Actuellement, dans les sociétés industrialisées, l'infertilité représente une part importante des consultations médicales. En effet, la proportion de couples qui consulteront pour infertilité, au cours de leur vie, est estimée, en France à 14 % et 60 000 nouveaux couples se présentent, chaque année, en moyenne, à une consultation pour infertilité. Il en résulte donc un coût de santé important qu'il faut savoir gérer le plus justement possible. Plus d'un tiers de ces infécondités sont d'origine mixte, ce qui souligne l'importance de la prise en charge rapide du couple, en tant que tel, et non d'un des deux partenaires séparément. Les facteurs d'infertilité le plus souvent retrouvés sont les infections génitales, l'âge maternel et la diminution de la réserve ovocytaire, les altérations du sperme et la distribution des rapports. L'interrogatoire du couple doit être conduit en fonction de ces données épidémiologiques, ce qui permet d'orienter le diagnostic et, secondairement, les examens complémentaires. Ces derniers sont prescrits selon une chronologie logique et dans un temps mesuré en fonction des paramètres cliniques, paracliniques et psychologiques recueillis. Cette démarche doit permettre l'orientation thérapeutique la plus adaptée au problème rencontré. L'accompagnement moral du couple ne doit jamais être négligé, l'investigation du couple touchant à son jardin le plus secret, sa sexualité.

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