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Diagnostic d’une infection génitale haute : critères cliniques, paracliniques, imagerie, et cœlioscopie. RPC Infections génitales hautes CNGOF et SPILF - 14/03/19

Doi : 10.1016/j.gofs.2019.03.010 
Amélie Charvériat 1, , Xavier Fritel 1,
1 Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU de Poitiers, 1 rue de la Milétrie, 86000 Poitiers, France 

Auteurs correspondants:
Sous presse. Manuscrit accepté. Disponible en ligne depuis le Thursday 14 March 2019
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

L’objectif de cette revue de la littérature est de mettre à jour les recommandations pour la pratique clinique à propos du diagnostic des infections génitales hautes (IGH), hors diagnostic microbiologique.

Une douleur annexielle provoquée ou une douleur à la mobilisation utérine sont les signes permettant le diagnostic positif d’IGH (NP2). Les signes associés (fièvre, leucorrhées, métrorragies) renforcent le diagnostic clinique (NP2). Chez une femme consultant pour des symptômes compatibles avec une IGH, un examen clinique pelvien est recommandé (Grade B). En cas de suspicion d’IGH, une hyperleucocytose associée à une protéine C réactive élevée fait évoquer une forme compliquée ou un diagnostic différentiel comme l’appendicite aigüe (NP3). L’absence d’hyperleucocytose ou une CRP normale ne permettent pas d’éliminer le diagnostic d’IGH (NP1). Lorsqu’une IGH est suspectée, un bilan sanguin comportant une numération formule sanguine et un dosage de la CRP est conseillé (Grade C). L’échographie pelvienne ne contribue pas au diagnostic positif des IGH non compliquées, car elle est peu sensible et peu spécifique (NP3). Cependant, elle est recommandée afin de rechercher des signes d’IGH compliquée (collection d’aspect polymorphe) ou un diagnostic différentiel (Grade C). L’attente de la réalisation de l’échographie ne doit pas retarder la mise en place de l’antibiothérapie. En cas d’incertitude diagnostique, la tomodensitométrie (TDM) abdomino-pelvienne avec injection de produit de contraste est utile au diagnostic différentiel d’origine urinaire, digestive ou gynécologique (NP2). La réalisation d’une cœlioscopie n’est pas recommandée dans le seul but de faire le diagnostic positif d’IGH (Grade B).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The objective of this literature review is to update the recommendations for clinical practice about the diagnosis of Pelvic Inflammatory Disease (PID), microbiologic diagnosis excluded.

An adnexal pain or cervical motion tenderness are the signs that allow a positive diagnosis of PID (LE2). Associated signs (fever, leucorrhoea, metrorrhagia) reinforce clinical diagnosis (LE2). In a woman consulting for symptoms compatible with PID, a pelvic clinical examination is recommended (Grade B). In cases of suspected PID, hyperleukocytosis associated with a high C-reactive protein suggests a complicated PID or a differential diagnosis such as acute appendicitis (LE3). The absence of hyperleukocytosis or normal CRP does not rule out the diagnosis of PID (LE1). When PID is suspected, a blood test with a blood count and a CRP test is recommended (Grade C). Pelvic ultrasound scan does not contribute to the positive diagnosis of uncomplicated PID because it is insensitive and unspecific (LE3). However, ultrasound scan is recommended to look for signs of complicated PID (polymorphic collection) or differential diagnosis (Grade C). Waiting for an ultrasound scan to be performed should not delay the start-up of antibiotic therapy. In case of diagnostic uncertainty, an abdominal-pelvic CT scan with contrast injection is useful for differential diagnosis of urinary, digestive or gynaecological origin (LE2). Laparoscopy is not recommended for the unique purpose of the positive diagnosis of PID (Grade B).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Infection génitale haute, Diagnostic, Sensibilité, Spécificité

Keywords : Pelvic inflammatory disease, diagnostic, sensitivity, specificity



© 2019  Publié par Elsevier Masson SAS.
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