Stratégie de prise en charge des infarctus cérébraux - 31/03/16
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L'infarctus cérébral (IC) est une pathologie grave et fréquente, à évoquer devant tout signe neurologique d'apparition brutale. Il s'agit d'une urgence diagnostique et thérapeutique. Le traitement repose en phase hyperaiguë (< 4 h 30) sur la thrombolyse intraveineuse par rt-PA (recombinant tissue plasminogen activator). L'efficacité du rt-PA en intraveineux au sein d'une fenêtre thérapeutique étroite est dépendante du délai d'administration. Ainsi, tout patient suspect d'IC précoce doit être adressé le plus rapidement possible en imagerie cérébrale dans un centre expert en neurovasculaire où, après avoir éliminé une contre-indication, une thrombolyse intraveineuse est réalisée. En cas d'occlusion d'une artère de gros calibre, le traitement par rt-PA par voie intraveineuse est suivi en urgence (< 6 h après les premiers symptômes) par un traitement endovasculaire de désocclusion artérielle. Le traitement en phase aiguë comporte l'hospitalisation en unité neurovasculaire, un contrôle de la pression artérielle, de la glycémie et de la température, ainsi que le dépistage des troubles de la déglutition, la prévention des pneumonies d'inhalation et un traitement antiplaquettaire. La rééducation précoce et la prise en charge de la dépression sont aussi des éléments clés. Les trois étiologies principales sont l'athérosclérose, les maladies des petites artères cérébrales et les cardiopathies emboligènes (pour moitié la fibrillation auriculaire). Chez le sujet jeune s'y ajoute la dissection artérielle. Le bilan comporte une imagerie du parenchyme cérébral, des troncs supra-aortiques et cardioaortique, un bilan biologique et une surveillance du rythme cardiaque. Le traitement de prévention secondaire repose sur le contrôle des facteurs de risque vasculaire, un traitement antithrombotique (antiplaquettaire ou anticoagulant pour certaines cardiopathies emboligènes). L'endartériectomie est le traitement de référence des sténoses carotidiennes de plus de 70 % symptomatiques. Le risque d'IC après un accident ischémique transitoire (AIT) est de 15 % à trois mois, dont la moitié dans les premières 48 heures. L'AIT est donc un syndrome de menace nécessitant une prise en charge diagnostique et thérapeutique urgente.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infarctus cérébral, IRM, Thrombolyse, Unité neurovasculaire, Accident ischémique transitoire, Aspirine
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