P210 Nouvelles Approches dans l’Étude des Diabètes Monogéniques chez l’Enfant et l’Adulte Jeune, et Distribution des Étiologies Génétiques à partir de la Cohorte du Réseau d’Étude Français - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
L’étude des diabètes non auto-immuns de déclaration pédiatrique ou chez l’adulte jeune a révélé une grande hétérogénéité dans les étiologies génétiques, les mécanismes de dysfonction ® pancréatique et les présentations cliniques. Notre cohorte d’étude multicentrique (200 patients avec diabète néonatal ou du jeune enfant (MDI) ; > 20 familles MODY-X) comporte > 80 patients non élucidés. Plusieurs approches sont menées pour identifier les mutations causales.
Matériels et Méthodes |
Une exploration du génome par puce à ADN (Human1M-Duo) a été conduite chez 9 familles, dont 3 consanguines, permettant de détecter de grandes régions homozygotes (1Mb) chez les cas index avec MDI. Une stratégie de séquençage exomique global (20,000 CCDS-ID) est entreprise chez 20 patients avec MDI et 8 familles MODY-X. Deux protocoles de capture d’exons sont testés, par longs oligonucléotides sur puce (NimbleGen 2.1M array) ou par enrichissement de séquences en phase liquide (Agilent SureSelect-Human-AII). Chaque librairie exomique individuelle est soumise à un séquençage très haut débit (Roche-GS-FLX ou Illumina-GAII) d’une profondeur 20x au moins. Les variants non répertoriés, rares ou uniques, identifiés par filtres informatiques seront validés par séquençage direct Sanger.
Résultats |
À ce jour, 52 % des patients MDI diagnostiqués entre 1mois-3 ans (incluant des formes rares avec agénésie/hypoplasie du pancréas ou syndromiques avec anomalies extra-pancréatiques), 27 % des formes transitoires et 26 % des formes MODY de notre cohorte sont non élucidés. L’analyse des données génotypiques au sein des familles montre des régions d’homozygotie partagées entre familles (chr1, 8, 10, 15) ou spécifiques ; d’autres remaniements chromosomiques sont étudiés. Ces résultats seront intégrés aux données du séquençage et les mutations identifiées, recherchées au sein d’autres cohortes européennes dans le cadre d’un consortium transnational.
Conclusion |
La découverte de nouvelles étiologies génétiques dans ces dysfonctions pancréatiques permettra une meilleure classification des diabètes chez l’enfant, un conseil génétique et un suivi personnalisé sur une base pharmaco- génomique ; ainsi que de mieux comprendre la physiopathologie des cellules ®.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A88 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.