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Variabilité des pratiques de traumatologie rachidienne parmi les chirurgien français en 2013 - 24/01/15

Survey of French spine surgeons reveals significant variability in spine trauma practices in 2013

Doi : 10.1016/j.rcot.2014.10.021 
G. Lonjon a, , M. Grelat b, A. Dhenin c, C. Dauzac e, N. Lonjon d, C.K. Kepler f, A.R. Vaccaro f
a Service de chirurgie orthopédique, hôpital de Raymond-Poincaré, 104, avenue Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France 
b Service de neurochirurgie, CHU de Dijon, 21079 Dijon, France 
c Service de chirurgie orthopédique, hôpital Carremau, CHU de Nimes, 30000 Nîmes, France 
d Service de neurochirurgie, hôpital Guy-de-Chauliac, 34090 Montpellier, France 
e Service de chirurgie orthopédique, hôpital Beaujon, 100, avenue du Général-Leclerc, 92210 Clichy, France 
f 925, Chesnut Street, 5th Floor, PA 19107 Philadelphia, États-Unis 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Saturday 24 January 2015
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Introduction

La mise en commun des connaissances et des pratiques lors des Congrès français sur la chirurgie du rachis a mis en évidence une variabilité entre les différentes « écoles » de chirurgie et entre les deux spécialités (orthopédie et neurochirurgie). Cette variabilité semble maximale dans le cadre de la traumatologie rachidienne.

Objectifs

Objectiver cette différence de pratiques par la mise en place d’un questionnaire basé sur un cas fictif de traumatologie du rachis. Évaluer l’état de la littérature pour les pratiques les plus variables. L’hypothèse étant que cette variabilité est due à une absence de recommandations forte dans le domaine de la chirurgie du rachis.

Méthodes

Le cas présentait un homme de 31 ans qui avait une fracture de L1, avec comme seul symptôme neurologique, des paresthésies dans les cuisses. Les chirurgiens recevaient le cas suivi de quatorze questions sur la prise en charge du malade de son entrée à son suivi tardif. Pour chaque question, le chirurgien avait à choisir parmi 5 possibilités de réponses. L’index de variabilité qualitative (IQV) objectivait les différences (IQV=0 : pas de variabilité, IQV=1 : maximum de variabilité). Le chirurgien remplissait à la fin un petit questionnaire sur ses caractéristiques personnelles (sexe, âge, niveau, volume d’activité, type de centre).

Résultats

Sur 405 chirurgiens invités à participer, 200 chirurgiens ont participé. Les variabilités les plus importantes (IQV>0,9) étaient retrouvées pour les questions : sur la nécessité de faire un IRM en urgence (IQV=0,93), sur le degré d’urgence à opérer le patient (IQV=0,93), sur la nécessité de rechercher un fusion osseuse avec une greffe (IQV=0,93), sur l’intérêt d’un corset en postopératoire (IQV=0,93) et sur l’intérêt d’enlever le matériel chez un patient asymptomatique (IQV=0,93). Deux questions étaient, en revanche, peu débattues (IQV<0,5) : la question sur la nécessité d’opérer ce patient (IQV=0,42) et le fait de faire un voie d’abord postérieure première (IQV=0 .36). L’âge du chirurgien, sa spécialité, son volume d’activité et le type de centre dans lequel il travaille sont autant de facteurs influençant ses pratiques. L’état de la littérature sur les questions les plus débattues était généralement pauvre.

Conclusion

La variabilité des pratiques entre les chirurgiens du rachis français en traumatologie est importante. Peu de recommandations dans ce domaine peuvent expliquer ces variabilités.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Chirurgie rachidienne, Traumatologie rachidienne, Prise de décision en chirurgie


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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