Une hypothyroïdie périphérique du sujet âgé révélant une amylose associée à un myélome - 10/09/15
Résumé |
Introduction |
L’hypothyroïdie reste l’endocrinopathie la plus fréquente du sujet âgé. La forme atrophique idiopathique est la plus classique. Une péricardite liquidienne non symphysaire peut s’y associer ; mais la recherche étiologique devrait être exhaustive.
Observation |
Il s’agit d’un patient âgé de 70ans, hospitalisé pour hypothyroïdie périphérique (TSH à 60 mUI/L, FT4 à 2ng/L) découverte à l’occasion d’une dyspnée d’effort datant de 2mois. La thyroïde était palpable homogène. On n’a pas objectivé de macroglossie ni d’organomégalie. La biologie a montré une rhabdomyolyse, anémie (11g/dL), lymphopénie à 1300/mm3, hypo-albuminémie sévère à 16,3g/L. La VS était>150 à la première heure. Ce syndrome inflammatoire était partiellement amélioré après une antibiothérapie visant une bronchite aiguë. L’échographie cardiaque avait montré une hyper-échogénéicité du septum et un épanchement péricardique minime inchangé à 05semaines du début de l’opothérapie. La recherche de tuberculose ou tumeur solide est négative. Le bilan immunologique était négatif. L’EPP avait révélé un picβ à 26g/L à IgA Lambda monoclonale avec hypo-globulinémie sévère à 2,7g/L. Le myélome est confirmé par la ponction sternale. La calcémie et la fonction rénale étaient normales mais un tassement osseux était noté. La biopsie des glandes salivaires a retrouvé une amylose. La cytoponction thyroïdienne est en cours.
Discussion |
Les hypothyroïdies secondaires à des causes infiltratives restent exceptionnelles. La recherche de syndrome inflammatoire biologique est intéressante. La recherche étiologique est primordiale pouvant révéler une pathologie infiltrative nécessitant un bilan de retentissement et une prise en charge spécifique.
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Vol 76 - N° 4
P. 450 - septembre 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.