Controverses sur le rôle des conflits vasculaires dans la névralgie trigéminale classique : arguments contre versus pour - 18/03/17
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
La décompression vasculaire microchirurgicale (DVM) est devenue pour beaucoup la première option du traitement neurochirurgical de la névralgie trigéminale (NT) classique réfractaire. Récemment, dans Neurosurgery, K. Burchiel a donné un argumentaire, statuant : « pour moi, il existe de multiples évidences que le conflit neurovasculaire (CNV) n’est ni nécessairement ni par essence la cause de la névralgie », argumentaire qui est le suivant. Au total, 28,3 % des patients n’avaient pas de CNV, ni à l’IRM/ARM, ni à l’exploration chirurgicale. Moins de 50 % des NT bilatérales ne s’accompagnaient pas de CNV bilatéraux. Les NT sans CNV étaient plus fréquentes jeune (p=0,007) et dans le sexe féminin (sex-ratio 3:1). Dix-sept pour cent des patients–témoins asymptomatiques avaient une image de CNV. Enfin, les récurrences après DVM considérée comme complète s’additionnant au taux de 4 %/an lui font conclure que les effets de la DVM sont vraisemblablement liés au traumatisme opératoire et/ou une altération chronique de la racine, ce que postulait Adams en 1989.
Matériel et méthodes |
À cet argumentaire peuvent être opposées nos observations sur 1500 patients ayant eu une exploration, du pont au Cavum de Meckel, à la recherche de compressions multiples et une décompression le plus souvent par transposition.
Résultats |
Les analyses KM montrent qu’avec la technique utilisée la probabilité d’une sédation complète sans médicaments et durable à 15ans est de 88,1 et 96,6 % pour les grades II et III de compression (p=0,001), avec passée la troisième année, une courbe sans décroissance attestant de la stabilité du résultat. Les résultats étaient meilleurs lorsque le matériel interposé n’était pas néo-compressif (p=0,05).
Conclusion |
De nos résultats, il ressort que si le CNV n’explique pas toutes les NT dites classiques, ni même n’est vraisemblablement pas le seul facteur responsable, lorsqu’il existe ; il constitue néanmoins une cause fréquente et éminemment chirurgicale de la névralgie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 63 - N° 1
P. 45-46 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?