Les lambeaux cutanés - 01/01/90
Service de chirurgie plastique, hôpital Saint-Louis, 1, avenue Claude-Vellefaux, 75 010 Paris. France
Résumé |
Lorsqu'une perte de substance cutanée n'est pas suturable, qu'elle ne peut cicatriser spontanément ou qu'elle n'est pas greffable, un lambeau est nécessaire. Un lambeau a pour but de fermer une perte de substance cutanée ou de reconstruire une structure amputée. Beaucoup de lambeaux sont également indiqués pour des pertes de substance greffables pour raccourcir le délai de traitement ou pour des raisons esthétiques, le résultat d'une autoplastie étant bien souvent supérieur, notamment à la face, à celui d'une greffe.
Un lambeau cutané est un segment de peau et de tissu cellulaire sous-cutané conservant une vascularisation autonome passant par un pédicule avec lequel il reste en contact avec la profondeur. Le pédicule du lambeau est un pont cutané parfois très large, parfois plus étroit, voire réduit à une artère et une veine vascularisant directement la palette du lambeau.
Une perte de substance cutanée peut également être fermée par un lambeau musculo-cutané, constitué d'un muscle et d'une palette cutanée située à l'aplomb du muscle, vascularisée par des perforantes musculo-cutanées [22] .
Un lambeau fascio-cutané emporte le plan aponévrotique avec le plan cutané. A la jambe, les lambeaux fascio-cutanés ont une meilleure vascularisation que les lambeaux cutanés purs.
Rappelons qu'une perte de substance cutanée peut encore être fermée par un lambeau musculaire, par un lambeau de fascia (galéa) [3] ou par un lambeau d'épiploon recouvert immédiatement ou secondairement d'une greffe (fig. 1) [19] .
Plan
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