Syndrome des antiphospholipides : aspects biologiques - 10/03/19
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Le syndrome des antiphospholipides (SAPL) est une entité clinico-biologique définie par l’association de la survenue de manifestations thrombotiques et/ou de complications obstétricales à la présence persistante au moins 12 semaines d’anticorps antiphospholipides (aPL) détectés soit par des tests de coagulation (anticoagulant circulant de type lupique) soit par des tests immunologiques : anticorps anti-cardiolipine (présence (sérum ou plasma) d’anticorps aCL isotype G et/ou M à des taux moyens à élevés (taux>40 GPL ou>40 MPL ou>99e percentile), détecté par un test ELISA), anticorps antibêta-2-glycoprotéine I (présence (sérum ou plasma) d’anticorps anti-b2 GPI isotype G et/ou M (taux>99e percentile), détecté par un test ELISA). L’association d’au moins un critère clinique à au moins un critère biologique persistant à 12 semaines suffit à poser le diagnostic de SAPL s’il n’y a pas plus de 5 ans entre l’évènement clinique et la mise en évidence d’une biologie antiphospholipide positive.
Les aPL les plus pathogènes reconnaissent le domaine 1 de la b2GPI induisant une dimérisation de cette dernière responsable d’une activité lupus anticoagulant in vitro. Ces aPL sont donc détectés par les 3 types de test : de détections des aCL, des ab2GPI et du lupus anticoagulant. Ceci explique pourquoi le profil de triple positivité des marqueurs biologiques est associé chez les patients et les porteurs asymptomatiques d’aPL au risque thrombotique le plus élevé. Le profil de triple positivité des marqueurs biologiques permet également de prédire la persistance des aPL à 12 semaines que l’on retrouve chez 98 % des triples positifs contre 40 % chez les simples positifs. De nouvelles technologies ont été mises au point pour la détection automatisée des aCL et des ab2GPI comme les billes multiplex et surtout la chimioluminescence qui pourrait supplanter les techniques ELISA classiques en raison de meilleures performances analytiques. Les anticorps dirigés contre le complexe phosphatidylsérine/prothrombine (PS/PT) sont très fortement associés chez les patients avec SAPL à la présence d’un LA et leur détection immunologique (donc non influencée par les traitements anticoagulants) pourrait être un marqueur de substitution au LA chez les patients sous AOD. La présence d’aPS/PT est corrélée au risque thrombotique et à la sévérité clinique. Ce paramètre a été intégré dans un score clinico-biologique évaluant le risque thrombotique chez les patients avec SAPL.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Syndrome des antiphospholipides, Diagnostic biologique
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Vol 44 - N° 2
P. 119-120 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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