Lipides et comportement alimentaire chez les enfants - 28/10/16
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Résumé |
Cet article analyse la place des lipides dans l’alimentation des jeunes enfants. Premièrement, il montre, d’une part, la contribution importante que devraient avoir les lipides aux apports énergétiques totaux des enfants de moins de deux ans, en raison de leur intérêt fonctionnel dans le développement neuronal et de leur effet potentiellement protecteur d’une obésité ultérieure ; d’autre part, il souligne la faible contribution des lipides aux apports énergétiques totaux chez les enfants français, d’après les estimations disponibles, avec une minorité d’enfants pour lesquels les apports en lipides sont satisfaisants. Deuxièmement, il rapporte les connaissances disponibles concernant le contrôle « sensoriel » de la consommation de lipides. Chez les nouveau-nés et les nourrissons, quelques travaux portent sur les préférences pour les lipides, et indiquent l’absence d’une préférence pour les lipides. Chez les enfants, une teneur augmentée en lipides a parfois (mais pas toujours) un effet positif sur l’appréciation d’un aliment, avec souvent une teneur optimale ; mais elle n’est pas associée à une consommation plus élevée de l’aliment. Des teneurs élevées en lipides ont deux effets sur les apprentissages alimentaires. Chez des enfants de moins de 3ans, un triplement de la densité énergétique par l’ajout de lipides est associé à la mise en place d’un rassasiement conditionné pour l’aliment concerné ; chez des enfants plus âgés, un doublement de la densité énergétique par l’ajout de lipides est associé à une augmentation de l’appréciation des flaveurs associées aux versions les plus riches en lipides. Des pistes d’études complémentaires sont discutées.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
This paper analyses the place of fats in young children's diet. Firstly, it shows on the one hand the important contribution that fats should have to total dietary intake of children younger than 2years, because of their interest for neural development and their putative protective effect against the further development of obesity; on the other hand, it underlines the low contribution of fats to total dietary intakes in French children, according to the available data, with a minority of children with adequate fat intake. Secondly, it reports available knowledge regarding the sensory control of fat intake. In newborns and infants, some works have looked at preference for fats and indicate the absence of a fat preference. In children, a higher fat content in foods is sometimes (but not always) associated with a positive effect on liking, often with an optimal content, but it is not associated with a higher intake of the food. High fat content in foods have two effects on eating behaviour learning. In children younger than 3 years, tripling the energy density of a food by adding fat is associated with the development of a conditioned satiation for this food; in older children, doubling the energy density by adding fat is associated with an increase in the liking for the flavours associated with fat. Perspectives for future research are discussed.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lipides, Enfants, Préférence, Appréciation, Comportement alimentaire
Keywords : Fat, Children, Preference, Liking, Eating behaviour
Plan
☆ | Texte d’une communication de l’auteur à la Journée annuelle du Groupe lipides et nutrition du 17 novembre 2015 publié dans OCL ; http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2016016. |
Vol 51 - N° 5
P. 225-231 - novembre 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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