Échec de maintien dans l’emploi : cas de mise en invalidité et la retraite anticipée pour maladies chroniques - 02/06/16
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Résumé |
Introduction |
Selon les rapports récents de l’OMS, loin de se limiter aux régions développées, les maladies chroniques ne cessent d’augmenter avec une charge de morbidité qui attendrait en 2020, 57 % des décès dans le monde. Ces affections, de longue durée, évolutives entraînent une dégradation de la qualité de vie, s’associent à des complications graves de la santé, avec un handicap qui est parfois en cause d’une désinsertion socioprofessionnelle. Notre actuel travail a comme objectif d’évaluer la prévalence d’arrêt prématuré de l’activité professionnelle parmi les patients atteints de pathologies chroniques avec mise en invalidité ou à la retraite anticipée et de dresser le profil médical et socioprofessionnel de ces assurés.
Méthodologie |
Étude rétrospective, exhaustive, des accords de mise en invalidité (INV) ou à la retraite anticipée (RA) pour pathologies chroniques, octroyés par la commission médicale régionale du centre tunisien sur la période d’un an. Les données – recueillies à partir des dossiers médicaux de la commission – étaient relatives aux caractéristiques socioprofessionnelles, médicales et administratives (109 items).
Résultats |
Au total, 523 accords ont été staffés dont les deux tiers pour des adhérents au régime général. L’âge moyen était de 52±6ans (23–64ans) et le sex-ratio de 1,77. Le secteur professionnel le plus concerné a été le textile-confection (31 %). La demande a été incitée par des pathologies ostéo-articulaires dans 31,16 % des cas avec prédominance des lombosciatalgies invalidantes (32 cas) ; suivis par les pathologies cardiovasculaires dans 28,48 % des cas, prédominées par les cas de HTA compliquée (67 cas), les rythmopathies (37 cas) et les coronaropathies ; (26cas) ; ainsi que par les endocrinopathies dans 23,9 %, notamment les cas de diabète compliqué (105 cas) et les pathologies neuropsychiatriques dans 20,65 % des cas. Un arrêt de travail précédant l’accord de mise en invalidité ou à la retraite anticipée a été noté auprès de 73 % des assurés avec une durée moyenne de 3,08±1,1ans et une corrélation statistique entre la nature de la pathologie et la durée de ces arrêts. Le médecin prescripteur à été le médecin de famille dans pratiquement un cas sur cinq. Le taux d’IPP moyen proposé dans les CMI a été de 61,2±12,7 % sans différence significative en fonction de la nature de la pathologie.
Conclusion |
Les mises en INV ou à la RA-UPO pour pathologie chronique sont fréquentes au centre tunisien touchant des patients relativement jeunes et imposant une meilleure prise en charge de ces pathologies, un dépistage plus précoce et une approche plus globale de leur prévention.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Maladies chroniques, Invalidité, Usure prématurée, Retraite anticipée
Plan
Vol 77 - N° 3
P. 403-404 - juin 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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