Les personnes demandant une prise en charge du vieillissement facial désirent essentiellement un résultat esthétique d’apparence naturelle en toute sécurité, tout en faisant appel à des techniques de moins en moins invasives. Notre série permet d’analyser l’innocuité et l‘efficacité de l’acide L-polylactique dans la prise en charge du vieillissement facial.

Analyse rétrospective rapportant les résultats de l’expérience de l’utilisation de l’acide L-polylactique (Sculptra™) d’un médecin injecteur de septembre 2000 à septembre 2007. Tous les patients de plus de 18 ans, vus en consultation pour vieillissement et/ou amaigrissement facial et traités par des injections d’acide L-polylactique, étaient inclus dans notre évaluation. Les patients traités pour lipoatrophie faciale liée au VIH n’ont pas été inclus.

La série se compose d’une cohorte de 298 patients ayant totalisé 582 injections d’acide L-polylactique. Le motif de consultation était principalement le vieillissement facial (85,9 %), puis l’amaigrissement (12,1 %). L’effet correcteur a été jugé satisfaisant par 91 % des patients. Quatorze patients (4,7 %) ont présenté un effet indésirable tardif. Il s’agissait essentiellement d’indurations sous-cutanées palpables et non-visibles pour 11 patients (3,7 %). Trois autres patients (1 %) ont présenté des nodules multiples, profonds, peu visibles pouvant être qualifié de granulomes et justifiant un traitement.

L’acide L-polylactique est un agent volumateur qui permet une correction naturelle du vieillissement avec un minimum d’effets indésirables. Son mécanisme d’action lui confère une place particulière au sein des autres matériaux injectables. Le chirurgien pratiquant des greffes adipocytaires appréciera sa facilité d’utilisation et son effet volumateur remodelant.

Patients seeking care of facial ageing demand an aesthetic result that appears natural and is very safe, with techniques the less invasive possible. Our series of cases helps analyse the efficiency and safety of L-polylactic acid in the management of facial ageing.

Retrospective analysis of a single series of patients treated with L-polylactic acid (Sculptra™) between September 2000 and September 2007. All patients over 18 years, consulting for facial ageing and/or loss of volume and treated with L-polylactic acid injections, were included in our evaluation. Patients with facial lipoatrophy related to HIV were excluded from this evaluation.

The series consist of 298 patients who received a total of 582 injections of L-polylactic acid. The reason for consultation was basically facial ageing (85.9%) and loss of facial volume (12.1%). Ninety-one percent patients were satisfied with the correcting effect. Fourteen patients (4.7%) showed a late adverse event: palpable but non-visible subcutaneous indurations (11 patients, 3.7%) and deep, little visible, multiple granuloma-like nodules that required treatment (three patients, 1%).

L-polylactic acid is a filler that facilitates natural correction of ageing with minimum adverse event. Its mechanism of action gives it a special place among other injectable materials. The surgeon who conducts adipocyte grafting will appreciate its ease of use and remodelling volumising effect.