Le syndrome de selle turcique vide - 10/09/15
Résumé |
Objectif |
Le but de notre travail est de déterminer les aspects cliniques, biologiques et étiologiques du syndrome de selle turcique vide.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective ayant concerné 8 patients, hospitalisés au service d’endocrinologie du CHU Hassan II, présentant sur l’IRM HH une selle turcique vide (STV).
Résultats |
L’âge de nos patients variait entre 24 ans et 61 ans avec une moyenne de 38 ans, le sexe féminin était prédominant (87,5 % des cas). L’aménorrhée secondaire était la circonstance de découverte la plus fréquente : chez 5 patientes ayant un antécédent d’hémorragie de délivrance avec absence de montée laiteuse. Les autres patients présentaient : des céphalées avec troubles visuels, des signes d’hypothyroïdie avec malaises hypoglycémiques et asthénie ainsi que des signes d’hypogonadisme. Une insuffisance antéhypophysaire était présente dans tous les cas : une insuffisance gonadotrope et corticotrope dans 100 % des cas, et thyréotrope dans 62,5 % des cas. Une hyperprolactinémie a été retrouvée chez un seul patient. Les étiologies étaient : un syndrome de Sheehan dans 62,5 % des cas, une cause iatrogène post-chirurgicale dans 12,5 % des cas, et une STV primitive dans 25 % des cas.
Discussion |
La STV résulte de deux types de mécanismes ; les déficiences primitives du diaphragme sellaire et les causes intra-sellaires. Comparativement aux signes d’appel classiques (céphalées, obésité, troubles visuels ou aménorrhée-galactorrhée) les signes d’insuffisance antéhypophysaire aiguë ne sont qu’exceptionnellement révélateurs.
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Vol 76 - N° 4
P. 391 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.