S'abonner

Usage légal du titre de « psychothérapeute » : stratégies des acteurs concernés - 26/11/07

Doi : 10.1016/j.prps.2007.08.001 
P. Grosbois 1

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 20
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La proposition de loi du député Bernard Accoyer adoptée par l'Assemblée nationale le 13 octobre 1999, après bien des débats médiatisés, a abouti finalement à un article de loi relatif à l'usage du titre de psychothérapeute. Plusieurs réunions de concertation au ministère de la Santé ont eu lieu à propos du contenu de son futur décret d'application, sans aboutir pour autant à un consensus car les intérêts en jeu au niveau des personnes pratiquant la psychothérapie sont contradictoires. Sont en effet concernées deux professions réglementées, les psychologues et les médecins ainsi que deux types d'activités non réglementées, les psychanalystes et les «psychothérapeutes» non médecins et non psychologues. Outre le fait que ces derniers revendiquent en France, à l'image de ce qui existe dans d'autres pays européens, la création de la profession indépendante de «psychothérapeute», une partie minoritaire des sociétés de psychanalystes les soutient, s'appuyant sur le principe de la liberté des pratiques. Les divergences portent essentiellement sur la différence d'appréciation des critères de formation en psychopathologie exigés par la loi, certains contestant que cette formation soit le monopole de l'université. Une autre ambiguïté porte sur le fait que la loi fait l'impasse sur la formation à la psychothérapie proprement dite, le Sénat ayant opté pour l'exigence minimale d'une formation en psychopathologie. Le présent article a pour objet de revenir sur les stratégies et les enjeux identitaires des acteurs qui se sont mobilisés lors des diverses moutures de cette proposition de loi et de poser des jalons quant aux positions idéologiques sous-tendues par ces stratégies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The law proposal of the deputy Bernard Accoyer adopted by the National Assembly the 13th of March 1999, after many debates, finally led to a law article on use of psychotherapist title. Several consultation meetings with professional organizations in the Health Ministry took place about its future application decree, nevertheless without a consensus because of the contradictory interests for people practising psychotherapy. Are concerned two regulated professions — psychologists and physicians — and two types of non-regulated activities, psychoanalysts and “psychotherapists” which are not physicians and not psychologists. These last ones defend in France, as it's the fact in some other european countries, the creation of the independant profession of “psychotherapist”; a minority part of psychoanalysts societies support them, leant upon the principle of practice liberty. The opinion differences are focused on the training criteria in psychopathology required by the law, some organizations disputing that this training be a university monopoly. Another ambiguity deals with the law gives a miss about the actual psychotherapy training, the Senate having chosen for the minimum requirement of a psychopathology training. The subject of this paper is to come back on the strategies and the identity stakes of actors mobilized during the different drafts of this law proposal and to prepare the ground about the ideological positions underlying by these strategies.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Formation, Identité, Législation, Psychopathologie, Psychothérapie

Keywords : Identity, Psychopathology, Psychotherapy, Regulation, Training


Plan


© 2007  Société française de psychologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 13 - N° 4

P. 381-400 - décembre 2007 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Editorial Board
| Article suivant Article suivant
  • Action éducative et confusion de langage : des représentations nécessaires chez les parents pour que le travail socioéducatif prenne sens
  • S. Ben Hamed

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.