Données d’enquête versus données médicales scolaires : concurrence ou complémentarité - 07/08/14
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Résumé |
Introduction |
La collecte et l’analyse de données de santé font partie des missions de l’Observatoire de la santé de la Province de Luxembourg. L’importance de la promotion de la santé chez les jeunes n’a d’égal que le manque de disponibilité d’informations objectives. L’Observatoire de la Santé utilise des données provenant tant d’enquêtes transversales (Enquête Jeunes) que des visites médicales scolaires (base de données Omnipro). Ces deux types de collecte ont leurs utilités, bien que leurs buts et leurs méthodes varient fortement.
Méthode |
D’une part, un échantillon stratifié et randomisé a été tiré parmi les enfants scolarisés en province de Luxembourg. D’une autre part, toutes les données médicales scolaires récoltées pendant le même laps de temps ont été prises en compte. Ces deux bases de données ont été fusionnées dans le but d’obtenir une seule base de données afin de définir si la distribution d’un indicateur est identique entre les deux méthodes de collecte. Dans le cas présent, un indicateur simple tel que l’Indice de masse corporelle (ICM) a été choisi.
Résultats |
L’ICM permet d’évaluer la prévalence du surpoids, de l’obésité et de la maigreur. Bien que les méthodes de recueil soient différentes, les tests Chi2, qu’ils soient calculés ou non sur base de groupes ventilés selon le sexe ou la catégorie d’âge, ne montrent aucune différence significative entre les deux méthodes. Sans l’utilisation de filtre sur la base de données, la p-valeur est égale à 0,973. Suite à l’application d’un filtre basé sur le sexe, les différences sont moindres avec des p-valeurs de 0,940 pour les garçons et de 0,839 pour les filles. La catégorisation en trois groupes d’âge, respectivement de [10–13ans], [13–15ans] et [15–18ans], ne montre également pas de valeurs significatives (0,369, 0,866 et 0,637). Les tests sur l’ICM dichotomisé (normal versus surpoids et obésité) mènent aux mêmes résultats.
Discussion/Conclusion |
Aucune différence significative entre les deux méthodes n’a été mise en évidence. Cependant, les tests devront être étendus à d’autres indicateurs pour augmenter la complémentarité entre les deux systèmes de recueil (tour de taille, tension artérielle…). L’implication des équipes médicales scolaires pourrait aider à harmoniser les méthodes et améliorer la qualité des données. L’utilisation complémentaire de données provenant des visites médicales scolaires permettrait un intervalle plus long entre les enquêtes transversales tout en gardant un suivi épidémiologique continu.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Données d’enquêtes, Données médicales scolaires, Complémentarité
Plan
Vol 62 - N° S5
P. S203-S204 - septembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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