P235 Néphropathie diabétique et ischémie myocardique silencieuse (IMS) - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
Il est classique de reconnaitre le diabète de type 2 (DT2) comme facteur de risque cardio-vasculaire, dans cette étude on cherche une relation entre les complications dégénératives du DT2 et l’IMS notamment la néphropathie diabétique.
Matériels et méthodes |
Étude prospective, transversale portant sur 120 patients diabétiques type2 (DT2) traités par des antidiabétiques oraux depuis moins de 5 ans. Un examen clinique et un bilan biologique ont été réalisés, dont un bilan rénal comportant le dosage de la créatinémie et de la micro-albuminurie des 24H (Alb). 88 patients ont bénéficié d’une épreuve d’effort (EE) à la recherche d’une ischémie myocardique silencieuse (IMS). Selon le résultat de l’EE, les patients ont été divisés en deux groupe IMS + et IMS -
Résultats |
L’âge moyen est de 56,5±10,8 et de 49,9±8,9 ans respectivement dans le groupe IMS + et IMS- (p=0,009) avec une majorité masculine. L’épreuve d’effort est revenue positive chez 18 patients soit une fréquence de l’IMS de 21 %. Le taux de créatinémie moyen est de 72,8±14,8, une (Alb) positive (30mg/24 h) et une macro-albuminurie (300mg/24 h) est retrouvée respectivement dans 28 % et 5 % des cas. La (Alb) moyenne est significativement plus élevée dans le groupe des diabétiques présentant une IMS et est positive chez un diabétique sur deux ayant une IMS contre un malade sur quatre sans IMS. Par ailleurs 35 % des DT2 micro-albuminuriques ont une IMS contre 15 % des sujets normo-albuminuriques
Discussion |
Une corrélation significative est retrouvée entre la (Alb) positive et l’IMS, résultats concordant avec ceux des autres études cliniques. La (Alb) est considérée comme un marqueur rénal d’une dysfonction endothéliale diffuse, et associée à une élévation des marqueurs de l’inflammation étant eux-mêmes des facteurs de risque vasculaires indépendants. Le dépistage de l’IMS est indiqué chez tout diabétique ayant une néphropathie diabétique albuminurique
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A86 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.