L’ajout d’une voie EEG à la polygraphie ventilatoire améliore le calcul de l’index d’apnées-hypopnées - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
L’index d’apnées-hypopnées (IAH) déterminé par la polygraphie ventilatoire (PV) dans le SAS a une validité limitée par la durée inconnue du sommeil et la non prise en compte des hypopnées non désaturantes mais suivies d’un micro-éveil. Il en résulte des erreurs dans la détermination de la sévérité du SAHOS. Une étude antérieure sur matériel Cidelec a montré une différence de sévérité entre PV et PSG (p<0,0001) mais pas entre la PV associée à l’analyse automatique d’une voie EEG (PV+) et PSG. Le but a été d’étendre cette étude sur matériel Nox.
Méthodes |
Vingt-cinq patients suspects de SAHOS ont eu une PSG ambulatoire avec un NOX-A1. L’analyse préliminaire de 12 patients a été réalisée en aveugle par 2 somnologues (S1, S2) en PV puis en PV+ sur les périodes de sommeil déterminées par l’algorithme d’analyse automatique ASEEGA (A) sur CzPz incluant la détection des microéveils, et enfin en polysomnographie (PSG) suivant les critères de l’AASM. Les comparaisons portent sur l’accord (concordance, kappa) du scorage veille/sommeil et les IAH.
Résultats |
L’accord préliminaire pour le scorage veille/sommeil était de 94 % (K=,80) entre S1 et S2 et 94 % (K=,75) entre A et le consensus de S1 et S2. Le temps total de sommeil a été : S1=397±71min, S2=410±76, A=395±61 (p NS). Les IAH mesurés en PV 17±5, en PV+29±8 et en PSG 25±7 étaient significativement différents (p<0,05).
Conclusion |
Par l’analyse automatisée, la PV+ permet d’obtenir un IAH supérieur à la PV et plus proche de la PSG.
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Vol 16 - N° 1
P. 54 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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