La co-infection TB/VIH en Afrique : aspects épidémiocliniques au CHU Point-G - 31/01/18
Résumé |
Introduction |
L’association tuberculose–VIH est fréquente en Afrique et revêt une importance particulière clinique et diagnostic de la tuberculose, rendant souvent difficile la mise en évidence de Mycobacterium tuberculosis même dans les formes typiques.
Méthodes |
Étude rétrospective de janvier 2010 à décembre 2016 portant sur les dossiers des patients co-infectés par la tuberculose et le VIH hospitalisés dans les services de prise en charge (pneumo-phtisiologue et maladies infectieuses) du CHU Point-G. L’objectif était d’étudier les aspects épidémiocliniques et diagnostiques de la tuberculose dans la co-infection avec le VIH.
Résultats |
Ils ont porté sur 245 dossiers d’hospitalisation de co-infection TB/VIH dans les deux services de prise en charge. La prévalence de la co-infection TB/VIH était de 17,8 %, le sex-ratio était de 1,2 en faveur des hommes. La tranche d’âge 15–49 ans représentait 74,7 % dont 69,8 % vivait en couple. La triade clinique : toux–amaigrissement–fièvre, a été la plus fréquente. La tuberculose pulmonaire a été la plus fréquente avec 35,1 % de forme bacillifère (TPM+) et 21,76 % de forme non bacillifère (TPM−). La forme extrapulmonaire a représenté 43,23 % dont la forme pleurale avec plus de la moitié des cas. Le VIH-1 était le plus fréquent avec 96,4 %.
Conclusion |
L’infection par le VIH entretien l’infection tuberculeuse en Afrique et modifie souvent la clinique de la tuberculose en rendant difficile le diagnostic de cette maladie. Les formes pulmonaires non bacillifères et les extrapulmonaires sont fréquentes. Ces deux pathologies constituent de nos jours un problème et une menace de santé publique dans nos pays.
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Vol 35 - N° S
P. A174-A175 - janvier 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.