P242 Impact des Facteurs Nutritionnels sur le Profil de la Lipoprotéine (a) - 21/12/10
Résumé |
Introduction |
Le taux plasmatique de la lipoprotéine (Lp) (a) dépend essentiellement de facteurs génétiques mais d’autres facteurs environnementaux en particulier alimentaires pourraient exercer une influence. L’objectif de notre travail est de préciser l’impact des facteurs nutritionnels sur le profil de la Lp (a).
Patients et Méthodes |
Pour cela, nous avons mené une enquête prospective ayant concerné 60 sujets sains qui ont bénéficié d’un examen clinique minutieux, d’une enquête alimentaire et d’un bilan lipidique complet.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients est de 52,63 ± 9,12 ans. 26,66 % des patients sont en surpoids et 56,66 % sont obèses. L’apport calorique journalier moyen est de 2 584 ± 595 kcal/j. Le taux moyen de Lp (a) est de 177 ± 144,27 mg/l. La fréquence de l’hyperlipoprotéinémie (a) (=300 mg/l) est de 11,66 % sans différence significative selon le sexe. Cette hyperlipoprotéinémie est importante (450 mg/l) chez 5 % des sujets. L’apport calorique total, l’apport glucidique, l’apport protidique et l’apport en fibres alimentaires ne sont pas corrélés avec le taux plasmatique de Lp (a). Cependant, la fréquence de l’hyperlipoprotéinémie (a) est 4 fois plus importante chez les sujets dont l’apport lipidique est > 30 % de la ration calorique comparativement à ceux dont le régime est hypolipidique. Dans notre étude, la fréquence de l’hyperlipoprotéinémie (a) augmente progressivement avec la richesse de la ration alimentaire journalière en cholestérol, elle est de 20 % pour un apport en cholestérol > 350 mg/j.
Conclusion |
Des études plus larges nous semblent nécessaires afin d’affirmer l’effet probable de la diététique sur la réduction de la Lp (a).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 36 - N° S1
P. A96 - mars 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.