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État des lieux du ressenti et des pratiques des gynécologues-obstétriciens face au dépistage prénatal non invasif en France - 09/12/17

Overview of feelings and practices of gynecologists and obstetricians for the noninvasive prenatal testing in France

Doi : 10.1016/j.gofs.2017.11.002 
C. Bardy-Evrard a, , A. Mattuizzi a, F. Coatleven a, A. Nithart a, G. Evrard b, A. Benachi c, d, I. Nisand d, e, L. Sentilhes a, d
a Service de gynécologie-obstétrique, CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France 
b Service des urgences adultes, CHU de Bordeaux, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France 
c Service de gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction, CHU Antoine-Béclère, AP–HP, 92140 Clamart, France 
d Collège national des gynécologues obstétriciens français, 75012 Paris, France 
e Service de gynécologie-obstétrique, CHU de Strasbourg, 1, place de l'Hôpital, 67000 Strasbourg, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Saturday 09 December 2017
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Objectifs

Évaluer le ressenti et les pratiques des gynécologues-obstétriciens français face au dépistage prénatal non invasif (DPNI) avant la sortie des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS).

Méthode

Étude descriptive, déclarative et transversale, analysant le ressenti et les pratiques des gynécologues-obstétriciens adhérents au Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) en France entre février et mai 2017 à l’aide d’un questionnaire en ligne. Le ressenti des praticiens face à plusieurs situations cliniques était auto-évalué à l’aide d’une échelle numérique allant de 1 à 10. Ce ressenti était classé en « bon » (notes de 6 à 10) ou « mauvais » (notes de 1 à 5).

Résultats

Au total, 529 praticiens des 1812 (29,2 %) adhérents au CNGOF ont répondu au questionnaire en ligne. Un « bon » ressenti était retrouvé par plus de 65 % des praticiens audités. Le ressenti était significativement meilleur pour les obstétriciens, les échographistes (p<0,05) ainsi que les membres de CPDPN comparés aux autres praticiens (p=0,003). Les situations où le praticien déclarait proposer de façon systématique le DPNI aux patientes étaient les risques supérieurs à 1/250 (70,9 %), entre 1/250 et 1/500 (59,4 %), supérieurs à 1/250 associés à des antécédents de fausses couches spontanées et/ou de mort fœtale in utéro (66 %), supérieurs à 1/250 associés à une grossesse issue de PMA (68,3 %), l’antécédent d’aneuploïdie fœtale (54 %), l’existence d’un parent porteur d’une translocation robertsonienne (51,6 %).

Conclusion

Cette étude met en évidence un « bon » ressenti global des praticiens face au DPNI.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Objectives

To evaluate the feelings and practices of French obstetrician-gynecologists in prescribing the noninvasive prenatal testing (NIPT) before the release of the French High Authority of Health recommendations.

Methods

Descriptive, declarative and transversal study, analyzing the feelings and practices of obstetrician-gynecologists, members of the French College of Gynecologists and Obstetricians (CNGOF) between February and May 2017 using an online questionnaire. Practitioners’ feedback was self-assessed for several clinical situations using a numerical scale ranging from 1 to 10. This experience was rated as “good” (grades 6 to 10) or “bad” (grades 1–5).

Results

Overall, 529 practitioners (29.2%) of 1812 CNGOF members, answered the online questionnaire. A “good” feeling was found for more than 65% of the practitioners audited. Feelings were significantly better for obstetricians, sonographers (P<0.05) and CPDPN members (P=0.003) compared to other practitioners. Situations where the DPNI was proposed “systematically” were risks greater than 1/250 (70.9%), between 1/250 and 1/500 (59.4%), greater than 1/250 associated with history of spontaneous miscarriages and/or fetal death in utero (66%), greater than 1/250 associated with pregnancy resulting from PMA (68.3%), history of fetal aneuploidy (54%) and a parent carrying a Robertsonian translocation (51.6%).

Conclusion

This study highlights a good overall feeling of the practitioners with the NIPT.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Dépistage prénatal non invasif, Dépistage combiné du premier trimestre, Aneuploïdies, Trisomie 21, Collège national des gynécologues obstétriciens français

Keywords : Non invasive prenatal testing, Prenatal screening, Aneuploidy, Down syndrome, French National College of Gynaecologists and Obstetricians


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