Hormones sexuelles et sclérose en plaques - 11/09/09
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Résumé |
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune, inflammatoire et démyélinisante atteignant préférentiellement les femmes jeunes. Chez l’homme, la maladie tend à survenir plus tardivement et la symptomatologie à être plus grave. Des différences génétiques, mais également hormonales pourraient rendre compte de ce dimorphisme sexuel, retrouvé également dans le modèle animal que constitue l’encéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE). Par leurs propriétés immunologiques, promyélinisantes, neurotrophiques et neuroprotectrices, les estrogènes, les progestagènes et les androgènes sont susceptibles de moduler l’évolution de la maladie. Il est maintenant bien établi que le rythme des poussées chez la femme diminue en fin de grossesse alors qu’on observe une recrudescence dans le postpartum avec la chute des sécrétions hormonales. Chez l’animal, divers estrogènes, la progestérone et les androgènes préviennent ou atténuent les signes cliniques de la maladie tandis que la castration chez le mâle augmente sa sévérité. Ces données cliniques et expérimentales permettent d’envisager une utilisation des stéroïdes sexuels comme traitement adjuvant de la maladie humaine. Deux études pilotes ont été menées : avec l’estriol oral chez la femme et la testostérone percutanée chez l’homme. POPART’MUS, essai clinique de phase III, qui vise à prévenir les poussées de SEP du postpartum par une association de progestatif et d’estradiol est par ailleurs toujours en cours.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Multiple sclerosis is an autoimmune inflammatory demyelinating disease which preferentially affects young women while occuring at a somewhat later age and with more severity in men. Genetic but also hormonal influences may account for this gender difference observed in humans and in the animal model of the disease: experimental autoimmune encephalomyelitis. Through their immune, promyelinating and neuroprotective properties, estrogens, progesterone and androgens are able to influence the course of the disease. It is now well established that the relapse rate is inhibited in the late pregnancy and increases during the first quarter after delivery. In animal models, various estrogens, progesterone and androgens can prevent or attenuate the disease, while castration of males enhances its severity. Clinical and experimental data have led to consider sexual steroids as potential adjuvant therapeutic tools. Two pilot studies have been conducted with oral estriol in women and percutaneous testosterone in men. A phase III clinical trial, POPART’MUS, aimed at preventing postpartum relapses with an estradiol-progestin association, is still running.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Stéroïdes sexuels, Sclérose en plaques, Inflammation, Myéline, Neuroprotection
Keywords : Sexual steroids, Multiple sclerosis, Inflammation, Myelin, Neuroprotection
Plan
Vol 1 - N° 1
P. 3-11 - septembre 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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