BK-virus is a very common polyomavirus in the global population, similar to the JC-virus responsible for Progressive Multifocal Leukoencephalopathy. BK-virus infections are an important diagnostic and therapeutic challenge in immuno-compromised patients, including: bone marrow transplant pediatric recipients in whom it may cause hemorrhagic cystitis, renal transplant recipients in whom it may cause interstitial nephropathy leading to graft loss, and in HIV infected patients in whom it may cause some types of encephalitis. Indeed, this poorly documented virus is responsible for infections with various clinical profiles, probably under-diagnosed, but could also be involved in the genesis of some cancers, especially cervix and prostate cancer. We reviewed the latest published data on this virus focusing on its possible pro-oncogenic properties. We also listed the diseases in which it is involved, with an emphasis on rare and insufficiently investigated entities. Finally, we studied the new tools available for diagnosis and treatment, and their importance in current practice.

Le BK-virus est un polyomavirus très répandu dans la population générale, proche du JC-virus responsable de la Leuco-encéphalopathie multifocale progressive. Dans un contexte d’immunodépression, les infections dont il est responsable représentent un problème diagnostique et thérapeutique important chez certains sujets, dont, entre autres : les enfants transplantés de moelle osseuse chez qui il entraîne des cystites hémorragiques, mais aussi les transplantés rénaux où il est responsable de néphropathies interstitielles pouvant conduire à la perte du greffon, et enfin les sujets infectés par le VIH pour lesquels il peut être impliqué dans certaines encéphalites. En effet, ce virus peu connu, est responsable d’infections aux profils cliniques variés, probablement sous diagnostiquées, mais serait aussi impliqué dans la genèse de certains cancers, notamment ceux du col de l’utérus et de la prostate. Nous revenons dans cette revue de littérature sur les connaissances les plus récentes à propos de ce virus et plus particulièrement sur son possible rôle pro-oncogène. Nous établissons aussi un panorama des pathologies dont il est responsable en insistant sur les entités rares insuffisamment recherchées. Enfin, nous étudions les nouveaux moyens diagnostiques et thérapeutiques disponibles, ainsi que leur implication en pratique courante.