Astronomical dark matter could be made of weakly interacting and massive particles. If so, these species would be abundant inside the Milky Way, where they would continuously annihilate and produce cosmic rays. Those annihilation products are potentially detectable at the Earth, and could provide indirect clues for the presence of dark matter species within the Galaxy. We will review here the various cosmic radiations which the dark matter can produce. We will examine how they propagate throughout the Milky Way and compare the dark matter yields with what pure astrophysical processes are expected to generate. The presence of dark matter substructures might enhance the signals and will be briefly discussed.

La matière noire astronomique pourrait être constituée de particules massives aux interactions évanescentes. Si tel était le cas, ces particules se retrouveraient en abondance au sein de la Voie Lactée où elles sʼannihileraient en permanence, produisant de multiples radiations cosmiques. Celles-ci sont éventuellement visibles de la Terre et constituent dès lors des sortes dʼempreintes spectrales, véritables signatures indirectes des candidats potentiels à la matière noire galactique. Dans cet article, nous passons en revue les différentes espèces cosmiques susceptibles dʼêtre produites, et comparons leur flux avec celui des radiations engendrées par les processus astrophysiques conventionnels. Lʼexistence de condensations de matière noire est brièvement discutée. Le taux dʼannihilation pourrait être amplifié au sein de telles structures, conduisant à des signatures indirectes plus intenses que dans le cas dʼun halo galactique lisse.