Surveillance et adaptation de la stratégie thérapeutique en cas de progression de la maladie dans le cancer de la prostate avancé : résultats d’une enquête nationale - 18/05/17
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Résumé |
Introduction |
L’arrivée de nouveaux traitements du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (CPRCm) implique une surveillance rapprochée des patients pour adapter la stratégie thérapeutique en cas de progression. Dans ce contexte, une enquête nationale a été proposée par un groupe d’experts afin d’identifier les modalités de la surveillance dans différentes situations cliniques.
Méthodologie |
Un questionnaire a été diffusée auprès de 1464 urologues, oncologues médicaux et radiothérapeutes en France à propos d’un cas clinique de cancer de la prostate (CaP) avec récidive biologique après prostatectomie totale jusqu’au stade de CPRCm. Les dix questions concernaient les motifs de changement de traitement liés à une progression et les modalités de surveillance de la maladie.
Résultats |
Au total, 318 questionnaires ont été analysés (taux de réponse de 22 %). Les résultats indiquaient des pratiques relativement homogènes entre les différentes spécialités, même si un rythme de surveillance plus fréquent était rapporté par les oncologues médicaux et radiothérapeutes. Le patient en progression après une prostatectomie totale bénéficiait d’une surveillance clinique et biologique tous les 3 ou 6 mois et les examens d’imagerie étaient faits à la demande. Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la surveillance devenait plus rapprochée et systématique, avec des examens d’imagerie réalisés tous les 3 mois ou à la demande. Alors que la définition d’une progression de la maladie avec changement du traitement reposait essentiellement sur le taux de PSA au début de la résistance à la castration, elle associait ensuite différents critères, cliniques, biologiques et radiologiques.
Conclusions |
Les recommandations disponibles sur les modalités et le rythme de surveillance du CPRCm sont peu nombreuses. Dans la communauté onco-urologique, le rythme de surveillance s’intensifiait au fur et à mesure de la progression de la maladie.
Niveau de preuve |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The introduction of new treatments in metastatic castration resistant prostate cancer (mCRPC) requires a close follow-up to detect a progression and then to adapt the treatment. In that context, a national survey was proposed to a group of experts and the aim was to identify the modalities of surveillance in different clinical situations.
Methods |
A questionnaire was sent to 1464 urologists, medical oncologists and radiotherapists, about a clinical case; it was about a patient presenting a prostate cancer, evolving from a biologic progression after radical prostatectomy to a situation of metastasis resistant to the castration. The questionnaire contained ten questions about reasons of changing treatment because of progression, and about modalities of the follow-up.
Results |
A total of 318 questionnaires were analyzed (response rate of 22%). The results showed comparable practices between the different types of specialists, even if a more frequent rhythm of surveillance was reported by medical oncologists and radiotherapists. At progression after radical prostatectomy, a clinical and biological surveillance was generally realized every 3 or 6 months, and imaging exams were done on demand. Then, as the cancer progresses, the surveillance became systematic and more and more close, with imaging done every 3 months or on demand. While the definition of progression was essentially based on PSA testing at the beginning of the castration resistance, it then combines different clinical, biological and radiological criteria.
Conclusions |
There are few recommendations available about follow-up of patients with a mCRPC. In that survey, the oncologists and urologists reported a more intensive rhythm of surveillance as the prostate cancer progresses.
Level of evidence |
4.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de la prostate, Hormonothérapie, PSA, Survie
Keywords : Prostate cancer, Hormonotherapy, PSA, Survival
Plan
Vol 27 - N° 6
P. 381-388 - mai 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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