Résultats de la prostatectomie totale de sauvetage après irradiation pour traitement du cancer de la prostate localisé : étude multicentrique française - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Les traitements physiques de la prostate (radiothérapie, curiethérapie ou hifu) sont parfois proposés en première ligne du traitement du cancer de la prostate (CAP). En cas de récidive biologique, certains patients jeunes se voient parfois proposer une prostatectomie de sauvetage en réunion de concertation pluridisciplinaire.
Le but de ce travail était de rapporter les résultats de la prostatectomie de sauvetage à partir d’une expérience multicentrique.
Méthodes |
Tous les patients traités en première ligne par un moyen physique (irradiation, curiethérapie ou hifu) et en récidive biologique définie par une réascension par une valeur du PSA à Nadir+2ng/mL ont été recensés dans 10 centres français. Ceux qui se sont vue proposer une prostatectomie de sauvetage entre 2005 et 2017 dans 10 centres participants. Les données suivantes ont été recueillies au moyen d’un questionnaire standardisé : IMC, PSA, score de Gleason, traitement initial, marges, délai entre traitement et prostatectomie, TNM, suivi, complications postopératoires selon la classification de Clavien. Une analyse statistique a exploré les liens entre récidive et les items précédemment cités.
Résultats |
Au total, 55 patients ont été inclus dont l’âge médian était 62 ans. Parmi eux, le traitement de première ligne du cap avait été une radiothérapie (n=29, 5 %) ou de l’hifu (n=16,3 %) ou une curiethérapie (n=10, 2 %).la durée opératoire médiane était de 180minutes (IQR 122–210), 390cc de pertes sanguines étaient rapportées en moyenne. La médiane des complications selon la classification de Clavien était cotée à 1. Une plaie rectale a été recensée ainsi qu’une plaie de vessie a été rapportée. La durée médiane d’hospitalisation était de 4jours (IQR 4–6). Trente et un pour cent des patients ont eu une récidive biologique (n=17.). La durée médiane de suivi était de 40 mois. Sur le plan fonctionnel, 52 % (n=29) des patients avaient une incontinence urinaire définitive et 16 % (n=8) avaient des érections résiduelles.
Conclusion |
La prostatectomie de rattrapage est une option pour traitement local qui est techniquement réalisable avec une morbidité moindre que ce que l’on aurait pu escompter et qui peut être proposée à des patients jeunes. La technique de traitement de première ligne n’avait pas d’influence sur la récidive ultérieure.
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Vol 28 - N° 13
P. 646-647 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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