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Syndrome néphrotique idiopathique corticodépendant de l’enfant : facteurs prédictifs de recours à un traitement immunosuppresseur - 21/09/17

Childhood steroid-dependent idiopathic nephrotic syndrome: Predictive factors for the need of immunosuppressive treatment

Doi : 10.1016/j.arcped.2017.08.013 
M. Golay a, A. Douillard b, N. Nagot b, M. Fila a, L. Ichay a, F. Dalla Vale a, J. Tenenbaum a, D. Morin a,
a Service de néphropédiatrie, hôpital Arnaud-de-Villeneuve, centre de référence des maladies rénales rares du Sud-Ouest (SORARE), 371, avenue du Doyen-Gaston-Giraud, 34090 Montpellier, France 
b Unité de recherche clinique et épidémiologie, CHRU de Montpellier/hôpital la Colombière, 39, avenue Charles-Flahault, 34295 Montpellier cedex 5, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 21 September 2017
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Objectifs

Plus de la moitié des enfants présentant un syndrome néphrotique idiopathique (SNI) sont cortico-dépendants et nécessitent un traitement en complément de la corticothérapie. Il est important de pouvoir identifier ces patients afin d’adapter précocement leur traitement. Le but de notre étude était de décrire une population d’enfants atteints de SNI à la recherche de facteurs prédictifs de recours à un traitement d’épargne de la corticothérapie.

Méthodes

Étude rétrospective incluant les patients de moins de 18 ans ayant fait une première poussée de SNI entre 2000 et 2015, non cortico-résistants d’emblée et ayant ensuite rechuté au moins une fois.

Résultats

Quatre-vingt-quatre enfants (54 garçons) ont été inclus, la durée moyenne de suivi a été de 5,5 ans. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 4,6 ans. Soixante-cinq enfants avaient été mis sous traitement immunosuppresseur autre que les corticoïdes, en moyenne 10 mois après le diagnostic. Ces patients avaient présenté une première rechute significativement plus précoce (4 mois versus 7 mois ; p<0,001). L’utilisation de bolus de corticoïdes, la dose cumulée de corticoïdes et le nombre de rechutes étaient significativement liés au fait de recevoir un traitement immunosuppresseur.

Conclusion

À la première poussée, nous n’avons pas trouvé de critère prédictif de l’utilisation d’un traitement complémentaire aux corticoïdes. Cependant, avec le protocole de corticothérapie utilisé, le délai de survenue de la première rechute représentait un index fiable de recours à un tel traitement chez les enfants présentant un syndrome néphrotique corticodépendant et devrait pouvoir être utilisé en termes de stratégie de traitement.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Background and aims

More than half of the children with idiopathic nephrotic syndrome become steroid-dependent (or frequent relapsers) and will later require the use of complementary treatment aiming to reduce steroids’ side effects and to limit the number of proteinuria relapses. It appears important to identify these children as early as possible in order to adapt their treatment. The aim of this study was to analyze the population of children, under 18 years of age, diagnosed between 1/01/2000 and 31/05/2015 with an idiopathic nephrotic syndrome and followed at the Montpellier University Hospital to search for criteria predictive of steroid-sparing agent use.

Methods

In this retrospective study of children with idiopathic nephrotic syndrome, the exclusion criteria were primary steroid resistance and children with no proteinuria relapse after diagnosis.

Results

Eighty-four children (54 boys) were included in this study. The mean follow-up duration was 5.5 years (0.75–16). The mean age at diagnosis was 4.6 years. Sixty-five children (77%) received at least one steroid-sparing agent during their follow-up, within a mean 10 months after diagnosis. In these patients, the first relapse of the disease occurred earlier when compared with the children who were maintained on steroid alone (4 months vs 7 months; P<0.001). The use of methylprednisolone pulses to obtain a remission, the cumulative dose of steroid treatment, and the number of proteinuria relapses were also significantly correlated with the use of complementary immunosuppressive therapy.

Conclusion

We found no predictive criteria of the use of steroid-sparing agents at diagnosis in our population of children. Nevertheless, with the steroid regimen used, the time within which the first proteinuria relapse occurred appears to be a significant criterion for the secondary use of a steroid-sparing agent. These data should be taken into account when choosing the treatment regimen.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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