Hypertrophies auriculaires et ventriculaires - 01/01/96
Service de cardiologie, secteur Paul Broca, 78, rue du Général-Leclerc, 94275 Le Kremlin-Bicêtre cedex France
Résumé |
Il existe théoriquement une corrélation entre la masse myocardique, mesurée à l'autopsie ou par l'échocardiogramme et l'expression électrocardiographique des hypertrophies cardiaques.
Cette corrélation est assez médiocre dans la mesure où les différents critères électrocardiographiques qui ont été décrits, ne peuvent posséder à la fois une bonne sensibilité et une bonne spécificité, si bien que les valeurs de référence que l'on a fixées pour ces critères, sont relativement spécifiques mais assez peu sensibles.
Le diagnostic des hypertrophies auriculaires et ventriculaires repose sur des éléments dont la description date souvent de plusieurs décennies. D'autres critères ont fait leur apparition plus récemment mais leur application s'adresse davantage à la recherche clinique qu'à la pratique quotidienne, car ils sont d'utilisation complexe ou nécessitent un appareillage élaboré et ainsi, ils conviennent mal à un examen dont l'avantage essentiel est la simplicité de réalisation et, dans la majorité des cas, la facilité et la rapidité d'interprétation au lit du malade. Dans un but de synthèse et de simplification, nous avons donc résumé, en différents points de cet article, les éléments qui offrent les meilleures garanties diagnostiques, c'est-à-dire la sensibilité la plus importante pour une spécificité élevée.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?