Enregistrement intracérébral des pointes épileptiques généralisées et leur impact sur l’hippocampe - 21/07/16
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La majorité des patients épileptiques souffrent de troubles cognitifs qui sont parfois aussi handicapants que leurs crises. Si les mécanismes à l’origine des troubles cognitifs sont partiellement élucidés dans l’épilepsie focale, notamment temporale, ils sont en revanche moins bien connus dans l’épilepsie généralisée. Les anomalies intercritiques pourraient jouer un rôle. Actuellement, les données concernant l’impact des pointes épileptiques généralisées sur le fonctionnement hippocampique relèvent d’études en imagerie fonctionnelle. Nous rapportons ici les données originales issues d’un enregistrement intracérébral de pointes épileptiques généralisées effectué chez une patiente de 28ans, présentant une épilepsie myoclonique juvénile et une épilepsie temporale cryptogénique pharmacoresistante. Notre étude vise à évaluer l’impact des pointes ondes généralisées intercritiques sur l’activité électrique des structures temporales internes. Nous avons réalisé un enregistrement simultané de l’activité électrique de surface et de l’activité intracérébrale dans les régions frontotemporales gauches implantées pour les besoins de prise en charge de la patiente. L’enregistrement de surface nous a permis de sélectionner 48 pointes ondes généralisées. Dans un premier temps, nous avons étudié la distribution spatiale et temporelle de ces pointes épileptiques généralisées. Nous avons ensuite étudié l’impact des pointes généralisées sur l’activité électrique de l’hippocampe, en terme de puissance spectrale. Nous montrons que les pointes « généralisées » recrutent de façon variable les différentes structures frontotemporales étudiées. Trente pour cent de ces pointes épargnaient les structures temporales internes tandis que 70 % les recrutaient. De plus, la dynamique de propagation des pointes aux différentes structures était variable : certaines impliquant initialement les régions frontales avant les régions temporales, ou réciproquement. Le délai de « généralisation » atteignait parfois 500 ms. Cet enregistrement intracérébral de pointes épileptiques généralisées chez l’homme apporte des données nouvelles, très originales, sur la propagation des pointes « dites généralisées » aux différentes structures corticales et leur impact sur le fonctionnement hippocampique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Épilepsie généralisée, Hippocampe, Troubles cognitifs
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Vol 46 - N° 3
P. 231-232 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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