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Traitement du prolapsus génital chez la femme jeune : voie vaginale ou voie cœlioscopique ? - 16/10/08

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2008.08.001 
E. Delarue, P. Collinet , F. Sabban, J.-P. Lucot, M. Cosson
Pôle de chirurgie gynécologique, clinique de gynécologie, obstétrique et néonatologie, hôpital Jeanne-de-Flandre, université Lille-II, CHRU de Lille, 2, avenue Oscar-Lambret, 59037 Lille cedex, France 

Auteurs correspondants.

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Résumé

Même si le prolapsus génital affecte essentiellement la femme âgée, il n’est pas rare d’être confronté à une demande de correction chirurgicale avec conservation utérine chez une femme de moins de 50 ans. Avant d’opter pour une technique chirurgicale plutôt qu’une autre, il semble essentiel de bien poser l’indication de cette chirurgie fonctionnelle : qui faut-il opérer et quand ? La technique chirurgicale doit avoir alors la particularité de prendre en compte la préservation de l’utérus, voire de la fertilité si la femme est en âge de procréer. Certaines corrections chirurgicales, telle la promontofixation, étaient connues comme étant peu compatibles avec l’extension d’un utérus gravide. Aussi, en cas de désir de grossesse, des interventions par voie basse (Richardson, Manchester) pouvaient elles être préférées. À l’heure actuelle, si la promontofixation a fait ses preuves en terme de correction anatomique même après grossesse, une question nouvelle se pose : peut-on remplacer cette intervention par la pose de prothèses par voie vaginale ? À l’aide de la littérature récente, nous verrons que la promontofixation, dans sa diversité, reste la technique de choix pour traiter une femme de moins de 50 ans. En effet, les retentissements importants des prothèses vaginales, notamment sur la vie sexuelle des patientes, ne permettent pas de proposer ce mode de correction chirurgicale en première intention. Cette question sera probablement à renouveler dans plusieurs années, lorsque les prothèses vaginales auront atteint le degré de souplesse et de résistance escompté.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Even if genital prolapse does particularly affect the elder woman, we often have to face a surgical demand with conservation of the uterus from a patient less than 50 years. Before making the decision of treating a non life-threatening symptom by a specific surgical technique, it is important to ask who should be operated and when. Then, the route of the surgery has to be chosen considering that the woman wants to preserve her fertility. In the past decade, some surgical acts, like the sacrohysteropexy, were known as having poorer results if the women got pregnant. Thus, if there was a persistent childbearing desire, more interventions allowing pregnancy (like the Manchester’s or the Richardson’s procedures) were preferred. Nowadays, the sacrohysteropexy is considered as the gold standard technique, but one question is coming out: could we substitute this traditional surgery by a vaginal repair with meshes? Despite the big diversity of the so-called “sacrohysteropexy”, we think that it remains the first choice technique to cure a young woman. Vaginal meshes have too high a rate of morbidity (especially on sexual activity) to be considered as the best surgical treatment. But this question could probably find another answer in the future, when all the studies about the component of the meshes will be finished.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Prolapsus génital, Femme jeune, Manchester, Richardson, Promontofixation, Prothèses par voie vaginale

Keywords : Genital prolapse, Middle age, Female, Manchester, Richardson, Sacrohysteropexy (promontofixation), Meshes


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Vol 36 - N° 10

P. 1043-1049 - octobre 2008 Retour au numéro
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