Épidémiologie, contrôle et traitements des résistances aux antibiotiques: compte-rendu du 45e congrès ICAAC, Washington 2005 - 01/01/06
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Résumé |
Depuis plus de 20 ans, la résistance aux antibiotiques augmente régulièrement en milieu hospitalier et communautaire. En France, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) et les Enterobacteriaceae productrices de β-lactamase à spectre étendu (BLSE) font partie des germes résistants les plus répandus. Les antécédents d'hospitalisation, les opérations chirurgicales, les longs séjours à l'hôpital, l'alimentation parentérale et surtout l'exposition répétée aux antibiotiques sont les facteurs de risque principaux d'infections à SARM à l'hôpital. Pour limiter l'émergence de résistances, des stratégies de contrôle ont été mises en place, fondées sur des procédures d'isolement, la formation du personnel de santé, des mesures d'hygiène strictes et l'utilisation raisonnée des antibiotiques. Cependant de nouveaux antibiotiques agissant selon un nouveau mode action sont nécessaires pour combattre les organismes les plus résistants. C'est pourquoi, la sortie sur le marché américain en juin 2005, de la tigécycline, tête de file de la classe des glycylcyclines et indiquée dans le traitement des infections compliquées de la peau et des tissus mous et des infections intra-abdominales compliquées, va apporter aux prescripteurs une nouvelle option de traitement contre les germes résistants hospitaliers ou communautaires. Les données présentées à l'ICAAC montrent que cet antibiotique à large spectre est actif in vitro contre les bactéries Gram négatives, Gram positives et anaérobies, et surtout contre de nombreuses souches résistantes difficiles à traiter, comme les SARM hospitaliers ou communautaires, les entérocoques résistants à la vancomycine mais aussi les organismes producteurs de BLSE.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
For more than 20 years, hospital and community-acquired antimicrobial resistances regularly increase. In France, methicilline-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) and extended-spectrum β-lactamase-producing Enterobacteriaceae are the most common resistant pathogens. Previous hospitalisation, surgery, long length of stay, enteral feeding and antibiotic exposure are the main risk factors associated with nosocomial MRSA infections. To limit the emergence of resistances, control strategies have been implemented, based on isolation practices, healthcare workers education, strict hand hygiene and a controlled use of antibiotics. However, new antimicrobials acting by a novel mechanism of action are necessary in fighting the most resistant organisms. Therefore, the launch on the American market in June 2005 of tigecycline, a first-in-class glycylcycline indicated in the treatment of complicated skin and skin structure infections and complicated intra-abdominal infections, will provide to physicians a new therapeutic option against hospital or community-acquired resistant pathogens. The data presented to ICAAC indicate its expended broad spectrum of in vitro activity against Gram positives, Gram negatives, anaerobes and against number of difficult-to-treat resistant isolates, such as hospital or community-acquired MRSA, vancomycine resistant Enterococcus but also ESBL-producing organisms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Résistance antibiotique, Staphylococcus aureus, Tigécycline
Keywords : Drug resistance, Microbial, Staphylococcus aureus, Tigecycline
Plan
Vol 36 - N° 5
P. 290-296 - mai 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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