Devenir des enfants issus des techniques d’assistance médicale à la procréation - 29/04/13
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Résumé |
Depuis la naissance du premier enfant conçu par fécondation in vitro (FIV) (Louise Brown en 1978), il y a eu une augmentation constante et rapide du nombre de couples qui ont eu recours aux techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) pour difficultés de procréation. Plus de quatre millions d’enfants sont nés grâce à ces techniques de par le monde, correspondant à 2–3 % des naissances totales. Preuve qu’en un peu plus d’une génération nos sociétés occidentales ont parfaitement intégré ce mode de conception. Pourtant les conséquences et les risques de l’AMP à court et à long terme sur la santé des enfants sont toujours source d’interrogation. Comme nous allons le voir dans cet article de synthèse, bien qu’il existe de grandes difficultés méthodologiques pour ces évaluations, plusieurs études ont été mises en place pour apporter des éléments de réponses. D’après celles-ci, il apparaît exister après AMP une augmentation des risques de prématurité, d’hypotrophie, de mortalité néonatale, de malformations congénitales et de pathologies liées à l’empreinte par rapport à la population générale sans que l’on puisse réellement encore déterminer si c’est lié aux techniques d’AMP ou à l’infertilité des couples. Toutefois, l’incidence de ces problèmes relativement faible est rassurante de même que les données de l’enfance. Ces faits rassurants ne doivent pas faire oublier que certaines difficultés pourraient survenir plus tardivement à l’âge adulte. Il est donc nécessaire de garder une vigilance sur les effets à long terme de ces techniques.
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Since the birth of the first baby conceived by in vitro fertilization (IVF) 30 years ago (Louise Brown in 1978), there has been a rapid and constant increase in the number of couples using assisted reproductive technologies (ART). Around four million of children have been born from couples experiencing fertility problems, through the use of ART, comprising roughly 2–3 % of all births in Europe and U.S. That highlights that these modes of fertilization are now well assumed by our societies. However, several questions on health of these children remain to be elucidated. As evoked in this review, even if methodological limitations exist, numerous studies have reported increased risks of birth defects, like prematurity, foetal hypotrophy, neonatal complications, congenital malformations and epigenetic diseases among ART-conceived children as compared to naturally conceived children. Nowadays, it is difficult to determine if these increased risks found in ART infants are a consequence of the ART procedures or are inherent to the infertility problems per se. However, absolute risks remain moderate and reassuring as well as the data on follow-up into infancy and early childhood. Nevertheless, because the effects may occur at the adulthood, there is a need for long-term follow-up of children born after ART.
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Vol 20 - N° 5
P. 575-579 - mai 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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