L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est aujourd'hui une des modalités d'imagerie les plus utilisées pour l'imagerie diagnostique en radiologie. Le caractère non invasif, la résolution potentielle élevée, la capacité à réaliser des examens volumiques corps entier et la richesse des contrastes sont des atouts incontestables de cette technique. Afin de s'affranchir des mouvements physiologiques, et de pouvoir caractériser des phénomènes de plus en plus rapides, il a été nécessaire d'accélérer les processus d'acquisition des images. Le présent article vise à présenter simplement sur le plan physique et technologique les principales stratégies mises en œuvre pour réduire la durée d'acquisition des images. Après avoir rappelé le rôle des principaux paramètres définissant le temps d'acquisition des images, l'article présente les principales méthodes d'accélération basées d'une part sur la diminution de la quantité de données acquises (plan de Fourier) et d'autre part sur la réduction du temps de répétition (TR) ou l'augmentation de la quantité d'information échantillonnée par TR. Pour chaque stratégie envisagée, l'article expose les conséquences sur la qualité de l'image. La dernière stratégie d'accélération exposée est l'amélioration du rapport signal sur bruit des images. Cet accroissement peut se faire par augmentation du signal ou par réduction du bruit et permet de limiter le nombre d'acquisitions indispensables à l'obtention des images. Dans la conclusion, l'article évoque de nouvelles perspectives susceptibles de révolutionner dans un proche avenir les processus d'acquisition des images.