Sinistralite des ureterorenoscopes souples. Évaluation du parc materiel d’un service universitaire - 30/10/14
Résumé |
Objectifs |
Évaluer les facteurs prédictifs de casse des urétérorénoscopes souples et de lésions du faisceau optique (par l’analyse de la perte de pixels).
Méthodes |
Étude rétrospective, monocentrique sur 393 interventions successives réalisées avec 4 urétérorénoscopes souples chez 302 patients dans un service hospitalier universitaire entre janvier 2009 et mars 2013. Nous avons analysé les facteurs liés au patient, à la pathologie, à la technique opératoire et au matériel. Nous avons réalisé une régression logistique univariée, puis une analyse multivariée selon la méthode de Backword sur les facteurs statistiquement significatifs en univariée.
Résultats |
Nous avons relevé 21 accidents majeurs (taux de casse de 5,34 %). Le seul facteur prédictif de sinistre statistiquement significatif fut la durée cumulée de temps opératoire depuis la dernière réparation (p=0,04, OR=1,001 [1–1,001]). Pour les lésions du faisceau optique entre les procédures (76 évènements), les paramètres apparaissant comme prédictifs étaient le modèle de l’urétérorénoscope (p=0,01, OR 2,558 IC 95 % [1,229–5,326]), l’utilisation d’instruments par la gaine de travail : laser ou pinces endoluminales. En per-opératoire (10 évènements), le nombre de chirurgie ouverte ou cœlioscopique (p=0,007, OR=3,105 ; IC 95 % [1,364–7,068]), la durée d’intervention (p=0,01, OR=1,023 ; IC 95 % [1,006–1,041] et la durée cumulée d’intervention (p=0,003, OR=1,001 ; IC 95 % [1–1,002]) apparaissaient statistiquement significatifs.
Conclusion |
Le seul facteur prédictif de sinistres du matériel était la durée cumulée de temps opératoire. Il n’a pas été mis en évidence de différence entre les différents urétérorénoscopes. C’est lors de la désinfection des endoscopes qu’ont lieu la majorité des lésions du faisceau optique.
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Vol 24 - N° 13
P. 795 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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