Observance médicamenteuse et rechutes dans la schizophrénie : des neuroleptiques classiques aux APAP - 18/05/09
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Résumé |
Dans le domaine de la pathologie psychotique, les rechutes représentent une problématique importante dans la trajectoire des sujets schizophrènes. Á l’origine de nombreuses réhospitalisations, ces rechutes sont généralement liées à un défaut d’observance. Et lorsqu’on s’intéresse à cette dynamique, on s’aperçoit que la plupart des études qui se sont intéressées à l’observance médicamenteuse et aux comportements visant à améliorer celle-ci se sont avérées décevantes dans le domaine de la pathologie psychotique. Les progrès réalisés dans le traitement de la schizophrénie n’ont jusqu’ici pas modifié de manière radicale l’importance de l’adhésion des patients à leur médication, ni même la fréquence des rechutes. Si la rechute touche de 10 à 60 % des sujets schizophrènes selon les études, les taux de bonne observance médicamenteuse avoisinent 50 % pour l’ensemble des spécialités médicales et tombent parfois à moins de 20 % dans le domaine de la schizophrénie. Les raisons principales de cette problématique sont pour la plupart des auteurs liées à un manque d’efficacité de la molécule prescrite, à la survenue d’effets secondaires handicapants, à la présence de convictions personnelles désadaptées, voire à la pathologie elle-même. Dans un tel contexte, il semble intéressant de développer de nouvelles stratégies de prescription permettant de parvenir le plus rapidement possible à une dose minimale efficace, voire d’explorer d’autres options thérapeutiques. La revue de la littérature réalisée ici fait un point sur les études récemment publiées (2002–2008) mettant en exergue l’impact que la prescription d’un neuroleptique classique, d’un antipsychotique atypique per os ou d’un APAP peut avoir sur l’observance médicamenteuse et la fréquence des rechutes de patients souffrant de schizophrénie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In recent years, the goals of treatment in schizophrenia have evolved from objective improvements in psychotic symptoms to encompass patient-related factors such as subjective response and quality of life. Patient satisfaction with antipsychotic therapy is influenced by multiple factors. The most frequently reported reasons for dissatisfaction include drug side effects, lack of involvement in treatment planning or decision-making and lack of involvement of family members in the care plan. Conventional clinical trials have been largely focused on establishing efficacy of drugs, leaving the study of compliance to a loosely organized postmarketing surveillance system. There has been renewed interest in studying compliance behaviour in recent years propelled by two forces: an exponential growth in the development and testing of new therapeutic agents, and the growing burden of chronic diseases that require reliance on life-long medical treatments. Both the pharmaceutical industry and clinicians have come to appreciate the old adage “much falls between the cup and the lip” that aptly conveys the barriers between the development of new drugs in a laboratory and improving the quality of life of people in the community. Novel antipsychotic drugs are perhaps unduly criticized for not improving patients’ compliance, while the reasons for noncompliance in schizophrenia may lie elsewhere, warranting a reexamination of the prevailing concepts, constructs and measures of compliance. Noncompliance and treatment dropouts are inherent aspects of the natural history of schizophrenia, irrespective of the type of treatment and the quality of care. This does not preclude, however, the continued search for newer and better anti-schizophrenic drugs, and more reliable alternative treatment strategies. The majority of studies have demonstrated that the APAP (long-Acting atyPical AntiPsychotic) are associated with significant improvements in quality of life, functional status and patient satisfaction compared with conventional agents. The therapeutic alliance is the key to achieving optimal outcomes, by providing information and education to meet patients’ needs, while facilitating compliance with drug therapy to ensure better clinical outcomes. A long-acting atypical antipsychotic that can ensure medication delivery will provide a platform for psychosocial interventions, and thus may further increase patient satisfaction and, ultimately, improve long-term outcomes in schizophrenia. Attitudes towards APAP play an important part in the treatment for schizophrenia and related disorders. The effectiveness of APAP is evident in acute and maintenance treatment of these disorders, and most mental health professionals recognize APAP as a cornerstone in treating affected people.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Antipsychotique atypique à action prolongée (APAP), Neuroleptique, Observance, Rechute, Schizophrénie
Keywords : Compliance, Long-Acting Atypical Antipsychotic (APAP), Neuroleptic, Relapse, Schizophrenia
Plan
Vol 167 - N° 4
P. 308-317 - mai 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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