Sommario

Questions - 20/11/12

Doi : 10.1016/B978-2-294-71149-7.00040-7 


Cas clinique 1
Un patient de 41 ans, ancien usager de drogue, est admis pour une hématémèse. Son état circulatoire est rapidement et facilement stabilisé. Il a été antérieurement victime de plusieurs traumatismes ayant nécessité un traitement purement orthopédique. Il est en bon état général. Son poids n’a jamais dépassé 75kg, il mesure 1,80m. Il y a une température normale, une dilatation nette des veines sous-cutanées épigastriques, une ascite de volume modéré, un astérixis sans trouble des fonctions supérieures. Les tests sanguins montrent : créatinine 150 μmol/L, natrémie et kaliémie normales, polynucléaires neutrophiles 10 000/mm3, hémoglobine 10,5g/dL, ALAT 2N, ASAT 4N, phosphatases alcalines 1,8N, GGT 25N, taux de Quick 55 %, bilirubine 38 μmol/L, SaO2 98 %.


Questions

A
Quel est votre diagnostic pour l’atteinte hépatique (sans parler de la cause). Justifiez. Quels arguments pensez-vous nécessaires d’obtenir pour l’établir formellement?
B
Quelles sont les causes les plus probables de cette maladie du foie. Classez-les par ordre de probabilité et donnez vos arguments.
C
Quelles recherches demandez-vous pour établir la cause de la maladie du foie?
D
Une endoscopie est effectuée. Quels arguments rassemblez-vous pour vous assurer du diagnostic de rupture de varices œsophagiennes?
E
Quels co-facteurs auraient pu provoquer l’hématémèse?
F
Un traitement par propranolol est proposé par le spécialiste. Quelles recommandations faites-vous au malade pour diminuer le risque de récidive de l’hémorragie?
G
Le patient revient 3 mois plus tard, avec une ascite tendue et un ictère, une confusion et un astérixis. La température est de 38,1°C. Les transaminases sont à la limite supérieure des valeurs normales. GGT 4N, bilirubinémie 55 μmol/L, phosphatases alcalines 1,5N. Il n’a pas pris d’autre médicament que le propranolol. Quelle est la définition de l’astérixis? Quelles en sont les causes? Quelle évolution peut prendre le trouble en cause?
H
Quelles affections sont possibles pour expliquer ce tableau? Classez par ordre de probabilité.
I
Quelles recherches faites-vous effectuer pour l’établir?
J
La ponction d’ascite montre : polynucléaires 550/mm3, lymphocytes 75/mm3, autres cellules 65/mm3; protides 12g/L. L’examen direct et la culture du liquide d’ascite ne montreront pas de germe. Quels diagnostics sont possibles? Justifiez.
K
Que recherchez-vous?


Cas clinique 2
Un patient de 52 ans consulte pour une augmentation du volume abdominal et un œdème des chevilles. Les antécédents se résument à une fracture de jambe opérée il y a 28 ans avec la notion d’une transfusion, une consommation d’alcool estimée à 80g/j depuis 30 ans, et une appendicectomie. À l’examen clinique, on note : une distension abdominale, une matité déclive des flancs et des œdèmes des membres inférieurs. Le poids est de 78kg contre 71kg habituellement. Il existe un ictère conjonctival, une érythrose palmaire et 4 angiomes stellaires sur le thorax.
Biologiquement, on note :
NFS : hémoglobine : 12,5g/dL, leucocytes : 4 200/mm3 dont 24 % de polynucléaires neutrophiles, plaquettes = 145 000/mm3;
ASAT = 180 UI/L (normale < 40), ALAT = 95 UI/L (normale < 40), gamma-GT = 298 UI/L (normale < 40), phosphatases alcalines = 93 UI/L (normale < 130), bilirubinémie = 52 μmol/L (normale < 17), dont 43 μmol/L de bilirubine conjuguée;
TP : 53 %; facteur V = 58 % et INR à 1,8.


Questions

A
Quel est votre diagnostic clinique? Argumentez votre réponse avec les éléments cliniques fournis.
B
Commentez les anomalies biologiques.
C
Compte tenu des antécédents du patient, quelles explorations biologiques demandez-vous pour préciser le diagnostic étiologique?
D
Donnez les principes du traitement à mettre en œuvre.
E
Après le traitement que vous avez institué, le patient perd du poids et son périmètre abdominal diminue. Environ 3 semaines plus tard, il consulte pour une tuméfaction ombilicale de 2–3cm de diamètre, dure, très sensible et irréductible à la pression. Il n’y a pas de troubles digestifs. Quel diagnostic évoquez-vous pour cette tuméfaction? Quel en est le contenu le plus probable?
F
Le patient a été opéré en urgence de cette tuméfaction et réalimenté au 2e jour post-opératoire. L’évolution est marquée par l’apparition au 4e jour post-opératoire d’une nouvelle prise de poids (+ 6kg), d’une distension abdominale et de l’extériorisation d’environ 700mL de liquide citrin par la cicatrice. Le patient est apyrétique et le transit est conservé. Quel(s) diagnostic(s) évoquez-vous?
G
Biologiquement, on note une hyperleucocytose croissante (12 000 leucocytes/mm3 au 2e jour post-opératoire et 15 000 leucocytes/mm3 au 4e jour post-opératoire). Vous suspectez une infection bactérienne. Quel en est le site le plus probable et quel examen doit être réalisé pour le confirmer?
H
Sur cet examen, quel(s) critère(s) confirme(nt) le diagnostic?
I
Quel est le principe du traitement à instituer?
J
Malgré ce traitement et une perfusion intraveineuse de 1 500mL/j de cristalloïdes, une insuffisance rénale apparaît avec une oligurie (diurèse : 400mL/24h), une élévation de la créatininémie à 250 μmol/L, et une natriurèse inférieure à 5mEq/L. Quel est votre diagnostic concernant cette insuffisance rénale? Quels sont les principes de son traitement?
K
Le patient se plaint de douleurs au niveau de la cicatrice. On initie une prescription de morphiniques en patch et une benzodiazépine anxiolytique à la dose habituellement recommandée. Vingt-quatre heures plus tard, le patient présente des troubles de la vigilance. Il n’a pas de réponse aux consignes verbales. Il a une réponse motrice adaptée aux stimulations nociceptives. L’examen neurologique ne met pas en évidence de signe de localisation. Quel est votre diagnostic concernant les troubles de la vigilance? Quels sont les principes thérapeutiques à mettre en œuvre?


Cas clinique 3
Une femme de 20 ans consulte pour des vomissements intermittents avec douleurs épigastriques depuis 1 mois. Il s’agit de vomissements d’aliments fétides post-prandiaux tardifs (3–6 h après le repas) dont la fréquence a augmenté les derniers jours et qui soulagent partiellement les douleurs. La malade a déjà eu des symptômes du même type il y a 2 ans d’une durée de 2 semaines. Ils ont cessé avec un traitement par un inhibiteur de la pompe à protons.


Questions

A
Quelle est votre première hypothèse diagnostique (une seule)? Justifiez.
B
Qu’allez-vous chercher à l’interrogatoire et à l’examen clinique pour confirmer le diagnostic, trouver sa cause, juger du retentissement de ces vomissements?
C
La patiente a perdu 6kg en 1 mois (elle pèse actuellement 44kg pour une taille de 1,64m). Quel est votre diagnostic nutritionnel? Justifiez.
D
L’endoscopie digestive haute montre une muqueuse duodénale très inflammatoire, avec de multiples ulcérations. Les biopsies duodénales montrent un infiltrat riche en lymphoplasmocytes, une désorganisation de l’architecture de la muqueuse, des ulcérations et des granulomes épithélioïdes et gigantocellulaires. La recherche d’Helicobacter pylori sur des biopsies antrales et fundiques est négative. Le diagnostic évoqué est celui de maladie de Crohn. Il n’y a pas d’autres signes cliniques. Quelles explorations complémentaires biologiques proposez-vous? Justifiez.
E
Au terme des explorations, l’atteinte digestive apparaît limitée au grêle proximal. La patiente est traitée par oméprazole 20mg/j et prednisone 50mg/j par voie orale. Elle est perdue de vue. Trois ans plus tard, elle consulte pour des douleurs abdominales périombilicales rapportées par l’imagerie à une sténose du grêle médian. Elle est restée traitée par prednisone depuis 3 ans à des doses oscillant entre 10 et 30mg/j. L’indication opératoire est retenue et le chirurgien réalise une entérectomie de 30 cm emportant la zone pathologique. Sept jours plus tard, alors que les suites opératoires paraissaient simples, avec une réalimentation progressive dès le quatrième jour, la patiente se plaint de nausées, quelques vomissements, des douleurs abdominales diffuses modérées et d’une grande fatigue. L’examen clinique est normal, la patiente apyrétique. Pas d’hyperleucocytose ni de syndrome inflammatoire. Natrémie 130mmol/L, kaliémie 5,5mmol/L, glycémie 3,5mmol/L, créatininémie 90 micromol/L. La tomodensitométrie abdomino-pelvienne ne montre pas d’anomalie, notamment pas d’abcès. Quelle est votre principale hypothèse diagnostique? Justifiez. Aurait-elle pu être prévenue? Comment en faire le diagnostic?


Cas clinique 4
Une femme de 51 ans est hospitalisée pour des douleurs abdominales intenses de début brutal, apparues à 15 heures, accompagnées initialement de vomissements puis d’un arrêt des gaz. Les douleurs ont débuté dans la région épigastrique puis ont rapidement diffusé à tout l’abdomen. À l’examen, on constate que l’abdomen est discrètement ballonné, spontanément douloureux. Il existe une contracture abdominale généralisée. Au toucher rectal, on déclenche une douleur au cul-de-sac de Douglas. L’état général est bon. La température est de 37,7 °C, pression artérielle 95/55mmHg, fréquence cardiaque : 90/min.
Son principal antécédent est une arthrose de hanche douloureuse traitée épisodiquement par AINS et paracétamol. Elle n’a pas d’antécédent d’ulcère. Elle a été appendicectomisée dans l’enfance. Elle est ménopausée depuis 2 ans. Elle ne fume pas et boit peu d’alcool.
Ionogramme sanguin et créatininémie sont normaux. Globules blancs : 9 000/mm3 dont 80 % de polynucléaires neutrophiles, pas d’anémie, TP : 88 %.


Questions

A
Quel diagnostic évoquez-vous en premier. Quelle en est l’origine la plus probable? Justifiez.
B
Quelles explorations complémentaires sont nécessaires au diagnostic? Justifiez.
C
Votre hypothèse est confirmée, quelle conduite à tenir immédiate allez-vous proposer (soyez précis)? Quelle surveillance mettez-vous en place par la suite?
D
Quels sont les 2 facteurs favorisant la maladie causale les plus probables? Comment allez-vous les chercher?
E
Cette complication aurait-elle pu être prévenue dans le cas précis de cette malade? Justifiez.
F
Tous les facteurs favorisants ayant été écartés, six mois plus tard, alors que le traitement est arrêté depuis 1 mois, une gastroscopie est refaite en raison de douleurs épigastriques. Il existe un ulcère bulbaire et des érosions bulbaires et du deuxième duodénum. Quelles hypothèses diagnostiques formulez-vous?


Cas clinique 5
Une femme de 60 ans consulte pour des douleurs chroniques du flanc droit associées à une constipation et des épisodes récurrents de ballonnement abdominal. La symptomatologie est ancienne. Auparavant, les douleurs étaient améliorées par l’émission de selles dures et majorées par le stress. Les douleurs avaient conduit à la réalisation d’une coloscopie 12 ans auparavant. L’examen s’était révélé normal. La symptomatologie s’est modifiée depuis quelques mois puisque les douleurs sont devenues plus fréquentes et les selles plus souvent diarrhéiques. La malade n’a pas constaté d’émissions anormales dans les selles. Elle se sent un peu fatiguée. L’examen clinique est sans particularité. Le bilan biologique de routine donne les résultats suivants : globules rouges : 3,2 T/L, volume globulaire moyen : 79 μ3, hémoglobine : 7,2g/dL, globules blancs : 7 900G/L, polynucléaires neutrophiles : 80 %, plaquettes : 480 000, CRP : 30mg/L.


Questions

A
Que vous évoque le tableau douloureux chronique ancien du flanc droit?
B
Les faits récents vous inquiètent-ils? Justifiez.
C
Quelle est votre attitude?
D
Si votre diagnostic explicatif des faits récents est confirmé, comment complétez-vous le bilan pré-thérapeutique?
E
Quels conseils donnez-vous alors aux enfants de cette patiente?


Cas clinique 6
Un homme de 70 ans est adressé en urgence pour une hématémèse de sang rouge avec malaise.
À l’arrivée, le malade est pâle, fatigué, dyspnéique. Le pouls est à 90/min; la pression artérielle à 100/50. L’examen abdominal est sans particularité. Le toucher rectal révèle un melaena.
L’interrogatoire vous apprend que le malade a un antécédent d’ulcère gastrique 10 ans auparavant. Il a été traité récemment, pendant 15 jours, par piroxicam (anti-inflammatoire) pour des lombalgies qui sont habituelles chez lui. Il est traité par clopidogrel depuis 3 ans pour un accident ischémique transitoire.
L’hémoglobine est à 6,8g/dL.


Questions

A
Quelle est votre attitude initiale?
B
L’endoscopie digestive haute révèle une ulcération profonde de la région de l’angle gastrique, siège d’une suffusion hémorragique. Quelle surveillance instaurez-vous dans les heures qui suivent l’admission?
C
Quelle est votre attitude vis-à-vis de l’ulcère?
D
Dans quelle(s) circonstance(s) pourriez-vous être conduit à discuter une intervention chirurgicale d’hémostase?
E
Pouvait-on réduire le risque d’hémorragie digestive chez ce patient?


Cas clinique 7
Un homme de 35 ans, fumeur (15 paquets/année) consulte pour des accidents dysphagiques (blocages alimentaires) évoluant depuis 4 à 5 ans et de plus en plus fréquents. Initialement, la dysphagie concernait seulement les liquides et était intermittente. Elle s’est aggravée progressivement et concerne désormais les liquides et les solides et survient à chaque repas. Elle s’associe à des régurgitations alimentaires au moins hebdomadaires et à une toux nocturne. Depuis le début des symptômes, le patient a perdu 3 kilos.


Questions

A
Que vous évoque cette symptomatologie?
B
Que proposez-vous comme stratégie d’exp- loration?
C
Si votre diagnostic est confirmé, quelle est votre attitude thérapeutique?
D
En l’absence de traitement, quels seraient les risques évolutifs?


Cas clinique 8
Un homme de 42 ans consulte pour des brûlures rétro-sternales ascendantes post-prandiales associées à des régurgitations alimentaires intermittentes, sans autre symptomatologie digestive. La symptomatologie s’est majorée de façon récente parallèlement à la prise rapide de 6kg (poids : 92kg pour 1,75 m). L’homme décrit également une toux nocturne récente.


Questions

A
Quelle(s) exploration(s) vous semble(nt) nécessaire(s) devant cette symptomatologie digestive? Quelles sont vos propositions thérapeutiques?
B
Comment interprétez-vous la toux nocturne?
C
Votre malade revient car la symptomatologie ne s’est pas améliorée. Que faites-vous?
D
L’endoscopie œso-gastro-duodénale met en évidence une ascension de la ligne Z et la présence d’une zone circonférentielle de muqueuse glandulaire sur les 5 derniers cm de l’œsophage au-dessus du diaphragme. Les biopsies à ce niveau mettent en évidence une métaplasie intestinale. Quel est votre diagnostic et que faites-vous?
E
Le malade n’a pas suivi vos conseils et a été perdu de vue. Il revient 6 ans plus tard à cause d’une sensation de blocage rétro-sternal pour les bouchées solides. Quelles sont vos hypothèses diagnostiques?


Cas clinique 9
Une femme de 55 ans consulte pour la majoration d’une douleur abdominale existant depuis 10 ans, non soulagée par des pansements intestinaux. La douleur qui est surtout de topographie iliaque gauche, est devenue quasi-permanente. Elle est augmentée par la fatigue et le stress. Elle est toujours soulagée par l’émission d’une selle. Il existe aussi une constipation ancienne et tenace qui se traduit par une difficulté à obtenir chaque jour une exonération satisfaisante alors que le besoin exonérateur est présent. Cette difficulté conduit à des efforts de poussée répétés.
L’état général est conservé (poids 75kg; taille 1,72 m). L’examen clinique révèle seulement une sensibilité de la fosse iliaque gauche, sans masse. Le toucher rectal fait une heure après une exonération note la présence de matières non sanglantes assez abondantes dans l’ampoule rectale.
La patiente s’inquiète car son père âgé de 75 ans vient de se faire diagnostiquer un cancer du rectum métastasé.


Questions

A
Comment interprétez-vous le tableau douloureux abdominal décrit par cette patiente?
B
Faites-vous faire des examens complémentaires?
C
Comment interprétez-vous la constipation de cette patiente (argumentez)?
D
Y a-t-il des explorations spécifiques à envisager pour cette constipation?
E
Quel traitement prescrivez-vous pour soulager la douleur abdominale?


Cas clinique 10
M. M., âgé de 63 ans, vous est adressé en consultation par son médecin généraliste, pour une élévation modérée des transaminases. Cette élévation des transaminases a été constatée la première fois il y a 1 an lors d’un bilan de santé systématique, elle est modérée (2 fois la normale supérieure), et prédomine sur les ALT.
M. M. a une hypertension artérielle traitée depuis 5 ans par du propanolol (Avlocardyl LP® 160mg/j), il pèse 92kg pour une taille de 1,65 m avec un périmètre abdominal de 1,05 m. Il n’a pas de consommation de tabac ou d’alcool.
Le bilan biologique réalisé à jeun est le suivant :
glycémie : 10mmol/L;
triglycérides : 2,2mmol/L;
HDL cholestérol : 0,8mmol/L;
LDL cholestérol : 2mmol/L;
ALT : 85 UI/L (N < 40);
AST : 68 UI/L (N < 35);
GGT : 125 UI/L (N < 40);
PAL 100 UI/L (N < 120);
bilirubinémie totale 10 μmol/L;
taux de prothrombine : 100 %;
créatininémie : 85 μmol/L.
Une échographie abdominale montre un foie homogène aux contours réguliers, et hyperéchogène dans son ensemble, une veine porte perméable, l’absence de nodule hépatique (//www.em-consulte.com/article/768455/images/f0010).


Questions

A
Quel diagnostic principal évoquez-vous?
B
Quelles sont les principales causes possibles à l’élévation des transaminases, et comment les recherchez vous?
C
La recherche de toutes les causes dont la nature peut être précisée par un prélèvement sanguin est négative. Une ponction biopsie hépatique a été réalisée et montre : une stéatose macrovésiculaire; des lésions nécrotico-inflammatoires lobulaires constituées d’un infiltrat inflammatoire et d’une ballonisation des hépatocytes; une fibrose minime centro-lobulaire. Quel diagnostic retenez-vous?
D
Quelles sont les conditions associées à cette pathologie?
E
Quels examens demandez-vous compte tenu de la découverte du diabète?
F
Quelles sont vos recommandations thérapeutiques et de surveillance?


Cas clinique 11
Un homme de 69 ans est hospitalisé pour amaigrissement de 15kg en 4 mois (de 80kg à 65kg). Cet amaigrissement semble lié à l’apparition d’une dysphagie aux solides rapidement évolutive. Depuis deux semaines, il ne s’alimente qu’avec des liquides.
Depuis son cancer de la langue, il y a 3 ans, il a cessé de fumer mais garde une consommation d’alcool (20g/24h).
L’examen clinique ne trouve pas d’adénopathie périphérique, il existe une circulation veineuse collatérale abdominale porto-cave mais pas d’angiomes stellaires.


Questions

A
Quel diagnostic vous semble le plus probable?
B
Quel examen (une seule réponse) demandez-vous pour confirmer le diagnostic?
C
Quels examens demandez-vous pour préciser le stade de la maladie? Faut-il chercher des maladies associées et comment?
D
Quels examens demandez-vous pour juger de l’état du malade en vue des traitements à envisager?
E
En l’absence d’extension à distance, quel sera probablement le traitement proposé en réunion de concertation pluridisciplinaire et pourquoi?
F
Avant de débuter le traitement, quelle mesure est à mettre en place rapidement?


Cas clinique 12
Une femme de 52 ans vous consulte et demande la réalisation d’une coloscopie sous anesthésie. Elle signale depuis environ 5 ans des douleurs abdominales fluctuantes, siégeant dans la fosse iliaque gauche puis irradiant à tout l’abdomen, à type de spasmes assez brefs associés à une sensation de gêne permanente et de ballonnement abdominal. La douleur s’améliore lors des périodes de repos et les vacances. La malade a un transit fait d’une selle tous les 2 à 3 jours environ, difficile à émettre. Enfin, de manière intermittente, elle signale l’existence de traces de sang sur le papier lors de l’essuyage après la selle. Un lavement baryté effectué 3 ans auparavant montre cet aspect (//www.em-consulte.com/article/768455/images/f0015).
Elle a comme antécédent une hypothyroïdie d’origine indéterminée, diagnostiquée 6 ans auparavant, nécessitant une prise d’hormones thyroïdiennes au long cours. Son père est décédé à l’âge de 59 ans d’un cancer du côlon. Elle est secrétaire, ne fume pas et ne boit pas d’alcool, elle n’a pas d’enfant. Elle mesure 1,63 m pour 59kg (poids stable), la TA est de 120/80mmHg, le pouls est de 65. L’examen clinique montre un abdomen souple légèrement sensible en fosse iliaque gauche, sans défense ni contracture. Le toucher rectal est normal, l’examen proctologique montre une marisque et des hémorroïdes internes.


Questions

A
Quelle anomalie montre le lavement baryté?
B
Quelle hypothèse diagnostique retenez-vous pour ces troubles digestifs chroniques? Sur quels arguments?
C
Sur quels arguments une coloscopie vous paraît-elle justifiée?
D
Prescrivez-vous d’autres examens complémentaires avant la coloscopie pour explorer ses symptômes (en dehors du bilan pré-anesthésique)? Justifiez votre réponse.
E
La coloscopie confirme l’aspect noté sur le lavement baryté. Cette découverte modifie-t-elle votre diagnostic? Justifiez votre réponse.
F
Quel traitement proposez-vous?


Cas clinique 13
Un homme de 52 ans, atteint d’une cirrhose éthylique histologiquement prouvée, est hospitalisé pour une décompensation œdémato-ascitique. Son poids a augmenté de 10kg en 8 jours. On note dans ses antécédents un éthylisme chronique évalué à 150g d’alcool pur par jour depuis l’âge de 32 ans, un tabagisme à 45 paquets-années et une hépatite A à l’âge de 40 ans.
À l’examen on note les éléments suivants :
température : 37,1°C; poids : 77kg; taille : 1,65 m;
abdomen proéminent avec matité des flancs, mobile aux changements de position; circulation veineuse collatérale importante; nombreux angiomes stellaires;
absence d’astérixis, absence d’ictère;
toucher rectal normal;
œdèmes des membres inférieurs;
déficit des sensibilités profonde et superficielle aux membres inférieurs en chaussette; absence de réflexe achilléen.
Le reste de l’examen physique est sans particularité.
Le bilan biologique montre :
Hb = 11g/100 mL; Ht = 37 %; VGM = 104 μ3; GB = 8 700/mm3; plaquettes = 110 000/mm3;
Na+ = 137mmol/L; K+ = 3,7mmol/L; HCO3− = 26mmol/L;
Urémie = 5,7mmol/L; créatininémie = 81 μmol/L; glycémie = 5,1mmol/L;
Protidémie = 64g/L dont 32g/L d’albumine;
ASAT = 75 U/L (N < 40); ALAT = 55 U/L (N < 40); phosphatases alcalines = 75 U/L (N < 80); gamma-GT = 95 U/L (N < 37); bilirubine totale = 22μmol/L dont 5mmol/L de bilirubine conjuguée;
taux de prothrombine = 48 %.


Questions

A
Quelles sont vos mesures thérapeutiques?
B
Comment surveillez-vous ce traitement?
C
Quelles sont les contre-indications biologiques aux divers diurétiques chez un patient ayant une cirrhose?
D
Au cours de l’hospitalisation, le patient développe une fièvre à 38,6 °C. Vous suspectez une infection du liquide d’ascite. Comment confirmer ce diagnostic?
E
Quel traitement supplémentaire devez-vous alors ajouter?
F
Devez-vous pratiquer une ponction d’ascite de contrôle? quand? avec quel objectif?


Cas clinique 14
Mme X., 60 ans, jusque-là en bonne santé consulte car elle est constipée depuis 2 mois, et récemment elle a constaté du sang rouge dans ses selles. Cela l’inquiète, d’autant plus que son père est mort d’un cancer colique à l’âge de 75 ans. Elle ne prend pas de médicament, et boit environ {1/2} L de vin par jour.
L’examen physique est normal, en particulier le toucher rectal. Biologie : Hb:12g/100mL; GR : 3,5 M/mm3; VGM 75 μ3; gamma-GT : 65 UI (n jusqu’à 45); phosphatases alcalines : 110 UI (n jusqu’à 120); TP : 100 %; bilirubine : 10mmol/L.
Une coloscopie a mis en évidence une tumeur sigmoïdienne rendant délicate la progression du coloscope au-delà. Les biopsies ont confirmé le diagnostic d’adénocarcinome bien différencié. Le reste du cadre colique et le rectum étaient indemnes de lésion.
Le bilan pré-opératoire ne met pas en évidence de métastases ni de contre-indication à une intervention. On pratique une hémicolectomie gauche avec rétablissement de la continuité. L’examen de la pièce révèle que la tumeur dépasse la séreuse sans envahir les organes de voisinage et que 3 ganglions sur les 10 prélevés sont envahis.


Questions

A
Décrivez la préparation et la réalisation de la coloscopie.
B
Pourquoi avoir exploré tout le côlon par coloscopie alors que le diagnostic de cancer sigmoïdien était fait? Si la coloscopie totale avait été impossible, quelle était l’alternative?
C
Décrivez le bilan pré-opératoire. Justifiez vos réponses.
D
Comment est appelé ce stade dans la classification TNM? Dans la classification AJCC?
E
Un traitement complémentaire est-il nécessaire? Si oui le(s)quel(s)?
F
Pourquoi et comment allez-vous surveiller la patiente?


Cas clinique 15
Monsieur J., 55 ans, consulte pour un nodule hépatique découvert en échographie. Il a pour antécédent une hépatite virale C post-transfusionnelle (en 1972). Un bilan fait en en 2005 montrait : ASAT > ALAT (3N). Hb : 10,5 G/dL et 105 000 plaquettes. Sur une biopsie hépatique, le score Métavir était alors de A2F4. En échographie, le foie était homogène. Un traitement antiviral a été proposé mais a échoué. Monsieur J. est porteur d’une HTA traitée par Celectol®, d’un diabète sous régime seul. Alcool : 60g/j jusqu’en 2005, arrêté depuis. Tabac : 40 PA.
Il a une surveillance tous les ans par dosage de l’alpha-foetoprotéine et dosage de transaminases.
En 2008, on découvre fortuitement un nodule hépatique hypoéchogène de 28mm lors de l’échographie.
Patient asymptomatique. Examen clinique normal en dehors d’un bord hépatique inférieur dur et de 5 angiomes stellaires thoraciques.
Biologie : Hb : 10,5g/dL; 4 200 GB; 96 000 plq; TP 69 %; bilirubine totale 25mmol/L; albumine 36g; ASAT 3,5N; ALAT 5N; PAL N; GGT 3N; alpha fœtoprotéine 25 ng/mL (Nle < 7).


Questions

A
Quel diagnostic vous paraît le plus probable pour ce nodule du foie? Quels sont vos arguments?
B
La surveillance faite jusqu’ici vous paraît-elle optimale?
C
Quel(s) examen(s) proposez-vous pour confirmer votre diagnostic du nodule?Les résultats suivants vous sont apportés : scanner du foie : pas d’autre lésion suspecte; scanner du thorax : pas de lésion suspecte; endoscopie digestive haute : varices œsophagiennes de grade III avec signes rouges; scintigraphie osseuse normale.L’examen ORL avec biopsies révèle un cancer épidermoïde de l’amygdale palatine droite nécessitant idéalement pour le spécialiste un traitement par radiothérapie externe.
D
Quel traitement vous semble le plus raisonnable en fonction de ces résultats?Trois ans après le traitement percutané du nodule hépatique, on note une récidive tumorale hépatique multifocale infiltrante associée à une thrombose portale tronculaire.
E
Le malade a lu dans un journal un article sur la chimio-embolisation hépatique et vous demande qu’on lui propose ce traitement. Qu’en pensez-vous? Quelle est votre proposition thérapeutique si le score de Child est A6?


Cas clinique 16
Mme M. âgée de 65 ans consulte pour une intolérance alimentaire complète avec des nausées permanentes et des vomissements bilieux répétés depuis 4 jours. Elle est suivie pour un cancer très indifférencié de l’œsophage d’emblée métastatique au niveau hépatique et osseux découvert récemment. Elle a reçu en hospitalisation la semaine précédente une première cure de chimiothérapie associant le 5 fluoro-uracile au cisplatine qui a été relativement mal tolérée avec des nausées importantes et plusieurs épisodes de vomissements bilieux (toxicité grade 3) traitée par ondansétron (Zophren®) et metoclopramide (Primperan®). Malgré la poursuite des traitements anti-émétiques depuis sa sortie à domicile, elle rapporte la persistance de nausées et décrit plusieurs épisodes quotidiens de vomissements. Elle se sent aussi très fatiguée et n’a pas d’appétit.


Questions

A
Quels sont les éléments à rechercher par l’interrogatoire?
B
Quels examens biologiques demandez-vous?
C
Quelle est votre prise en charge?Après une amélioration transitoire des symptômes sous traitement, la patiente vous consulte à nouveau 3 semaines plus tard pour des vomissements «en jet» survenant surtout le matin. Elle se plaint aussi de céphalées frontales permanentes, d’installation progressive non soulagées par le paracétamol.
D
Que redoutez-vous?
E
Quel examen d’imagerie demandez-vous?
F
Si votre hypothèse se confirme, quel traitement instaurez-vous?


Cas clinique 17
Un homme de 27 ans, informaticien, fumeur, sans antécédent médico-chirurgical notable en dehors d’une appendicectomie dans l’enfance se présente chez son médecin généraliste pour une diarrhée de début aigu avec fièvre à 38°C. Il signale six selles par jour (dont 1 la nuit), non impérieuses sans sang visible ni glaire. Il n’a aucun traitement au long cours ou récent. Il est vu par médecin généraliste à 36 h de diarrhée qui lui prescrit du lopéramide et des conseils diététiques. À J18, il vous est adressé pour persistance de la diarrhée.


Questions

A
Demandez-vous des examens biologiques, si oui, lesquels?Les examens des selles montrent la présence d’hématies et leucocytes à l’examen direct avec présence de E. coli nombreux, de Staphylococcus aureus et Candida albicans. L’examen parasitologique des selles est négatif.
B
Que conclure des résultats de la coproculture?
C
Vous suspectez une maladie de Crohn. Quel examen morphologique demandez-vous et qu’en attendez-vous?
D
Au terme de vos explorations, vous concluez à une maladie de Crohn colique. Quels sont les principes de prise en change?


Cas clinique 18
Une jeune femme de 18 ans est hospitalisée en urgence pour des douleurs abdominales et le diagnostic d’appendicite aiguë est suspecté. Elle se plaint depuis 3 semaines d’une soif avec mictions fréquentes. Depuis 48 h sont apparus des douleurs de la fosse iliaque droite et des vomissements. La température est de 37,8 °C. L’examen physique montre une polypnée, une FC à 120/min, une TA à 98/59mmHg, une déshydratation globale, une asthénie importante. L’abdomen est sensible de façon diffuse et notamment au point de Mac Burney et les touchers pelviens sont indolores.
La NFS montre une hyperleucocytose à 12 350/mm3 (78 % de polynucléaires neutrophiles), un taux d’hémoglobine à 13g/dL. Le ionogramme sanguin : Na+ 125mmol/L, K+ : 5,5mmol/L, bicarbonates : 14mmol/L, protidémie 78g/L, urée : 12mmol/L, créatinine 160 μmol/L. La glycémie est à 20,5mmol/L et le sérum lactescent.


Questions

A
Quels éléments de l’observation ne sont pas en faveur d’une appendicite aiguë?
B
Quel signe clinique absent de l’observation aurait dû faire évoquer le diagnostic d’acido-cétose?
C
Quels sont les deux examens réalisables au lit du malade qui aurait permis de poser le diagnostic.
D
Si un doute clinico-biologique persiste pour une appendicite, que faites-vous?


Cas clinique 19
Mme X., âgée de 72 ans, consulte en raison d’une dysphagie aux solides d’apparition progressive. À l’examen, son poids est de 53kg et elle mesure 1,52 m.
Dans ses antécédents, on note une hypertension artérielle traitée par régime hyposodé et diurétiques, une appendicectomie, deux grossesses menées à terme et l’absence de consommation alcoolique ou tabagique. Il y a six mois, la patiente pesait 59kg.


Questions

A
Quel diagnostic nutritionnel portez-vous? Justifiez.
B
Quelles sont les principales conséquences du vieillissement exposant à un risque nutritionnel?
C
Quel diagnostic suspectez-vous en priorité? Justifiez.
D
Quel examen réalisez-vous en première intention?
E
Un geste chirurgical est décidé et une date fixée dans dix jours. Quel support nutritionnel mettez-vous en place?La veille de l’intervention, le poids de la patiente est stable à 53kg et l’albuminémie n’est pas modifiée par rapport à la valeur de départ.
F
Reportez-vous l’intervention? Justifiez.
G
Quel est le principal intérêt de la nutrition pré-opératoire?


Cas clinique 20
M. Y., âgé de 23 ans et atteint d’une maladie cœliaque, vous consulte pour conseils nutritionnels. Le diagnostic a été évoqué devant une diarrhée chronique (selles abondantes et d’apparence huileuse) avec amaigrissement et confirmé récemment. Le patient se plaint de saigner facilement lorsqu’il se rase avec un rasoir mécanique. Il a perdu 5kg en deux mois et pèse 70kg pour une taille de 1,80 m.


Questions

A
Quel est le mécanisme de l’amaigrissement chez ce patient?
B
Quel traitement de sa maladie doit être entrepris? Pour quelle durée?
C
Quelle perte d’énergie correspond à une stéatorrhée de 30grammes?
D
Quels sont les risques principaux liés à une mauvaise observance de ce traitement?La sœur du patient, asymptomatique, vous consulte avec un bilan révélant un titre élevé d’IgA anti-transglutaminase tissulaire à 320.
E
Que faites-vous pour elle? Justifiez.


Cas clinique 21
Une jeune femme de 22 ans consulte en urgence pour une diarrhée aiguë évoluant depuis 48 h. Il s’agit d’une diarrhée glairo-sanglante avec 5 déjections par 24 h associée à des douleurs abdominales à type de colique localisées en fosse iliaque gauche. L’état général est altéré. La température est à 38,9 °C. La fosse iliaque gauche est douloureuse à la palpation. Il n’y a pas de persistance du pli cutané.


Questions

A
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques?
B
Comment expliquer le caractère sanglant de la diarrhée?
C
Quel examen complémentaire à visée diagnostique devez-vous demander?
D
Quels sont les résultats possibles de cet examen?
E
Quel traitement préconisez-vous?Vous apprenez que la patiente a été traitée 10 jours auparavant pour une bronchite aiguë par de l’amoxicilline.
F
Quelle(s) autre(s) hypothèse(s) diagnostique(s) faut-il envisager?10 jours plus tard la malade présente une insuffisance rénale sévère et un purpura.
G
Quelle complication évoquez-vous?


Cas clinique 22
Une femme, 85 ans, sous AINS pour une poussée d’arthrose, vient consulter en urgence à la demande de son médecin traitant pour des douleurs abdominales importantes de la fosse iliaque gauche apparues brutalement la veille, accompagnées d’un arrêt du transit des matières sans arrêt des gaz et d’une fièvre à 38,5°C avec des frissons. La patiente pèse 65kg pour 1,75 m. Elle est asthénique. À l’interrogatoire, il existe des douleurs articulaires mécaniques au niveau des genoux, justifiant la prise fréquente d’AINS. Il n’y a pas d’autres antécédents. La patiente est parfaitement autonome et vit avec son mari qui est valide. Il n’y a pas de notion d’allergie. L’examen de l’abdomen montre un empattement de la fosse iliaque gauche qui est sensible à la palpation. Le toucher rectal ne perçoit pas de masse mais la palpation du cul-de-sac de Douglas provoque des douleurs. La température est de 38,7° C. Il n’y a pas de signe de déshydratation.


Questions

A
Quel diagnostic évoquez-vous en premier lieu?
B
Quels sont les éléments de l’interrogatoire et de l’examen clinique qui vous orientent vers ce diagnostic?
C
Quel examen morphologique va vous permettre de confirmer le diagnostic?Cet examen confirme la lésion du tube digestif que vous avez évoquée dans la première question. Cette atteinte n’est pas compliquée.
D
Quelles décisions thérapeutiques prenez-vous alors?L’évolution est favorable avec sédation des douleurs et apyrexie en trois jours.
E
Quelle est votre attitude thérapeutique pour le suivi ultérieur et la prévention d’une récidive?
F
Pensez-vous qu’il faudrait répéter l’examen morphologique initial au bout de quelques semaines? Argumentez votre réponse.


Cas clinique 23
Madame G., 70 ans, se présente aux urgences pour un ictère. Dans ses antécédents, on note un diabète de type 2 traité par le seul régime. L’ictère a débuté il y a 48 heures, a été précédé de douleurs épigastriques et de frissons, la patiente n’a pas pris sa température. Il n’y a pas de prurit.
Son indice de masse corporelle est de 29kg/m2. La pression artérielle est à 140–80mmHg. La fréquence cardiaque est à 85/min. À l’examen, il existe une sensibilité de l’hypochondre droit, un ictère, une température à 38,8 °C.
Biologiquement, NFS : 4 500 000 GR/mm3, VGM : 89 μ3, 13 000GB, 10 000 polynucléaires neutrophiles/mm3, 350 000 plaquettes, CRP : 100mg/L, créatinine : 85 μmol/L, glycémie : 12mmol/L, bilirubine totale : 80 μmol/L, conjuguée : 70 μmol/L, phosphatases alcalines : 150 UI/L (N < 110), GGT : 220 (N < 60), ASAT : 50 UI/L (N < 35), ALAT : 65 (N < 45), lipasémie : 60 UI/L (N < 60). Le taux de prothrombine est à 90 %, le TCA normal, le fibrinogène est à 5g/L. Trois hémocultures sont prélevées.
L’échographie abdominale montre un foie homogène hyperéchogène, une lithiase vésiculaire; la voie biliaire principale mesure 8mm de diamètre, sans obstacle identifiable; la portion rétro-pancréatique du cholédoque et la tête du pancréas sont masquées par les gaz.


Questions

A
Quel est (quels sont) votre (vos) diagnostic(s)? Énumérez-en les arguments.
B
Comment prenez-vous en charge la malade en urgence?
C
Comment prenez-vous en charge cette patiente dans les jours et semaines suivants? Justifiez votre attitude.


Cas clinique 24
Mme R, âgée de 60 ans, est hospitalisée en urgence pour des douleurs épigastriques très violentes. Elle n’a pas d’antécédent particulier et a eu 5 enfants. Ses douleurs ont débuté brutalement dans l’épigastre depuis 4 heures, permanentes, violentes, irradiant dans le dos. Elles sont accompagnées de vomissements. À l’examen, elle mesure 1,60 m pour 80kg. L’abdomen, bien que souple est douloureux avec une défense épigastrique. Elle vous signale ne pas avoir uriné depuis 12 heures et n’a pas eu de gaz ni de selles non plus. Elle est agitée, en sueurs. Sa fréquence cardiaque est de 105/min et sa TA à 10/6mmHg. Sa respiration est rapide, courte haletante. Son bilan biologique montre :
NFS GR 4,5 M/mm3; Hb 12,4g/dL, GB 17 000mm3, plaquettes 350 000/mm, Na 138; K 4,1; Creatinine 180 micromole/L; ALAT 156 UI/L; ASAT 132 UI/L, PAL 350 UI/L; GGT 76 UI/L; Bilirubine totale 22 micromole/lipase 1 453 UI/L.
L’échographie abdominale en urgence montre l’absence d’épanchement abdominal, un foie normal avec une veine porte et des veines sus-hépatiques normales. Il existe un calcul vésiculaire de 8mm et une voie biliaire principale dilatée à 11mm. Le pancréas n’est pas visible en raison d’une aérocolie majeure.


Questions

A
Vous évoquez une pancréatite aiguë. Citez les principaux éléments en faveur de ce diagnostic.
B
Quels diagnostics différentiels devez-vous évoquer devant le tableau clinique?
C
Quelle est la cause la plus probable de cette pancréatite aiguë dans ce cas? Justifiez.
D
Quelle est la gravité probable de cette pancréatite aiguë?
E
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) réalisez-vous le jour même pour préciser la gravité de cette pancréatite?


Cas clinique 25
M. S., âgé de 38 ans, est adressé aux urgences pour de violentes douleurs abdominales diffuses. Les douleurs ont débuté environ 12 heures avant, irradient dans le dos et s’accompagnent de nausées et de vomissements. Le malade vous dit avoir déjà présenté une crise du même type 3 mois auparavant, moins intense. À l’examen, vous ne notez pas d’ictère ni de fièvre mais une distension abdominale associée à une défense épigastrique, des orifices herniaires libres, une polypnée, une matité de la base gauche avec abolition du murmure vésiculaire. Le toucher rectal est sans particularité.
Fréquence cardiaque 110/min, température 37 °C, pression artérielle 90/60mmHg, poids : 74kg, taille : 1,75 m;
ATCD : consommation d’alcool 110g/j et tabac 20 cigarettes/j depuis 20 ans;
Imagerie :
échographie abdominale : absence de lithiase vésiculaire; pancréas non vu,
Rx pulmonaire normale;
Biologie :
lipasémie 854 (N < 110 UI/L);
glycémie 10,2mmole/L; créatinine 170 micromole/L, urée 20mmole/L;
GR 4,5 M/mm3; Hb 13g/dL; GB 18 000/mm3; plaquettes 350 000/mm3.


Questions

A
Quel est le diagnostic le plus probable? Argumentez.
B
Quel bilan étiologique vous semble dans l’immédiat utile et raisonnable?
C
Sur quels éléments cliniques et biologiques pouvez-vous apprécier la gravité du tableau? Quels paramètres biologiques importants manquent pour apprécier la gravité?Une semaine après, un scanner avec injection est réalisé qui montre une glande pancréatique élargie mais bien rehaussée par le produit de contraste sans calcifications et deux coulées de nécrose prérénale gauche et dans l’arrière cavité des épiploons.
D
Quel est l’apport de cet examen pour le diagnostic étiologique, le pronostic?Un mois plus tard, le patient vient vous revoir car il a des douleurs épigastriques permanentes et a maigri de 4kg. À l’examen, vous constatez une voussure douloureuse de l’épigastre. L’échographie abdominale montre une formation kystique de 8 cm en arrière de l’estomac, mais la glande pancréatique est normale sans dilatation du canal de Wirsung.
E
Quelle complication présente ce patient et pourquoi? Quelle prise en charge proposez-vous?


Cas clinique 26
Une jeune femme de 25 ans vous consulte pour une fatigue persistante depuis une année, associée à un amaigrissement de 6kg (elle pèse actuellement 50kg pour 1,70 m). Elle signale également l’apparition récente de crises qui ressemblent à de la tétanie. Dans ses antécédents on retient une appendicectomie il y a 10 ans et des épisodes anciens de diarrhée intermittente associée à des ballonnements; ces épisodes ont même justifié la réalisation d’une coloscopie il y a 3 ans qui s’est avérée normale.
Vous prescrivez un bilan biologique standard dont voici les résultats :
NFS : globules blancs 2 500; globules rouges 3 000 000; hémoglobine 10g/dL; hématocrite 0,30; VGM 110; plaquettes 250 000;
CRP : 5mg/L; glycémie : 5mmol/L;
sodium : 140mmol/L; potassium 4mmol/L; urée 4mmol/L; créatinémie 60 μmol/L; protidémie 58g/L; calcémie 1,8mmol/L;
taux de prothrombine : 58 %.


Questions

A
Quel syndrome clinico-biologique diagnostiquez-vous? Argumentez votre réponse.
B
Quel est le mécanisme précis probable pour expliquer la baisse du taux de prothrombine?
C
Quels examens biologiques additionnels prescrivez-vous et pourquoi?
D
Quel diagnostic vous paraît le plus probable? Sur quels arguments?
E
Comment allez-vous affirmer ce diagnostic?
F
Quel traitement proposez-vous et dans quel but? Quelle sera la durée du traitement et quels seront ses critères d’efficacité?


Cas clinique 27
M. Mohamed…, 32 ans, a «mal à l’estomac». Depuis une dizaine de jours il présente en cours d’après-midi des douleurs épigastriques assez régulières dans leur intensité, modérée; elles surviennent vers 17 heures et durent environ une demi-heure. Quelques jours auparavant vous lui aviez prescrit un traitement par ibuprofène pendant 5 jours pour une sciatalgie. Il y a environ cinq ans il aurait été traité pour une gastrite alors qu’il travaillait sur un chantier dans l’Est. Il fume au moins un paquet de cigarettes par jour depuis son service militaire. Antécédents : appendicectomie à 18 ans. Cet homme est en bon état général. Pour une taille de 1,78 m il pèse 80kg. L’examen clinique est normal.


Questions

A
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques? Justifiez votre réponse.Une endoscopie œsogastroduodénale révèle un ulcère bulbaire de 8mm de diamètre, peu profond, à bords réguliers.
B
Où faut-il faire des biopsies? Quelles informations sont susceptibles d’apporter les biopsies? Qu’en déduirez-vous?Ce patient demande à être soulagé. Les questions suivantes portent toutes sur le traitement, son suivi, ses résultats possibles.
C
Exposez vos objectifs thérapeutiques.
D
Exposez les moyens thérapeutiques médicaux dont on dispose de façon générale pour traiter un ulcère bulbaire. Pour chacun précisez le mode d’action.
E
Faites un choix concret de traitement immédiat pour ce patient et justifiez-le.
F
Dans quelle mesure le résultat des biopsies peut-il influencer votre traitement?
G
Comment s’assurer de l’efficacité de votre traitement (prendre en compte l’influence du résultat des biopsies)?
H
Quel est le pronostic à long terme de cet ulcère? Comment prévenir une récidive?


Cas clinique 28
Mme P, âgée de 45 ans, d’origine portugaise consulte pour des douleurs épigastriques apparues depuis 3 mois. Bien que ne travaillant pas et ne pratiquant aucune activité physique, elle se sent fatiguée et a maigri de 4kg en 3 mois. Elle vous signale également avoir une sensation d’estomac plein de manière précoce en début de repas. Elle n’a aucun antécédent personnel, et sur le plan familial elle signale qu’une de ses tantes est décédée d’un cancer de l’estomac il y a 3 ans.


Questions

A
Quelle est votre première hypothèse diagnostique? Sur quels arguments?
B
Quels sont les facteurs de prédisposition de cette maladie que vous connaissez?
C
Quel examen devez-vous réaliser pour confirmer votre hypothèse diagnostique et qu’en attendez-vous?
D
Quels sont les résultats attendus de l’examen anatomopathologique?
E
Quel bilan morphologique réalisez-vous? Justifiez.
F
Quels sont les principes du traitement?La sœur de Mme P, âgée de 47 ans, vient vous voir en consultation car elle est inquiète.
G
Quelle est votre attitude pour la sœur de Mme P?


Cas clinique 29
M. X, âgé de 65 ans, consulte pour une dysphagie apparue depuis 4 mois, d’abord intermittente, elle est devenue quotidienne et prédomine pour les solides. Il est fatigué et a maigri de 6kg depuis les 2 derniers mois. Il n’a aucun antécédent personnel ni familial. Il déclare consommer 1 litre de vin par jour et fumer 30 cigarettes par jour depuis l’âge de 30 ans. L’examen physique est sans particularité et M. X pèse 55kg pour 1,70 m.


Questions

A
Quelle est votre première hypothèse diagnostique? Sur quels arguments?
B
Quel examen devez-vous réaliser pour confirmer votre hypothèse diagnostique et qu’en attendez-vous?
C
Quels sont les résultats attendus de l’examen anatomopathologique chez M. X?
D
Quel bilan morphologique réalisez-vous avant de prendre une décision thérapeutique?
E
En dehors du bilan morphologique quel type d’évaluation devez-vous réaliser pour décider du type de prise en charge? Décrivez les éléments de cette évaluation.
F
Avant de débuter le traitement, il se plaint d’une majoration importante de la dysphagie. Quelle décision thérapeutique d’action rapide pouvez-vous prendre pour éviter une perte de poids supplémentaire?
G
Quels sont les principes du traitement en cas de volumineuse lésion avec atteinte ganglionnaire sans extension à distance?


Cas clinique 30
Une femme de 38 ans consulte pour des douleurs abdominales évoluant depuis 3 ans environ s’étant majorées récemment, fluctuantes, d’intensité modérée à sévère, durant quelques minutes ou parfois plus prolongées sur plusieurs heures; il n’y a pas de douleurs nocturnes.
Elle n’a pas aucun antécédent personnel notable, elle est professeur de mathématiques, son père est décédé d’un cancer du côlon à l’âge de 43 ans. Lors des vacances scolaires, elle signale avoir moins de symptômes. Il s’y associe une sensation de ballonnement abdominal et une constipation (1 selle tous les 3 jours). L’émission d’une selle soulage la douleur mais nécessite des efforts de poussée intense. Elle n’a pas noté la présence de sang dans les selles.
À l’examen clinique, elle mesure 1,59 m pour 52kg (+2kg ces 3 derniers mois). La palpation abdominale montre un abdomen souple discrètement météorisé sans masse palpable. Le toucher rectal note la présence de matières fécales dures. Le reste de l’examen clinique est sans particularité.


Questions

A
Quelle est votre hypothèse diagnostique?
B
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) est(sont) indispensable(s) chez cette patiente, justifiez votre réponse?La coloscopie est normale, hormis l’existence d’une diverticulose sigmoïdienne constituée de quelques diverticules d’allure banale et un polype pédiculé de 1cm retiré à l’anse et dont l’analyse histologique confirme qu’il s’agit d’un adénome sans lésion dysplasique totalement réséqué.
C
Quel(s) traitement(s) proposez-vous pour améliorer la composante douloureuse?
D
Quel(s) traitement(s) proposez-vous pour améliorer la constipation?
E
Dans combien de temps devra-t-elle effectuer une coloscopie de contrôle?Grâce à votre traitement, l’évolution a été globalement satisfaisante avec une diminution de la douleur et une amélioration de la constipation. Un an plus tard, elle consulte en urgence pour une douleur aiguë de la fosse iliaque gauche apparue quelques heures auparavant associée à une fièvre à 39 °C sans frissons, sans arrêt des matières ni des gaz. L’examen clinique retrouve un empâtement douloureux de la fosse iliaque gauche sans défense. La NFS montre une hyperleucocytose (24 000 leucocytes/mL) à prédominance de polynucléaires neutrophiles (88 %) associée à un syndrome inflammatoire (CRP 74mg/mL).
F
Quelle est votre hypothèse diagnostique?
G
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous pour la confirmer?
H
Quel traitement proposez-vous?


Réponses

Item 228

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACirrhose5Signes d&#x2019;hypertension portale et d&#x2019;insuffisance h&#x00E9;patocellulaire2Une endoscopie permettra de v&#x00E9;rifier que l&#x2019;h&#x00E9;morragie digestive est en rapport avec des varices &#x0153;sophagiennes3Une biopsie h&#x00E9;patique n&#x2019;est pas n&#x00E9;cessaire1BUne cirrhose virale C est le plus probable5Cirrhose alcoolique3Ou virale B2CExamen clinique (parotides, polyn&#x00E9;vrite, syndrome c&#x00E9;r&#x00E9;belleux&#x2026;)2Recherche d&#x2019;une consommation excessive d&#x2019;alcool3Ag HBs3Anticorps anti-VHC3DSaignement actif sur les varices2Clou plaquettaire1Signes rouges1Pas d&#x2019;autres l&#x00E9;sions1Grosse taille des varices1EInfections bact&#x00E9;riennes3Prise d&#x2019;AINS2FObservance du traitement par b&#x00EA;ta-bloquants5Fr&#x00E9;quence cardiaque entre 55 et 65/min ou diminution de 25 % de la fr&#x00E9;quence cardiaque de repos2GTrouble du tonus musculaire : suspension br&#x00E8;ve, paroxystique, asynchrone, de fr&#x00E9;quence lente2Enc&#x00E9;phalopathie h&#x00E9;patique2Enc&#x00E9;phalopathie m&#x00E9;tabolique en g&#x00E9;n&#x00E9;ral2&#x00C9;volution fluctuante : depuis la r&#x00E9;gression jusqu&#x2019;au coma profond2Possibilit&#x00E9; d&#x2019;une r&#x00E9;versibilit&#x00E9; sans s&#x00E9;quelles1HInfection3Insuffisance r&#x00E9;nale fonctionnelle ou organique2H&#x00E9;morragie digestive2Prise de m&#x00E9;dicament s&#x00E9;datif2Ordre de priorit&#x00E9; sus cit&#x00E9;2IPour chercher un foyer infectieux, examen clinique thoracique, cutan&#x00E9;, urinaire etc.2ORL, stomatologique1Rx thorax2ECBU2Examen cytobact&#x00E9;riologique de l&#x2019;ascite2H&#x00E9;mocultures1NFS2Toucher rectal2H&#x00E9;moglobine1Cr&#x00E9;atinin&#x00E9;mie1JInfection d&#x2019;ascite5Taux de polynucl&#x00E9;aires neutrophiles sup&#x00E9;rieur &#x00E0; 250/mm33KFoyer infectieux non cliniquement &#x00E9;vident2ORL2Cavit&#x00E9; buccale2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Cirrhose 
Signes d’hypertension portale et d’insuffisance hépatocellulaire 
Une endoscopie permettra de vérifier que l’hémorragie digestive est en rapport avec des varices œsophagiennes 
Une biopsie hépatique n’est pas nécessaire 
Une cirrhose virale C est le plus probable 
Cirrhose alcoolique 
Ou virale B 
Examen clinique (parotides, polynévrite, syndrome cérébelleux…) 
Recherche d’une consommation excessive d’alcool 
Ag HBs 
Anticorps anti-VHC 
Saignement actif sur les varices 
Clou plaquettaire 
Signes rouges 
Pas d’autres lésions 
Grosse taille des varices 
Infections bactériennes 
Prise d’AINS 
Observance du traitement par bêta-bloquants 
Fréquence cardiaque entre 55 et 65/min ou diminution de 25 % de la fréquence cardiaque de repos 
Trouble du tonus musculaire : suspension brève, paroxystique, asynchrone, de fréquence lente 
Encéphalopathie hépatique 
Encéphalopathie métabolique en général 
Évolution fluctuante : depuis la régression jusqu’au coma profond 
Possibilité d’une réversibilité sans séquelles 
Infection 
Insuffisance rénale fonctionnelle ou organique 
Hémorragie digestive 
Prise de médicament sédatif 
Ordre de priorité sus cité 
Pour chercher un foyer infectieux, examen clinique thoracique, cutané, urinaire etc. 
ORL, stomatologique 
Rx thorax 
ECBU 
Examen cytobactériologique de l’ascite 
Hémocultures 
NFS 
Toucher rectal 
Hémoglobine 
Créatininémie 
Infection d’ascite 
Taux de polynucléaires neutrophiles supérieur à 250/mm3 
Foyer infectieux non cliniquement évident 
ORL 
Cavité buccale 
 TOTAL 100 


Items 228 – 245

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACirrhose5Secondaire &#x00E0; une consommation excessive d&#x2019;alcool3Et peut-&#x00EA;tre au virus de l&#x2019;h&#x00E9;patite C2Ascite, &#x0153;d&#x00E8;mes2Insuffisance h&#x00E9;patique, &#x00E9;rythrose palmaire2BBaisse des facteurs de coagulation = insuffisance h&#x00E9;patique2Ict&#x00E8;re/&#x00E9;l&#x00E9;vation de la bilirubine = insuffisance h&#x00E9;patique et syndrome inflammatoire2&#x00C9;l&#x00E9;vation des transaminases = li&#x00E9;e &#x00E0; l&#x2019;alcool et/ou au VHC2&#x00C9;l&#x00E9;vation de la GGT = alcool2CAnticorps anti-VHC5DRecommander l&#x2019;arr&#x00EA;t de l&#x2019;alcool5R&#x00E9;gime d&#x00E9;sod&#x00E9;5Diur&#x00E9;tiques (spironolactone-furos&#x00E9;mide)5EHernie ombilicale4&#x00C9;trangl&#x00E9;e5&#x00C9;piploon3FD&#x00E9;compensation de la cirrhose2Ascite post-op&#x00E9;ratoire1Fuite d&#x2019;ascite par la cicatrice3GInfection du liquide d&#x2019;ascite2Examen cytobact&#x00E9;riologique du liquide d&#x2019;ascite2Culture du liquide d&#x2019;ascite2HTaux de polynucl&#x00E9;aires neutrophiles dans l&#x2019;ascite &#x003E; 250/mm35Culture du liquide d&#x2019;ascite positive3IAntibioth&#x00E9;rapie, par voie IV3B&#x00EA;ta-lactamine ou quinolone2Administration d&#x2019;albumine3JSyndrome h&#x00E9;pator&#x00E9;nal4Remplissage vasculaire2Albumine4Terlipressine2KEnc&#x00E9;phalopathie m&#x00E9;tabolique (h&#x00E9;patique)3Arr&#x00EA;t des s&#x00E9;datifs2Sonde nasogastrique1TOTAL100

Questions Réponses Points 
Cirrhose 
Secondaire à une consommation excessive d’alcool 
Et peut-être au virus de l’hépatite C 
Ascite, œdèmes 
Insuffisance hépatique, érythrose palmaire 
Baisse des facteurs de coagulation = insuffisance hépatique 
Ictère/élévation de la bilirubine = insuffisance hépatique et syndrome inflammatoire 
Élévation des transaminases = liée à l’alcool et/ou au VHC 
Élévation de la GGT = alcool 
Anticorps anti-VHC 
Recommander l’arrêt de l’alcool 
Régime désodé 
Diurétiques (spironolactone-furosémide) 
Hernie ombilicale 
Étranglée 
Épiploon 
Décompensation de la cirrhose 
Ascite post-opératoire 
Fuite d’ascite par la cicatrice 
Infection du liquide d’ascite 
Examen cytobactériologique du liquide d’ascite 
Culture du liquide d’ascite 
Taux de polynucléaires neutrophiles dans l’ascite > 250/mm3 
Culture du liquide d’ascite positive 
Antibiothérapie, par voie IV 
Bêta-lactamine ou quinolone 
Administration d’albumine 
Syndrome hépatorénal 
Remplissage vasculaire 
Albumine 
Terlipressine 
Encéphalopathie métabolique (hépatique) 
Arrêt des sédatifs 
Sonde nasogastrique 
 TOTAL 100 


Items 110 – 290 – 345

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASymptomatologie &#x00E9;voquant une st&#x00E9;nose digestive haute4En rapport avec un ulc&#x00E8;re duod&#x00E9;nal ou pylorique2Hypoth&#x00E8;se d&#x2019;un ulc&#x00E8;re par ordre de fr&#x00E9;quence1Compte tenu de l&#x2019;&#x00E2;ge1Et d&#x2019;un &#x00E9;pisode similaire 2 ans avant2BAnt&#x00E9;c&#x00E9;dents g&#x00E9;n&#x00E9;raux et digestifs2Troubles du transit2Prise de m&#x00E9;dicaments1Notamment d&#x2019;aspirine3AINS3Tabagisme2Masse &#x00E9;pigastrique2Ad&#x00E9;nopathies2Foie m&#x00E9;tastatique2Carcinose p&#x00E9;riton&#x00E9;ale1Date des derni&#x00E8;res r&#x00E8;gles (dans l&#x2019;hypoth&#x00E8;se d&#x2019;une grossesse)5H&#x00E9;morragie digestive (h&#x00E9;mat&#x00E9;m&#x00E8;se, m&#x00E9;l&#x00E9;na, rectorragies)2Signes de d&#x00E9;shydratation5Baisse de la pression art&#x00E9;rielle, hypotension orthostatique2Tachycardie2Pli cutan&#x00E9;, s&#x00E9;cheresse des muqueuses, soif1Capacit&#x00E9; &#x00E0; se r&#x00E9;hydrater par voie orale2Signes de d&#x00E9;nutrition : fonte musculaire2Pourcentage de perte de poids corporel3Voussure &#x00E9;pigastrique &#x00E0; distance du repas2Ondulations p&#x00E9;ristaltiques et clapotage &#x00E0; jeun2CD&#x00E9;nutrition s&#x00E9;v&#x00E8;re3Indice de masse corporelle bas &#x00E0; 16,5kg/m23La d&#x00E9;nutrition est prouv&#x00E9;e lorsque l&#x2019;IMC est &#x003C; 18,5kg/m23Perte de poids rapide &#x003E; 5 % en 1 mois3DCRP2NFS (hyperleucocytose, thrombocytose)2Recherche d&#x2019;une an&#x00E9;mie1Troubles hydro-&#x00E9;lectrolytiques induits par les vomissements, ionogramme sanguin (alcalose, hyponatr&#x00E9;mie, hypochlor&#x00E9;mie, hypokali&#x00E9;mie)2Cr&#x00E9;atinin&#x00E9;mie (insuffisance r&#x00E9;nale)2Recherche de signes de d&#x00E9;nutrition : hypoalbumin&#x00E9;mie2Baisse du taux de pr&#x00E9;-albumine1B&#x00EA;ta-HCG2EInsuffisance surr&#x00E9;nalienne aigu&#x00EB;5En raison de l&#x2019;arr&#x00EA;t d&#x2019;une corticoth&#x00E9;rapie prolong&#x00E9;e3Favoris&#x00E9;e par le stress de l&#x2019;intervention chirurgicale2Pr&#x00E9;vention par l&#x2019;administration d&#x2019;hydrocortisone jusqu&#x2019;&#x00E0; disparition du risque d&#x2019;insuffisance surr&#x00E9;nale2Diagnostic par un dosage bas de la cortisol&#x00E9;mie &#x00E0; 8h 001Test au synacth&#x00E8;ne3TOTAL100

Questions Réponses Points 
Symptomatologie évoquant une sténose digestive haute 
En rapport avec un ulcère duodénal ou pylorique 
Hypothèse d’un ulcère par ordre de fréquence 
Compte tenu de l’âge 
Et d’un épisode similaire 2 ans avant 
Antécédents généraux et digestifs 
Troubles du transit 
Prise de médicaments 
Notamment d’aspirine 
AINS 
Tabagisme 
Masse épigastrique 
Adénopathies 
Foie métastatique 
Carcinose péritonéale 
Date des dernières règles (dans l’hypothèse d’une grossesse) 
 Hémorragie digestive (hématémèse, méléna, rectorragies) 
Signes de déshydratation 
Baisse de la pression artérielle, hypotension orthostatique 
Tachycardie 
Pli cutané, sécheresse des muqueuses, soif 
Capacité à se réhydrater par voie orale 
Signes de dénutrition : fonte musculaire 
Pourcentage de perte de poids corporel 
Voussure épigastrique à distance du repas 
Ondulations péristaltiques et clapotage à jeun 
Dénutrition sévère 
Indice de masse corporelle bas à 16,5kg/m2 
La dénutrition est prouvée lorsque l’IMC est < 18,5kg/m2 
Perte de poids rapide > 5 % en 1 mois 
CRP 
NFS (hyperleucocytose, thrombocytose) 
Recherche d’une anémie 
Troubles hydro-électrolytiques induits par les vomissements, ionogramme sanguin (alcalose, hyponatrémie, hypochlorémie, hypokaliémie) 
Créatininémie (insuffisance rénale) 
Recherche de signes de dénutrition : hypoalbuminémie 
Baisse du taux de pré-albumine 
Bêta-HCG 
Insuffisance surrénalienne aiguë 
En raison de l’arrêt d’une corticothérapie prolongée 
Favorisée par le stress de l’intervention chirurgicale 
Prévention par l’administration d’hydrocortisone jusqu’à disparition du risque d’insuffisance surrénale 
Diagnostic par un dosage bas de la cortisolémie à 8h 00 
Test au synacthène 
 TOTAL 100 


Items 275 – 290

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAP&#x00E9;ritonite10Contracture g&#x00E9;n&#x00E9;ralis&#x00E9;e3Perforation d&#x2019;un ulc&#x00E8;re3Gastrique ou duod&#x00E9;nal1D&#x00E9;but brutal au niveau &#x00E9;pigastrique2Prise d&#x2019;AINS1Pas de fi&#x00E8;vre1Pas d&#x2019;hyperleucocytose1BTDM abdominale5Recherche d&#x2019;un pneumop&#x00E9;ritoine5Recherche de signes en faveur d&#x2019;une autre cause (diverticulite sigmo&#x00EF;dienne, pancr&#x00E9;atite aigu&#x00EB;)1Si cet examen n&#x2019;est pas disponible : ASP de face/radiographie des coupoles/radiographie de thorax en position debout &#x00E0; la recherche d&#x2019;un pneumop&#x00E9;ritoine1La r&#x00E9;alisation d&#x2019;une endoscopie est formellement contre-indiqu&#x00E9;e3CHospitalisation2En service de chirurgie2Mise en place d&#x2019;une voie d&#x2019;abord. R&#x00E9;&#x00E9;quilibration hydro-&#x00E9;lectrolytique3H&#x00E9;mocultures si fi&#x00E8;vre1Antibioth&#x00E9;rapie probabiliste par voie veineuse1Pose d&#x2019;une sonde gastrique en aspiration3Traitement chirurgical en urgence5Au mieux par laparoscopie1Examen de la cavit&#x00E9; abdominale1Pr&#x00E9;l&#x00E8;vements &#x00E0; vis&#x00E9;e bact&#x00E9;riologique du liquide p&#x00E9;riton&#x00E9;al2Suture de l&#x2019;ulc&#x00E8;re1Lavage abondant de la cavit&#x00E9; p&#x00E9;riton&#x00E9;ale1Inhibiteurs de la pompe &#x00E0; protons par voie veineuse2Arr&#x00EA;t des AINS1Surveillance : des signes g&#x00E9;n&#x00E9;raux : h&#x00E9;modynamique (pression art&#x00E9;rielle, fr&#x00E9;quence cardiaque)1Diur&#x00E8;se, fonction respiratoire, temp&#x00E9;rature1D&#x00E9;bit de la sonde gastrique1Des signes locaux : disparition des signes p&#x00E9;riton&#x00E9;aux1Reprise du transit1Biologie normalisation1Recherche de complications &#x00E0; court terme : l&#x00E2;chage de suture1Infection pulmonaire1Infection urinaire1Abc&#x00E8;s intra-abdominal1Abc&#x00E8;s de paroi1Phl&#x00E9;bite des membres inf&#x00E9;rieurs et embolie pulmonaire1DPrise d&#x2019;AINS ou d&#x2019;aspirine3Diagnostic &#x00E0; l&#x2019;interrogatoire2Infection gastrique &#x00E0; Helicobacter pylori3Examen anatomopathologique des biopsies gastriques1S&#x00E9;rologie est une alternative2Test respiratoire1ENon2Il n&#x2019;y avait pas d&#x2019;indication &#x00E0; un traitement de pr&#x00E9;vention des complications ulc&#x00E9;reuses li&#x00E9;es aux AINS car son &#x00E2;ge est &#x003C; 65 ans1Pas d&#x2019;ant&#x00E9;c&#x00E9;dent de maladie ulc&#x00E9;reuse gastro-duod&#x00E9;nale1Pas d&#x2019;association AINS-antiagr&#x00E9;gant plaquettaire, AINS-cortico&#x00EF;de ou AINS-anticoagulant1FReprise du traitement par AINS ou aspirine3Gastrinome (syndrome de Zollinger-Ellison)3Maladie de Crohn2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Péritonite 10 
Contracture généralisée 
Perforation d’un ulcère 
Gastrique ou duodénal 
Début brutal au niveau épigastrique 
Prise d’AINS 
 Pas de fièvre 
Pas d’hyperleucocytose 
TDM abdominale 
Recherche d’un pneumopéritoine 
Recherche de signes en faveur d’une autre cause (diverticulite sigmoïdienne, pancréatite aiguë) 
Si cet examen n’est pas disponible : ASP de face/radiographie des coupoles/radiographie de thorax en position debout à la recherche d’un pneumopéritoine 
La réalisation d’une endoscopie est formellement contre-indiquée 
Hospitalisation 
En service de chirurgie 
Mise en place d’une voie d’abord. Rééquilibration hydro-électrolytique 
Hémocultures si fièvre 
Antibiothérapie probabiliste par voie veineuse 
Pose d’une sonde gastrique en aspiration 
Traitement chirurgical en urgence 
Au mieux par laparoscopie 
Examen de la cavité abdominale 
Prélèvements à visée bactériologique du liquide péritonéal 
Suture de l’ulcère 
Lavage abondant de la cavité péritonéale 
Inhibiteurs de la pompe à protons par voie veineuse 
Arrêt des AINS 
Surveillance : des signes généraux : hémodynamique (pression artérielle, fréquence cardiaque) 
Diurèse, fonction respiratoire, température 
Débit de la sonde gastrique 
Des signes locaux : disparition des signes péritonéaux 
Reprise du transit 
Biologie normalisation 
Recherche de complications à court terme : lâchage de suture 
Infection pulmonaire 
Infection urinaire 
Abcès intra-abdominal 
Abcès de paroi 
Phlébite des membres inférieurs et embolie pulmonaire 
Prise d’AINS ou d’aspirine 
Diagnostic à l’interrogatoire 
Infection gastrique à Helicobacter pylori 
Examen anatomopathologique des biopsies gastriques 
Sérologie est une alternative 
Test respiratoire 
Non 
Il n’y avait pas d’indication à un traitement de prévention des complications ulcéreuses liées aux AINS car son âge est < 65 ans 
Pas d’antécédent de maladie ulcéreuse gastro-duodénale 
Pas d’association AINS-antiagrégant plaquettaire, AINS-corticoïde ou AINS-anticoagulant 
Reprise du traitement par AINS ou aspirine 
Gastrinome (syndrome de Zollinger-Ellison) 
Maladie de Crohn 
 TOTAL 100 


Items 148 – 229 – 297

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASyndrome de l&#x2019;intestin irritable10Chronicit&#x00E9; des sympt&#x00F4;mes sans alt&#x00E9;ration de l&#x2019;&#x00E9;tat g&#x00E9;n&#x00E9;ral3Effet d&#x00E9;clenchant du stress2Exploration endoscopique colique normale10BOui10&#x00C9;volution de la symptomatologie - transit modifi&#x00E9; - douleurs permanentes - asth&#x00E9;nie inhabituelle5An&#x00E9;mie microcytaire5Thrombocytose3Syndrome inflammatoire3CBilan martial pour confirmer la sid&#x00E9;rop&#x00E9;nie10Coloscopie10DBilan biologique standard4Dosage de l&#x2019;ACE5Scanner thoraco-abdomino-pelvien10EColoscopie de d&#x00E9;pistage 10 ans avant la d&#x00E9;couverte de ce cancer chez leur apparent&#x00E9;, c&#x2019;est-&#x00E0;-dire ici &#x00E0; 50 ans10TOTAL100

Questions Réponses Points 
Syndrome de l’intestin irritable 10 
Chronicité des symptômes sans altération de l’état général 
Effet déclenchant du stress 
Exploration endoscopique colique normale 10 
Oui 10 
Évolution de la symptomatologie - transit modifié - douleurs permanentes - asthénie inhabituelle 
Anémie microcytaire 
Thrombocytose 
Syndrome inflammatoire 
Bilan martial pour confirmer la sidéropénie 10 
Coloscopie 10 
Bilan biologique standard 
Dosage de l’ACE 
Scanner thoraco-abdomino-pelvien 10 
Coloscopie de dépistage 10 ans avant la découverte de ce cancer chez leur apparenté, c’est-à-dire ici à 50 ans 10 
 TOTAL 100 


Items 205 – 290

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesNotesALe malade doit &#x00EA;tre hospitalis&#x00E9; en urgence5Unit&#x00E9; de soins continus52 voie(s) veineuse(s)5Groupe rh&#x00E9;sus et recherche d&#x2019;agglutinines irr&#x00E9;guli&#x00E8;res5Macromol&#x00E9;cules en attendant3Culots globulaires5Oxyg&#x00E9;noth&#x00E9;rapie5L&#x2019;endoscopie digestive haute5D&#x00E8;s que le malade sera stabilis&#x00E9; sur le plan h&#x00E9;modynamique5L&#x2019;administration pr&#x00E9;alable d&#x2019;un bolus intraveineux d&#x2019;&#x00E9;rythromycine peut &#x00EA;tre utile pour d&#x00E9;barrasser l&#x2019;estomac des caillots qu&#x2019;il contient2BSurveillance du pouls4De la pression art&#x00E9;rielle4De l&#x2019;h&#x00E9;matocrite4De la couleur des selles3CTraitement endoscopique5Injections d&#x2019;adr&#x00E9;naline2Thermocoagulation ou clip2L&#x2019;ulc&#x00E8;re devra &#x00EA;tre biopsi&#x00E9; (au moins 8 biopsies sur les berges de l&#x2019;ulc&#x00E9;ration)5Pour s&#x2019;assurer qu&#x2019;il s&#x2019;agit d&#x2019;un ulc&#x00E8;re b&#x00E9;nin2Les biopsies doivent &#x00EA;tre faites &#x00E0; distance de l&#x2019;accident h&#x00E9;morragique3D&#x00C9;chec du traitement endoscopique5R&#x00E9;cidive h&#x00E9;morragique massive avec collapsus2Persistance d&#x2019;une h&#x00E9;morragie sous traitement m&#x00E9;dical et apr&#x00E8;s nouvelle tentative d&#x2019;h&#x00E9;mostase endoscopique2EOui3Le malade aurait d&#x00FB; b&#x00E9;n&#x00E9;ficier d&#x2019;une gastro-protection par inhibiteur de la pompe &#x00E0; protons &#x00E0; dose standard3Car il avait 2 facteurs de risque de complication gastro-duod&#x00E9;nale sous AINS et antiagr&#x00E9;gant2&#x00C2;ge &#x003E; 65 ans2Ant&#x00E9;c&#x00E9;dent ulc&#x00E9;reux certain2TOTAL100

Questions Réponses Notes 
Le malade doit être hospitalisé en urgence 
Unité de soins continus 
2 voie(s) veineuse(s) 
Groupe rhésus et recherche d’agglutinines irrégulières 
Macromolécules en attendant 
Culots globulaires 
Oxygénothérapie 
L’endoscopie digestive haute 
Dès que le malade sera stabilisé sur le plan hémodynamique 
L’administration préalable d’un bolus intraveineux d’érythromycine peut être utile pour débarrasser l’estomac des caillots qu’il contient 
Surveillance du pouls 
De la pression artérielle 
De l’hématocrite 
De la couleur des selles 
Traitement endoscopique 
Injections d’adrénaline 
Thermocoagulation ou clip 
L’ulcère devra être biopsié (au moins 8 biopsies sur les berges de l’ulcération) 
Pour s’assurer qu’il s’agit d’un ulcère bénin 
Les biopsies doivent être faites à distance de l’accident hémorragique 
Échec du traitement endoscopique 
Récidive hémorragique massive avec collapsus 
Persistance d’une hémorragie sous traitement médical et après nouvelle tentative d’hémostase endoscopique 
Oui 
Le malade aurait dû bénéficier d’une gastro-protection par inhibiteur de la pompe à protons à dose standard 
Car il avait 2 facteurs de risque de complication gastro-duodénale sous AINS et antiagrégant 
Âge > 65 ans 
Antécédent ulcéreux certain 
 TOTAL 100 


Item 308

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsADysphagie fonctionnelle - trouble moteur de l&#x2019;&#x0153;sophage10Achalasie5Maladie des spasmes diffus de l&#x2019;&#x0153;sophage3BEndoscopie digestive haute10Pr&#x00E9;c&#x00E9;d&#x00E9;e d&#x2019;un lavage de l&#x2019;&#x0153;sophage3Manom&#x00E9;trie &#x0153;sophagienne10CChoix th&#x00E9;rapeutique3Dilatation du sphincter &#x0153;sophagien inf&#x00E9;rieur9Pneumatique3Chirurgie9Cardiomyotomie de Heller3DComplications infectieuses pulmonaires10Par inhalation10D&#x00E9;nutrition10Condition pr&#x00E9;-canc&#x00E9;reuse favorisant la survenue d&#x2019;un cancer &#x00E9;pidermo&#x00EF;de de l&#x2019;&#x0153;sophage2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Dysphagie fonctionnelle - trouble moteur de l’œsophage 10 
Achalasie 
Maladie des spasmes diffus de l’œsophage 
Endoscopie digestive haute 10 
Précédée d’un lavage de l’œsophage 
Manométrie œsophagienne 10 
Choix thérapeutique 
Dilatation du sphincter œsophagien inférieur 
Pneumatique 
Chirurgie 
Cardiomyotomie de Heller 
Complications infectieuses pulmonaires 10 
Par inhalation 10 
Dénutrition 10 
Condition pré-cancéreuse favorisant la survenue d’un cancer épidermoïde de l’œsophage 
 TOTAL 100 


Item 152 – 280

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsATraitement sans exploration10Inhibiteur de la pompe &#x00E0; protons10&#x00C0; demi-dose en l&#x2019;absence de donn&#x00E9;es endoscopiques3Un comprim&#x00E9; le matin avant le petit d&#x00E9;jeuner pendant 4 semaines2Conseils di&#x00E9;t&#x00E9;tiques pour perdre du poids5BRGO5R&#x00E9;flexe &#x0153;sophago-vagal1Micro-inhalation2CV&#x00E9;rification de la compliance5V&#x00E9;rifier qu&#x2019;il s&#x2019;agit bien d&#x2019;un RGO3Endoscopie haute10Recherche de l&#x00E9;sions d&#x2019;&#x0153;sophagite3Compl&#x00E9;t&#x00E9;e en cas d&#x2019;endoscopie normale par une phm&#x00E9;trie &#x0153;sophagienne sur 24 heures5DEndobrachy&#x0153;sophage5Inhibiteurs de la pompe &#x00E0; protons &#x00E0; dose standard au long cours4Risque d&#x2019;apparition de l&#x00E9;sions dysplasiques puis d&#x2019;un ad&#x00E9;nocarcinome4Surveillance endoscopique de la m&#x00E9;taplasie intestinale4Biopsies4ESt&#x00E9;nose organique de l&#x2019;&#x0153;sophage2Ad&#x00E9;nocarcinome sur la muqueuse de Barrett5St&#x00E9;nose peptique de l&#x2019;&#x0153;sophage5Carcinome &#x00E9;pidermo&#x00EF;de1TOTAL100

Questions Réponses Points 
Traitement sans exploration 10 
Inhibiteur de la pompe à protons 10 
À demi-dose en l’absence de données endoscopiques 
Un comprimé le matin avant le petit déjeuner pendant 4 semaines 
Conseils diététiques pour perdre du poids 
RGO 
Réflexe œsophago-vagal 
Micro-inhalation 
Vérification de la compliance 
Vérifier qu’il s’agit bien d’un RGO 
Endoscopie haute 10 
Recherche de lésions d’œsophagite 
Complétée en cas d’endoscopie normale par une phmétrie œsophagienne sur 24 heures 
Endobrachyœsophage 
Inhibiteurs de la pompe à protons à dose standard au long cours 
Risque d’apparition de lésions dysplasiques puis d’un adénocarcinome 
Surveillance endoscopique de la métaplasie intestinale 
Biopsies 
Sténose organique de l’œsophage 
Adénocarcinome sur la muqueuse de Barrett 
Sténose peptique de l’œsophage 
Carcinome épidermoïde 
 TOTAL 100 


Item 229

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASyndrome de l&#x2019;intestin irritable10BColoscopie10CConstipation distale10Difficult&#x00E9;s d&#x2019;exon&#x00E9;ration avec efforts de pouss&#x00E9;e5Pr&#x00E9;sence de mati&#x00E8;res dans le rectum5DRectoscopie avec effort de pouss&#x00E9;e pour rechercher une procidence muqueuse obstruant le canal anal10Manom&#x00E9;trie ano-rectale5Rectographie dynamique5Colpo-cysto-d&#x00E9;f&#x00E9;cographie5IRM pelvienne dynamique10EAntispasmodiques15Argiles5En cas d&#x2019;&#x00E9;chec de ce traitement, le recours &#x00E0; des antid&#x00E9;presseurs &#x00E0; faible dose5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Syndrome de l’intestin irritable 10 
Coloscopie 10 
Constipation distale 10 
Difficultés d’exonération avec efforts de poussée 
Présence de matières dans le rectum 
Rectoscopie avec effort de poussée pour rechercher une procidence muqueuse obstruant le canal anal 10 
Manométrie ano-rectale 
Rectographie dynamique 
Colpo-cysto-défécographie 
IRM pelvienne dynamique 10 
Antispasmodiques 15 
Argiles 
En cas d’échec de ce traitement, le recours à des antidépresseurs à faible dose 
 TOTAL 100 


Items 83 – 129

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASyndrome m&#x00E9;tabolique10BSt&#x00E9;atose et/ou st&#x00E9;atoh&#x00E9;patite non alcoolique10Prise m&#x00E9;dicamenteuse2Interrogatoire1H&#x00E9;patite chronique C5Anticorps anti-VHC5H&#x00E9;patite chronique B2Ag HBs2H&#x00E9;mochromatose1Ferritin&#x00E9;mie, coefficient de saturation de la transferrine2CSt&#x00E9;atoh&#x00E9;patite non alcoolique (NASH)10DOb&#x00E9;sit&#x00E9;3Diab&#x00E8;te3Dyslipid&#x00E9;mie3EGlyc&#x00E9;mie3H&#x00E9;moglobine glycosyl&#x00E9;e5Cr&#x00E9;atinine et ionogramme sanguin2Prot&#x00E9;inurie2&#x00C9;lectrocardiogramme2Fond d&#x2019;&#x0153;il2FR&#x00E9;duction pond&#x00E9;rale5Activit&#x00E9; physique r&#x00E9;guli&#x00E8;re2R&#x00E9;gime hypocalorique2Traitement de l&#x2019;hyperlipid&#x00E9;mie2Surveillance2P&#x00E9;rim&#x00E8;tre abdominal1Poids3Tension art&#x00E9;rielle2Glyc&#x00E9;mie2Bilan lipidique2Transaminases2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Syndrome métabolique 10 
Stéatose et/ou stéatohépatite non alcoolique 10 
Prise médicamenteuse 
Interrogatoire 
Hépatite chronique C 
 Anticorps anti-VHC 
Hépatite chronique B 
Ag HBs 
Hémochromatose 
Ferritinémie, coefficient de saturation de la transferrine 
Stéatohépatite non alcoolique (NASH) 10 
Obésité 
Diabète 
Dyslipidémie 
Glycémie 
Hémoglobine glycosylée 
Créatinine et ionogramme sanguin 
Protéinurie 
Électrocardiogramme 
Fond d’œil 
Réduction pondérale 
Activité physique régulière 
Régime hypocalorique 
Traitement de l’hyperlipidémie 
Surveillance 
Périmètre abdominal 
Poids 
Tension artérielle 
Glycémie 
Bilan lipidique 
Transaminases 
 TOTAL 100 


Items 110 – 152

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACarcinome &#x00E9;pidermo&#x00EF;de de l&#x2019;&#x0153;sophage15BEndoscopie digestive haute15CScanner thoraco-abdominal10&#x00C9;cho-endoscopie3Scintigraphie au FDG (Pet-scan) la recherchent les m&#x00E9;tastases3Examen ORL5Stomatologique3Endoscopie bronchique5DBilan h&#x00E9;patique2Taux de prothrombine et facteur V5Cr&#x00E9;atinin&#x00E9;mie3ECG3Explorations fonctionnelles respiratoires5ERadio-chimioth&#x00E9;rapie5Avec correction de la d&#x00E9;nutrition5FD&#x00E9;nutrition doit &#x00EA;tre corrig&#x00E9;e5Apports prot&#x00E9;iques5Suppl&#x00E9;ments di&#x00E9;t&#x00E9;tiques3TOTAL100

Questions Réponses Points 
Carcinome épidermoïde de l’œsophage 15 
Endoscopie digestive haute 15 
Scanner thoraco-abdominal 10 
Écho-endoscopie 
Scintigraphie au FDG (Pet-scan) la recherchent les métastases 
Examen ORL 
Stomatologique 
Endoscopie bronchique 
Bilan hépatique 
Taux de prothrombine et facteur V 
Créatininémie 
ECG 
Explorations fonctionnelles respiratoires 
Radio-chimiothérapie 
Avec correction de la dénutrition 
Dénutrition doit être corrigée 
Apports protéiques 
Suppléments diététiques 
 TOTAL 100 


Items 229 – 234

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsADiverticulose colique (non compliqu&#x00E9;e)10BTroubles fonctionnels intestinaux ou syndrome de l&#x2019;intestin irritable10Douleur abdominale non syst&#x00E9;matis&#x00E9;e, constipation, ballonnement abdominal5Am&#x00E9;lioration lors des p&#x00E9;riodes de repos5Absence d&#x2019;alt&#x00E9;ration de l&#x2019;&#x00E9;tat g&#x00E9;n&#x00E9;ral5Examen clinique sensibilit&#x00E9; en FIG5Sans autres anomalies5C&#x00C2;ge &#x003E; 50 ans5Ant&#x00E9;c&#x00E9;dent familial de cancer colique10Rectorragies10DTSHus5Fr&#x00E9;quence de la dysthyro&#x00EF;die3Tendance &#x00E0; la constipation2ENon5FUn antispasmodique au choix10Un laxatif au choix5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Diverticulose colique (non compliquée) 10 
Troubles fonctionnels intestinaux ou syndrome de l’intestin irritable 10 
Douleur abdominale non systématisée, constipation, ballonnement abdominal 
Amélioration lors des périodes de repos 
Absence d’altération de l’état général 
Examen clinique sensibilité en FIG 
Sans autres anomalies 
Âge > 50 ans 
Antécédent familial de cancer colique 10 
Rectorragies 10 
TSHus 
Fréquence de la dysthyroïdie 
Tendance à la constipation 
Non 
Un antispasmodique au choix 10 
Un laxatif au choix 
 TOTAL 100 


Item 228

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAHospitalisation en m&#x00E9;decine2Arr&#x00EA;t de l&#x2019;alcool et du tabac3Pr&#x00E9;vention d&#x2019;une enc&#x00E9;phalopathie carentielle par vitamine B12Repos au lit3R&#x00E9;gime d&#x00E9;sod&#x00E9; (mod&#x00E9;r&#x00E9; &#x2248; 3g/j) normocalorique3Traitement diur&#x00E9;tique par voie orale :- antialdost&#x00E9;rone, spironolactone3- &#x00E9;ventuellement associ&#x00E9;e &#x00E0; un diur&#x00E9;tique de l&#x2019;anse, furos&#x00E9;mide3Ponction d&#x2019;ascite &#x00E0; vis&#x00E9;e diagnostique et &#x00E9;vacuatrice3Pr&#x00E9;vention primaire de l&#x2019;infection du liquide d&#x2019;ascite3BSurveillance de l&#x2019;efficacit&#x00E9; :2Clinique : poids, diur&#x00E8;se, p&#x00E9;rim&#x00E8;tre abdominal3Biologie : natriur&#x00E8;se/24 h2Surveillance de la tol&#x00E9;rance2Pression art&#x00E9;rielle, fr&#x00E9;quence cardiaque, examen cutan&#x00E9; au niveau de la ponction2Biologique : Na, K, ur&#x00E9;e, cr&#x00E9;atinine5Recherche d&#x2019;une enc&#x00E9;phalopathie2CNa &#x003C; 125 &#x00E0; 130mmol/L3Cr&#x00E9;atinine &#x003E; 100 &#x00E0; 120 &#x03BC;mol/L3K &#x003E; 5,5 pour la spironolactone ou &#x003C; 3,5 pour le furos&#x00E9;mide3DPar l&#x2019;analyse cytologique et bact&#x00E9;riologique du liquide d&#x2019;ascite qui montre au moins 250 poylnucl&#x00E9;aires neutrophiles/mm35Culture n&#x2019;est qu&#x2019;inconstamment positive5EC&#x2019;est une urgence th&#x00E9;rapeutique5Une antibioth&#x00E9;rapie probabiliste doit &#x00EA;tre d&#x00E9;but&#x00E9;e imm&#x00E9;diatement, sans attendre les r&#x00E9;sultats de la culture du liquide d&#x2019;ascite et sera adapt&#x00E9;e, si besoin, aux r&#x00E9;sultats de l&#x2019;antibiogramme5On choisira en l&#x2019;absence d&#x2019;allergie :2C&#x00E9;fotaxime IV 1g &#x00D7; 4/j3Ou ofloxacine 200mg &#x00D7; 2 per os ou IV (&#x00E0; &#x00E9;viter si le patient avait de la noroxine en pr&#x00E9;vention primaire)3Ou amoxicilline &#x002B; acide clavulanique : g &#x2013; 0,125 g &#x00D7; 3/j avec un relais oral possible au bout de 24 heures3Dur&#x00E9;e : 5 &#x00E0; 7 jours2Perfusions d&#x2019;albumine humaine 20 %31,5 g/kg le premier jour puis 1g/kg le troisi&#x00E8;me jour2FOui, 48 h apr&#x00E8;s le d&#x00E9;but du traitement5Le nombre de polynucl&#x00E9;aires neutrophiles devra avoir diminu&#x00E9; d&#x2019;au moins 25 %5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Hospitalisation en médecine 
Arrêt de l’alcool et du tabac 
Prévention d’une encéphalopathie carentielle par vitamine B1 
Repos au lit 
Régime désodé (modéré ≈ 3g/j) normocalorique 
Traitement diurétique par voie orale :  
- antialdostérone, spironolactone 
- éventuellement associée à un diurétique de l’anse, furosémide 
Ponction d’ascite à visée diagnostique et évacuatrice 
Prévention primaire de l’infection du liquide d’ascite 
Surveillance de l’efficacité : 
Clinique : poids, diurèse, périmètre abdominal 
Biologie : natriurèse/24 h 
Surveillance de la tolérance 
Pression artérielle, fréquence cardiaque, examen cutané au niveau de la ponction 
Biologique : Na, K, urée, créatinine 
Recherche d’une encéphalopathie 
Na < 125 à 130mmol/L 
Créatinine > 100 à 120 μmol/L 
K > 5,5 pour la spironolactone ou < 3,5 pour le furosémide 
Par l’analyse cytologique et bactériologique du liquide d’ascite qui montre au moins 250 poylnucléaires neutrophiles/mm3 
Culture n’est qu’inconstamment positive 
C’est une urgence thérapeutique 
Une antibiothérapie probabiliste doit être débutée immédiatement, sans attendre les résultats de la culture du liquide d’ascite et sera adaptée, si besoin, aux résultats de l’antibiogramme 
On choisira en l’absence d’allergie : 
Céfotaxime IV 1g × 4/j 
Ou ofloxacine 200mg × 2 per os ou IV (à éviter si le patient avait de la noroxine en prévention primaire) 
Ou amoxicilline + acide clavulanique : g – 0,125 g × 3/j avec un relais oral possible au bout de 24 heures 
Durée : 5 à 7 jours 
Perfusions d’albumine humaine 20 % 
1,5 g/kg le premier jour puis 1g/kg le troisième jour 
Oui, 48 h après le début du traitement 
Le nombre de polynucléaires neutrophiles devra avoir diminué d’au moins 25 % 
 TOTAL 100 


Item 148

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAIl faut faire une coloscopie totale7Pr&#x00E9;par&#x00E9;e par r&#x00E9;gime sans r&#x00E9;sidus1Ingestion de 3 &#x00E0; 4 L de solution de PEG3En fin de pr&#x00E9;paration, les &#x00E9;valuations doivent &#x00EA;tre claires3Contre-indication : syndrome subocclusif. On prescrit alors des lavements2L&#x2019;examen devant &#x00EA;tre optimal et complet, on le r&#x00E9;alise le plus souvent sous analg&#x00E9;sie ou anesth&#x00E9;sie2Consultation d&#x2019;anesth&#x00E9;sie &#x00E0; l&#x2019;avance et au plus un mois avant l&#x2019;examen1BTumeurs synchrones5Lavement aux hydrosolubles2Ou un coloscanner3C&#x00C9;chographie abdominale2Clich&#x00E9; thoracique F &#x002B; P5Scanner thoraco-abdominopelvien5&#x00C9;chographie h&#x00E9;patique per-op&#x00E9;ratoire3ACE n&#x2019;est pas indispensable2Mais il a une valeur pronostique et de suivi1DIl s&#x2019;agit d&#x2019;un cancer T4N13C&#x2019;est &#x00E0; dire de stade III3- T4a (d&#x00E9;passant la s&#x00E9;reuse sans envahir les organes de voisinage)1- N1b (2 &#x00E0; 3 ganglions envahis)1C&#x2019;est-&#x00E0;-dire de stade III B1EUne chimioth&#x00E9;rapie adjuvante est n&#x00E9;cessaire10En l&#x2019;absence de contre-indication3-5 FU &#x002B; acide folinique &#x002B; oxaliplatine (Folfox 4) pendant 6 mois3FRecherche de m&#x00E9;tastase visc&#x00E9;rales3R&#x00E9;cidive loco-r&#x00E9;gionale (carcinose p&#x00E9;riton&#x00E9;ale surtout)2R&#x00E9;cidive anastomotique1Cancer m&#x00E9;tachrone1Ad&#x00E9;nome m&#x00E9;tachrone1Surveillance clinico-radiologique : interrogatoire, examen physique3Clich&#x00E9; thoracique3&#x00C9;chographie h&#x00E9;patique ou scanner TAP3Tous les 3&#x2013;4 mois pendant 2 ans3Tous les 6 mois de la 3e &#x00E0; la 5e ann&#x00E9;e et annuellement ensuite3Surveillance de l&#x2019;ACE optionnelle1Coloscopie totale dans les 6 mois suivant l&#x2019;intervention si le premier examen incomplet ou de mauvaise qualit&#x00E9;2Nouveau contr&#x00F4;le &#x00E0; 1 an puis tous les 3 &#x00E0; 5 ans en fonction de l&#x2019;existence de polyad&#x00E9;nomes ou non sur les examens2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Il faut faire une coloscopie totale 
Préparée par régime sans résidus 
Ingestion de 3 à 4 L de solution de PEG 
En fin de préparation, les évaluations doivent être claires 
Contre-indication : syndrome subocclusif. On prescrit alors des lavements 
L’examen devant être optimal et complet, on le réalise le plus souvent sous analgésie ou anesthésie 
Consultation d’anesthésie à l’avance et au plus un mois avant l’examen 
Tumeurs synchrones 
Lavement aux hydrosolubles 
Ou un coloscanner 
Échographie abdominale 
Cliché thoracique F + P 
Scanner thoraco-abdominopelvien 
Échographie hépatique per-opératoire 
ACE n’est pas indispensable 
Mais il a une valeur pronostique et de suivi 
Il s’agit d’un cancer T4N1 
C’est à dire de stade III 
- T4a (dépassant la séreuse sans envahir les organes de voisinage) 
- N1b (2 à 3 ganglions envahis) 
C’est-à-dire de stade III B 
Une chimiothérapie adjuvante est nécessaire 10 
En l’absence de contre-indication 
-5 FU + acide folinique + oxaliplatine (Folfox 4) pendant 6 mois 
Recherche de métastase viscérales 
Récidive loco-régionale (carcinose péritonéale surtout) 
Récidive anastomotique 
Cancer métachrone 
Adénome métachrone 
Surveillance clinico-radiologique : interrogatoire, examen physique 
Cliché thoracique 
Échographie hépatique ou scanner TAP 
Tous les 3–4 mois pendant 2 ans 
Tous les 6 mois de la 3e à la 5e année et annuellement ensuite 
Surveillance de l’ACE optionnelle 
Coloscopie totale dans les 6 mois suivant l’intervention si le premier examen incomplet ou de mauvaise qualité 
 Nouveau contrôle à 1 an puis tous les 3 à 5 ans en fonction de l’existence de polyadénomes ou non sur les examens 
 TOTAL 100 


Item 151

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACarcinome h&#x00E9;patocellulaire20&#x00C2;ge5Cirrhose mixte5Nodule hypo&#x00E9;chog&#x00E8;ne10R&#x00E9;cemment apparu10BUn seul examen n&#x00E9;cessaire (IRM ou TDM)5Montrant un aspect hypervasculaire typique10CNon5&#x00C9;chographie et AFP tous les 6 mois10DRadiofr&#x00E9;quence10ELa CE est contre-indiqu&#x00E9;e en raison de la thrombose portale5Sorafenib5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Carcinome hépatocellulaire 20 
Âge 
Cirrhose mixte 
Nodule hypoéchogène 10 
Récemment apparu 10 
Un seul examen nécessaire (IRM ou TDM) 
Montrant un aspect hypervasculaire typique 10 
Non 
Échographie et AFP tous les 6 mois 10 
Radiofréquence 10 
La CE est contre-indiquée en raison de la thrombose portale 
 Sorafenib 
 TOTAL 100 


Item 345

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAHoraire des vomissements5Signes associ&#x00E9;s (douleurs, troubles du transit&#x2026;)5Prise de m&#x00E9;dicaments5Signes de d&#x00E9;shydratation (poids)5D&#x00E9;nutrition (perte de poids)5BIonogramme sanguin5Cr&#x00E9;atinin&#x00E9;mie5Ur&#x00E9;e sanguine5Num&#x00E9;ration globulaire5CHospitalisation3R&#x00E9;hydratation5Renutrition si besoin2Anti-&#x00E9;m&#x00E9;tiques5Type apr&#x00E9;pitant (Emend&#x00AE;)5DUne hypertension intracr&#x00E2;nienne10En rapport avec des m&#x00E9;tastases c&#x00E9;r&#x00E9;brales5EUne tomodensitom&#x00E9;trie c&#x00E9;r&#x00E9;brale10FUne corticoth&#x00E9;rapie intraveineuse10TOTAL100

Questions Réponses Points 
Horaire des vomissements 
Signes associés (douleurs, troubles du transit…) 
Prise de médicaments 
Signes de déshydratation (poids) 
Dénutrition (perte de poids) 
Ionogramme sanguin 
Créatininémie 
Urée sanguine 
Numération globulaire 
Hospitalisation 
Réhydratation 
Renutrition si besoin 
Anti-émétiques 
Type aprépitant (Emend®) 
Une hypertension intracrânienne 10 
En rapport avec des métastases cérébrales 
Une tomodensitométrie cérébrale 10 
Une corticothérapie intraveineuse 10 
 TOTAL 100 


Item 118 – 194 – 302

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAOui5Coproculture5Examen parasitologique des selles5Au mieux 33NFS2CRP5Ionogramme sanguin3Ur&#x00E9;e, cr&#x00E9;atinine3BLes micro-organismes pr&#x00E9;sents &#x00E0; l&#x2019;examen direct ne sont pas pathog&#x00E8;nes et n&#x2019;indiquent pas de traitement sp&#x00E9;cifique5La pr&#x00E9;sence d&#x2019;h&#x00E9;maties et/ou de leucocytes nombreux &#x00E0; l&#x2019;examen direct des selles t&#x00E9;moigne de l&#x2019;existence d&#x2019;une colite3Et indique les examens endoscopiques3CUne il&#x00E9;o-coloscopie5Avec biopsies en zones l&#x00E9;s&#x00E9;es5Et biopsies &#x00E9;tag&#x00E9;es en zone apparemment saine3Les l&#x00E9;sions endoscopiques &#x00E9;vocatrices de maladie de Crohn sont des ulc&#x00E9;rations3Aphto&#x00EF;des1Intervalles de muqueuse saine3Pertes de substance muqueuse, distorsions glandulaires1Infiltration lympho-plasmocytaire du chorion muqueux2Voire transmurale1Granulomes &#x00E9;pith&#x00E9;lio&#x00EF;des et gigantocellulaires5Sans n&#x00E9;crose cas&#x00E9;euse2Quasi pathognomoniques2Mais pr&#x00E9;sents seulement dans 20 &#x00E0; 30 %2DCortico&#x00EF;des5Sevrage tabagique3ALD 1003Pendant la pouss&#x00E9;e (diarrh&#x00E9;e) : r&#x00E8;gles hygi&#x00E9;no-di&#x00E9;t&#x00E9;tiques2&#x00C9;viction du lait (lactose)2R&#x00E9;gime sans r&#x00E9;sidu5Hydratation1Apr&#x00E8;s la pouss&#x00E9;e : pas de r&#x00E9;gime sp&#x00E9;cifique2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Oui 
Coproculture 
Examen parasitologique des selles 
Au mieux 3 
NFS 
CRP 
Ionogramme sanguin 
Urée, créatinine 
Les micro-organismes présents à l’examen direct ne sont pas pathogènes et n’indiquent pas de traitement spécifique 
La présence d’hématies et/ou de leucocytes nombreux à l’examen direct des selles témoigne de l’existence d’une colite 
Et indique les examens endoscopiques 
Une iléo-coloscopie 
Avec biopsies en zones lésées 
Et biopsies étagées en zone apparemment saine 
Les lésions endoscopiques évocatrices de maladie de Crohn sont des ulcérations 
Aphtoïdes 
Intervalles de muqueuse saine 
Pertes de substance muqueuse, distorsions glandulaires 
Infiltration lympho-plasmocytaire du chorion muqueux 
Voire transmurale 
Granulomes épithélioïdes et gigantocellulaires 
Sans nécrose caséeuse 
Quasi pathognomoniques 
Mais présents seulement dans 20 à 30 % 
Corticoïdes 
Sevrage tabagique 
ALD 100 
Pendant la poussée (diarrhée) : règles hygiéno-diététiques 
Éviction du lait (lactose) 
 Régime sans résidu 
Hydratation 
Après la poussée : pas de régime spécifique 
 TOTAL 100 


Items 224 – 233

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASyndrome polyuro-polydypsique10La dyspn&#x00E9;e de Kussmaul5Hyperglyc&#x00E9;mie20S&#x00E9;rum lactescent5BHaleine c&#x00E9;tonique20CGlyc&#x00E9;mie capillaire10Bandelette urinaire : c&#x00E9;tonurie10D&#x00C9;chographie abdominale10Ou TDM10TOTAL100

Questions Réponses Points 
Syndrome polyuro-polydypsique 10 
La dyspnée de Kussmaul 
Hyperglycémie 20 
Sérum lactescent 
Haleine cétonique 20 
Glycémie capillaire 10 
Bandelette urinaire : cétonurie 10 
Échographie abdominale 10 
Ou TDM 10 
 TOTAL 100 


Items 110 – 152

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAD&#x00E9;nutrition10IMC normal5Mais perte de plus de 10 % du poids en 6 mois10BPathologies bucco-dentaires1Anorexie3Augmentation du seuil du go&#x00FB;t2Hypos&#x00E9;cr&#x00E9;tion gastrique avec risque de colonisation bact&#x00E9;rienne chronique du gr&#x00EA;le1Constipation3CCancer de l&#x2019;&#x0153;sophage/ad&#x00E9;nocarcinome de l&#x2019;&#x0153;sophage5Dysphagie progressive aux solides5Avec amaigrissement5Ad&#x00E9;nocarcinome : absence de terrain favorisant le carcinome &#x00E9;pidermo&#x00EF;de3Ant&#x00E9;c&#x00E9;dents de surpoids2DEndoscopie &#x0153;sogastroduod&#x00E9;nale10Avec biopsies3EArr&#x00EA;t du r&#x00E9;gime hyposod&#x00E9;3Alimentation liquide ou semi-liquide5Compl&#x00E9;ments nutritionnels oraux5Immunonutrition2FNon3L&#x2019;intervention pour cancer est une urgence diff&#x00E9;r&#x00E9;e1La nutrition pr&#x00E9;-op&#x00E9;ratoire diminue l&#x2019;incidence des complications post-op&#x00E9;ratoires3Sans forc&#x00E9;ment conduire &#x00E0; un gain de poids2La demi-vie de l&#x2019;albumine la rend insensible &#x00E0; une intervention de dix jours3GDiminution de la morbi-mortalit&#x00E9;5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Dénutrition 10 
IMC normal 
Mais perte de plus de 10 % du poids en 6 mois 10 
Pathologies bucco-dentaires 
Anorexie 
Augmentation du seuil du goût 
Hyposécrétion gastrique avec risque de colonisation bactérienne chronique du grêle 
Constipation 
Cancer de l’œsophage/adénocarcinome de l’œsophage 
Dysphagie progressive aux solides 
Avec amaigrissement 
Adénocarcinome : absence de terrain favorisant le carcinome épidermoïde 
Antécédents de surpoids 
Endoscopie œsogastroduodénale 10 
Avec biopsies 
Arrêt du régime hyposodé 
Alimentation liquide ou semi-liquide 
Compléments nutritionnels oraux 
Immunonutrition 
Non 
L’intervention pour cancer est une urgence différée 
La nutrition pré-opératoire diminue l’incidence des complications post-opératoires 
Sans forcément conduire à un gain de poids 
La demi-vie de l’albumine la rend insensible à une intervention de dix jours 
Diminution de la morbi-mortalité 
 TOTAL 100 


Items 110 – 179 – 303

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAMalabsorption intestinale (ent&#x00E9;rocytaire)10BR&#x00E9;gime sans gluten20&#x00C0; vie20C30&#x00D7;9 = 270 kcal10DRechute3Infertilit&#x00E9;2Ost&#x00E9;oporose3Maladies auto-immunes3Cancers &#x00E9;pith&#x00E9;liaux2Lymphomes2FEndoscopie &#x0153;sogastroduod&#x00E9;nale10Avec biopsies duod&#x00E9;nales multiples5Pas d&#x2019;indication du r&#x00E9;gime sans gluten en l&#x2019;absence de preuve histologique10TOTAL100

Questions Réponses Points 
Malabsorption intestinale (entérocytaire) 10 
Régime sans gluten 20 
À vie 20 
30×9 = 270 kcal 10 
Rechute 
Infertilité 
Ostéoporose 
Maladies auto-immunes 
Cancers épithéliaux 
Lymphomes 
Endoscopie œsogastroduodénale 10 
Avec biopsies duodénales multiples 
Pas d’indication du régime sans gluten en l’absence de preuve histologique 10 
 TOTAL 100 


Items 194 – 302

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAColite origine bact&#x00E9;rienne10Bact&#x00E9;ries ent&#x00E9;ro-invasives51re pouss&#x00E9;e d&#x2019;une colite inflammatoire5Type rectocolite h&#x00E9;morragique3Maladie de Crohn1Colite isch&#x00E9;mique3Isch&#x00E9;mie peu probable compte tenu de l&#x2019;&#x00E2;ge jeune de la patiente3BPr&#x00E9;sence d&#x2019;ulc&#x00E9;rations5CUne coproculture doit &#x00EA;tre syst&#x00E9;matique en cas de diarrh&#x00E9;e glairo-sanglante f&#x00E9;brile10DSalmonella5Shigella5Campylobacter jejuni5Yersinia enterocolitica5E. coli ent&#x00E9;roh&#x00E9;morragiques5EMesure d&#x2019;hygi&#x00E8;ne g&#x00E9;n&#x00E9;rale5R&#x00E9;hydratation par voie orale5En g&#x00E9;n&#x00E9;ral fluoroquinolone5FUne colite aux antibiotiques5Clostridium difficile2GSyndrome h&#x00E9;molytique et ur&#x00E9;mique8TOTAL100

Questions Réponses Points 
Colite origine bactérienne 10 
Bactéries entéro-invasives 
1re poussée d’une colite inflammatoire 
Type rectocolite hémorragique 
Maladie de Crohn 
Colite ischémique 
Ischémie peu probable compte tenu de l’âge jeune de la patiente 
Présence d’ulcérations 
Une coproculture doit être systématique en cas de diarrhée glairo-sanglante fébrile 10 
Salmonella 
Shigella 
Campylobacter jejuni 
Yersinia enterocolitica 
E. coli entérohémorragiques 
Mesure d’hygiène générale 
Réhydratation par voie orale 
En général fluoroquinolone 
Une colite aux antibiotiques 
Clostridium difficile 
Syndrome hémolytique et urémique 
 TOTAL 100 


Item 234

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASigmo&#x00EF;dite diverticulaire20BAssociation douleur FIG &#x002B; fi&#x00E8;vre5Douleur au TR3Traitement par AINS5CTomodensitom&#x00E9;trie abdomino-pelvienne en urgence10DTraitement ambulatoire5Avec surveillance par le m&#x00E9;decin traitant dans 48h5R&#x00E9;gime sans r&#x00E9;sidus5Antibioth&#x00E9;rapie5Par voie orale5Pendant une dur&#x00E9;e pr&#x00E9;visionnelle de 7 &#x00E0; 10 jours5Traitement antalgique3Arr&#x00EA;t du traitement par AINS3EArr&#x00EA;t d&#x00E9;finitif des AINS5Pr&#x00E9;venir la patiente du risque de r&#x00E9;cidive2FCompte-tenu qu&#x2019;il s&#x2019;agit d&#x2019;une premi&#x00E8;re pouss&#x00E9;e3Non compliqu&#x00E9;e3Et que la r&#x00E9;solution a &#x00E9;t&#x00E9; rapide3Il n&#x2019;est pas recommand&#x00E9; de pratiquer une nouvelle TDM5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Sigmoïdite diverticulaire 20 
Association douleur FIG + fièvre 
Douleur au TR 
Traitement par AINS 
Tomodensitométrie abdomino-pelvienne en urgence 10 
Traitement ambulatoire 
Avec surveillance par le médecin traitant dans 48
Régime sans résidus 
Antibiothérapie 
Par voie orale 
 Pendant une durée prévisionnelle de 7 à 10 jours 
Traitement antalgique 
Arrêt du traitement par AINS 
Arrêt définitif des AINS 
Prévenir la patiente du risque de récidive 
Compte-tenu qu’il s’agit d’une première poussée 
Non compliquée 
Et que la résolution a été rapide 
Il n’est pas recommandé de pratiquer une nouvelle TDM 
 TOTAL 100 


Items 233 – 258 – 320

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAAngiocholite10Par lithiase de la voie biliaire principale5Chronologie douleur fi&#x00E8;vre ict&#x00E8;re5Femme de 70 ans2En surpoids2Hyperleucocytose &#x00E0; polynucl&#x00E9;aires neutrophiles3CRP &#x00E9;lev&#x00E9;e, fibrinog&#x00E8;ne &#x00E9;lev&#x00E9;2L&#x2019;ict&#x00E8;re de type cholestatique3Lithiase v&#x00E9;siculaire fr&#x00E9;quente &#x00E0; cet &#x00E2;ge1Dont on ne peut pas tirer argument en faveur du diagnostic de lithiase de la voie biliaire principale1Le chol&#x00E9;doque est mod&#x00E9;r&#x00E9;ment dilat&#x00E9; compatible avec un obstacle2Il n&#x2019;y a pas de crit&#x00E8;re de gravit&#x00E9; : pas de choc septique, fonction r&#x00E9;nale correcte1La glyc&#x00E9;mie est &#x00E9;lev&#x00E9;e3BHospitalisation en m&#x00E9;decine2Pose d&#x2019;une voie veineuse p&#x00E9;riph&#x00E9;rique pour hydratation2Patiente &#x00E0; jeun2Antibioth&#x00E9;rapie probabiliste2Amoxicilline-acide clavulanique &#x002B; gentamicine ou c&#x00E9;foxitime ou cefoxitime ou ceftriaxone &#x002B; metronidazole2Surveillance de la pression art&#x00E9;rielle, de la fr&#x00E9;quence cardiaque, de la temp&#x00E9;rature2De la glyc&#x00E9;mie3Prescription d&#x2019;insuline transitoire si n&#x00E9;cessaire3Cholangio-IRM3Si l&#x2019;accessibilit&#x00E9; &#x00E0; l&#x2019;IRM n&#x2019;est pas possible en urgence2Le traitement de choix est ici l&#x2019;opacification des voies biliaires par voie endoscopique (CPRE)2Sphinct&#x00E9;rotomie2Extraction du(des) calcul(s)2Apr&#x00E8;s la sphinct&#x00E9;rotomie endoscopique, la surveillance porte sur la survenue de complications possibles dans 5 %2Pancr&#x00E9;atite aigu&#x00EB;1L&#x2019;angiocholite1H&#x00E9;morragie1Perforation1La chirurgie est une alternative possible : extraction du calcul et cholecystectomie3CAntibioth&#x00E9;rapie (amoxicilline-acide clavulanique)3Doit &#x00EA;tre poursuivie une semaine apr&#x00E8;s le geste1Afin d&#x2019;&#x00E9;viter la cholecystite1Cholecystectomie chirurgicale5Sous c&#x0153;lioscopie2Afin de la mettre &#x00E0; l&#x2019;abri des complications de la lithiase v&#x00E9;siculaire : cholecystite3Angiocholite1Pancr&#x00E9;atite aigu&#x00EB;1La cholecystectomie doit &#x00EA;tre r&#x00E9;alis&#x00E9;e le plus t&#x00F4;t possible2Si possible dans le m&#x00EA;me temps hospitalier3TOTAL100

Questions Réponses Points 
Angiocholite 10 
Par lithiase de la voie biliaire principale 
Chronologie douleur fièvre ictère 
Femme de 70 ans 
En surpoids 
Hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles 
CRP élevée, fibrinogène élevé 
L’ictère de type cholestatique 
Lithiase vésiculaire fréquente à cet âge 
Dont on ne peut pas tirer argument en faveur du diagnostic de lithiase de la voie biliaire principale 
Le cholédoque est modérément dilaté compatible avec un obstacle 
Il n’y a pas de critère de gravité : pas de choc septique, fonction rénale correcte 
La glycémie est élevée 
Hospitalisation en médecine 
Pose d’une voie veineuse périphérique pour hydratation 
Patiente à jeun 
Antibiothérapie probabiliste 
Amoxicilline-acide clavulanique + gentamicine ou céfoxitime ou cefoxitime ou ceftriaxone + metronidazole 
Surveillance de la pression artérielle, de la fréquence cardiaque, de la température 
 De la glycémie 
 Prescription d’insuline transitoire si nécessaire 
 Cholangio-IRM 
 Si l’accessibilité à l’IRM n’est pas possible en urgence 
Le traitement de choix est ici l’opacification des voies biliaires par voie endoscopique (CPRE) 
Sphinctérotomie 
Extraction du(des) calcul(s) 
Après la sphinctérotomie endoscopique, la surveillance porte sur la survenue de complications possibles dans 5 % 
Pancréatite aiguë 
L’angiocholite 
Hémorragie 
Perforation 
La chirurgie est une alternative possible : extraction du calcul et cholecystectomie 
Antibiothérapie (amoxicilline-acide clavulanique) 
Doit être poursuivie une semaine après le geste 
Afin d’éviter la cholecystite 
Cholecystectomie chirurgicale 
Sous cœlioscopie 
Afin de la mettre à l’abri des complications de la lithiase vésiculaire : cholecystite 
Angiocholite 
Pancréatite aiguë 
La cholecystectomie doit être réalisée le plus tôt possible 
Si possible dans le même temps hospitalier 
 TOTAL 100 


Item 268

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsADouleur &#x00E9;pigastrique violente5Transfixiante10Avec vomissements3Il&#x00E9;us reflexe3D&#x00E9;fense &#x00E9;pigastrique3Lipase &#x003E; 3 N7BUlc&#x00E8;re gastroduod&#x00E9;nal perfor&#x00E9;2Infactus du gr&#x00EA;le2Infactus du myocarde2CBiliaire10Femme &#x00E2;g&#x00E9;e1Ob&#x00E8;se2Multipare1Anomalie du bilan h&#x00E9;patique5Lithiase v&#x00E9;siculaire2Dilatation de la voie biliaire3DPancr&#x00E9;atite aigu&#x00EB; grave :10Signes de choc3Tachypn&#x00E9;e3Oligoanurie3Hyperleucocytose3Insuffisance r&#x00E9;nale3EPaO22Glyc&#x00E9;mie2Calc&#x00E9;mie2LDH2Pas de scanner2Car trop t&#x00F4;t (&#x003C; 48 heures)2Insuffisance r&#x00E9;nale2TOTAL100

Questions Réponses Points 
Douleur épigastrique violente 
Transfixiante 10 
Avec vomissements 
Iléus reflexe 
Défense épigastrique 
Lipase > 3 N 
Ulcère gastroduodénal perforé 
Infactus du grêle 
Infactus du myocarde 
Biliaire 10 
Femme âgée 
Obèse 
Multipare 
 Anomalie du bilan hépatique 
Lithiase vésiculaire 
Dilatation de la voie biliaire 
Pancréatite aiguë grave : 10 
Signes de choc 
Tachypnée 
Oligoanurie 
Hyperleucocytose 
Insuffisance rénale 
PaO2 
Glycémie 
Calcémie 
LDH 
Pas de scanner 
Car trop tôt (< 48 heures) 
Insuffisance rénale 
 TOTAL 100 


Items 268 – 269

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAPouss&#x00E9;e aigu&#x00EB; grave inaugurale de pancr&#x00E9;atite chronique car :10Douleur typique5Hyperlipas&#x00E9;mie3En faveur de la pancr&#x00E9;atite chronique alcoolique : homme338 ans2Alcoolotabagique2Absence d&#x2019;ict&#x00E8;re2Ou de lithiase v&#x00E9;siculaire2Absence d&#x2019;occlusion2S&#x00E9;v&#x00E8;re : tachycardie3HypoTA3BDosage des triglyc&#x00E9;rides afin d&#x2019;&#x00E9;liminer une hypertriglyc&#x00E9;rid&#x00E9;mie associ&#x00E9;e (type IV)3Transaminases, GGT, PAL, bilirubine3Anomalie du bilan h&#x00E9;patique pouvant t&#x00E9;moigner d&#x2019;une migration lithiasique3CPancr&#x00E9;atite aigu&#x00EB; grave5Signes de choc d&#x00E9;butant3Atteinte respiratoire3Tachycardie avec hypotension3Polypn&#x00E9;e2Hyperglyc&#x00E9;mie3Insuffisance r&#x00E9;nale3Score de Glasgow : pr&#x00E9;sence de plus de 3 crit&#x00E8;res de gravit&#x00E9; :3PaO2 manque3Calc&#x00E9;mie manque3LDH manque2DL&#x2019;absence de calcification au d&#x00E9;but de la maladie n&#x2019;&#x00E9;limine pas une pancr&#x00E9;atite chronique; absence de tumeur solide ou de tumeur kystique visible2Apport pronostique : pancr&#x00E9;atite grave en raison de la pr&#x00E9;sence de 2 coul&#x00E9;es de n&#x00E9;crose (stade E Ranson)1Par contre, la glande pancr&#x00E9;atique est bien rehauss&#x00E9;e sans n&#x00E9;crose intrapancr&#x00E9;atique, ce qui am&#x00E9;liore le pronostic1L&#x2019;existence de coul&#x00E9;es de n&#x00E9;crose fait courir le risque de l&#x2019;&#x00E9;volution vers un pseudokyste1EPseudokyste pancr&#x00E9;atique de l&#x2019;arri&#x00E8;re cavit&#x00E9; des &#x00E9;piploons5Douleur permanente typique1Voussure &#x00E9;pigastrique1&#x00C9;chographie1D&#x00E9;rivation kystogastrique3Sous &#x00E9;cho-endoscopie1En raison des sympt&#x00F4;mes et du risque de complication spontan&#x00E9;e1Infection1Rupture1Compression1TOTAL100

Questions Réponses Points 
Poussée aiguë grave inaugurale de pancréatite chronique car : 10 
Douleur typique 
Hyperlipasémie 
En faveur de la pancréatite chronique alcoolique : homme 
38 ans 
Alcoolotabagique 
Absence d’ictère 
Ou de lithiase vésiculaire 
Absence d’occlusion 
Sévère : tachycardie 
HypoTA 
Dosage des triglycérides afin d’éliminer une hypertriglycéridémie associée (type IV) 
Transaminases, GGT, PAL, bilirubine 
Anomalie du bilan hépatique pouvant témoigner d’une migration lithiasique 
Pancréatite aiguë grave 
Signes de choc débutant 
Atteinte respiratoire 
Tachycardie avec hypotension 
 Polypnée 
Hyperglycémie 
Insuffisance rénale 
Score de Glasgow : présence de plus de 3 critères de gravité : 
PaO2 manque 
Calcémie manque 
LDH manque 
L’absence de calcification au début de la maladie n’élimine pas une pancréatite chronique; absence de tumeur solide ou de tumeur kystique visible 
Apport pronostique : pancréatite grave en raison de la présence de 2 coulées de nécrose (stade E Ranson) 
Par contre, la glande pancréatique est bien rehaussée sans nécrose intrapancréatique, ce qui améliore le pronostic 
L’existence de coulées de nécrose fait courir le risque de l’évolution vers un pseudokyste 
Pseudokyste pancréatique de l’arrière cavité des épiploons 
Douleur permanente typique 
Voussure épigastrique 
Échographie 
Dérivation kystogastrique 
Sous écho-endoscopie 
En raison des symptômes et du risque de complication spontanée 
Infection 
Rupture 
Compression 
 TOTAL 100 


Items 110 – 179 – 303

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsASyndrome de malabsorption10Fatigue1Amaigrissement1T&#x00E9;tanie2Diarrh&#x00E9;e1An&#x00E9;mie2Macrocytose2Hypoprotid&#x00E9;mie2Hypocalc&#x00E9;mie2Baisse du taux de prothrombine2BMalabsorption de la vitamine K5Li&#x00E9;e &#x00E0; une malabsorption des graisses1CFolates2Vitamine B122Car macrocytose2Ferritin&#x00E9;mie2Pour s&#x2019;assurer de l&#x2019;absence de carence en fer masqu&#x00E9;e par la macrocytose1&#x00C9;lectrophor&#x00E8;se des protides1Phosphatases alcalines1Phosphor&#x00E9;mie1Calciurie, phosphaturie1Dosage de la vitamine D3Pour s&#x2019;assurer de l&#x2019;absence d&#x2019;ost&#x00E9;omalacie1Co-facteur du taux de prothrombine2Pour v&#x00E9;rifier la carence en vitamine K2Transaminases1TSH pour rechercher une pathologie auto immune associ&#x00E9;e1Anticorps anti-transglutaminase3Anti-endomysium3De type IgA (&#x00E0; ce stade ou &#x00E0; question E)3DMaladie c&#x0153;liaque10Fr&#x00E9;quence1Anciennet&#x00E9; des troubles digestifs1Malabsorption globale2Positivit&#x00E9; des anticorps si demand&#x00E9;s &#x00E0; la question C ou &#x00E0; demander maintenant)3EBiopsies duod&#x00E9;nales5FR&#x00E9;gime sans gluten5&#x00C0; vie3Dans le but de supprimer les carences2Et les troubles digestifs1Pr&#x00E9;venir un &#x00E9;ventuel lymphome digestif2Normalisation de l&#x2019;&#x00E9;tat clinique1Disparition des anomalies biologiques1TOTAL100

Questions Réponses Points 
Syndrome de malabsorption 10 
Fatigue 
Amaigrissement 
Tétanie 
Diarrhée 
Anémie 
Macrocytose 
Hypoprotidémie 
Hypocalcémie 
Baisse du taux de prothrombine 
Malabsorption de la vitamine K 
Liée à une malabsorption des graisses 
Folates 
Vitamine B12 
Car macrocytose 
Ferritinémie 
Pour s’assurer de l’absence de carence en fer masquée par la macrocytose 
Électrophorèse des protides 
Phosphatases alcalines 
Phosphorémie 
Calciurie, phosphaturie 
Dosage de la vitamine D 
Pour s’assurer de l’absence d’ostéomalacie 
Co-facteur du taux de prothrombine 
Pour vérifier la carence en vitamine K 
Transaminases 
TSH pour rechercher une pathologie auto immune associée 
Anticorps anti-transglutaminase 
Anti-endomysium 
De type IgA (à ce stade ou à question E) 
Maladie cœliaque 10 
Fréquence 
Ancienneté des troubles digestifs 
Malabsorption globale 
Positivité des anticorps si demandés à la question C ou à demander maintenant) 
Biopsies duodénales 
Régime sans gluten 
À vie 
Dans le but de supprimer les carences 
Et les troubles digestifs 
Prévenir un éventuel lymphome digestif 
Normalisation de l’état clinique 
Disparition des anomalies biologiques 
 TOTAL 100 


Item 290

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsAUn ulc&#x00E8;re du bulbe3Un ulc&#x00E8;re gastrique3Une dyspepsie4La prise r&#x00E9;cente d&#x2019;un anti-inflammatoire2Et la s&#x00E9;miologie douloureuse3BBiopsies antre5Et fundus3(notion de &#x00AB;gastrite&#x00BB; il y a cinq ans)5Et la pouss&#x00E9;e a &#x00E9;t&#x00E9; favoris&#x00E9;e par la prise d&#x2019;AINS1Si les biopsies ne montrent pas une gastrite &#x00E0; Helicobacter pylori - B1 est le fait de la prise d&#x2019;AINS5CCalmer les douleurs2Cicatriser l&#x2019;ulc&#x00E8;re5Pr&#x00E9;venir les r&#x00E9;cidives5DInhibiteurs de la pompe &#x00E0; protons2Anti-histaminiques H22Les antibiotiques pour &#x00E9;radiquer Helicobacter pylori2Arr&#x00EA;t de l&#x2019;anti-inflammatoire2L&#x2019;arr&#x00EA;t du tabac est souhaitable1Chirurgie : non adapt&#x00E9;e ici, uniquement en cas de complicationEUn inhibiteur de la pompe &#x00E0; protons2&#x00C0; simple dose2Pas d&#x2019;antibiotique tant qu&#x2019;on n&#x2019;a pas la preuve de l&#x2019;infection par HP2Arr&#x00EA;t de l&#x2019;anti-inflammatoire2Arr&#x00EA;t du tabac2FLa mise en &#x00E9;vidence d&#x2019;HP conduirait &#x00E0; une antibioth&#x00E9;rapie2Associant amoxicilline2Et un autre antibiotique (clarythromacine, metronidazole)2&#x00C0; doubler la posologie de l&#x2019;IPP2&#x00C0; faire le traitement pendant une semaine seulement2Si le patient est asymptomatique &#x00E0; la fin de la semaine de traitement, sinon il faut poursuivre 4 &#x00E0; 6 semaines les IPPGDans tous les cas (pr&#x00E9;sence ou non d&#x2019;HP) l&#x2019;efficacit&#x00E9; du traitement est jug&#x00E9;e sur :- la disparition des douleurs2- et l&#x2019;absence de survenue de complication1- un contr&#x00F4;le endoscopique est inutile2Si gastrite &#x00E0; HP une v&#x00E9;rification de l&#x2019;&#x00E9;radication est souhaitablePar le test respiratoire &#x00E0; l&#x2019;ur&#x00E9;e marqu&#x00E9;e5HPas de r&#x00E9;cidive et bon pronostic si :&#x00C9;radication d&#x2019;HP17Pas de prise d&#x2019;AINS ou prise de gastro-protection5Sinon :- risque de complications- h&#x00E9;morragie5- perforation5- st&#x00E9;noseTOTAL100

Questions Réponses Points 
Un ulcère du bulbe 
Un ulcère gastrique 
Une dyspepsie 
La prise récente d’un anti-inflammatoire 
Et la sémiologie douloureuse 
Biopsies antre 
Et fundus 
(notion de «gastrite» il y a cinq ans) 
Et la poussée a été favorisée par la prise d’AINS 
Si les biopsies ne montrent pas une gastrite à Helicobacter pylori - B1 est le fait de la prise d’AINS 
Calmer les douleurs 
Cicatriser l’ulcère 
Prévenir les récidives 
Inhibiteurs de la pompe à protons 
Anti-histaminiques H2 
Les antibiotiques pour éradiquer Helicobacter pylori 
Arrêt de l’anti-inflammatoire 
L’arrêt du tabac est souhaitable 
Chirurgie : non adaptée ici, uniquement en cas de complication  
Un inhibiteur de la pompe à protons 
À simple dose 
Pas d’antibiotique tant qu’on n’a pas la preuve de l’infection par HP 
Arrêt de l’anti-inflammatoire 
Arrêt du tabac 
La mise en évidence d’HP conduirait à une antibiothérapie 
Associant amoxicilline 
Et un autre antibiotique (clarythromacine, metronidazole) 
À doubler la posologie de l’IPP 
À faire le traitement pendant une semaine seulement 
Si le patient est asymptomatique à la fin de la semaine de traitement, sinon il faut poursuivre 4 à 6 semaines les IPP  
Dans tous les cas (présence ou non d’HP) l’efficacité du traitement est jugée sur :  
- la disparition des douleurs 
- et l’absence de survenue de complication 
- un contrôle endoscopique est inutile 
Si gastrite à HP une vérification de l’éradication est souhaitable  
Par le test respiratoire à l’urée marquée 
Pas de récidive et bon pronostic si :  
Éradication d’HP 17 
Pas de prise d’AINS ou prise de gastro-protection 
Sinon :  
- risque de complications  
- hémorragie 
- perforation 
- sténose  
 TOTAL 100 


Item 150

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACancer de l&#x2019;estomac5Douleurs &#x00E9;pigastriques chroniques1Dyspepsie avec sensation de sati&#x00E9;t&#x00E9; pr&#x00E9;coce1Alt&#x00E9;ration de l&#x2019;asth&#x00E9;nie1Amaigrissement1ATCD de familiaux de cancer de l&#x2019;estomac3BHelicobacter pylori5Facteurs g&#x00E9;n&#x00E9;tiques :2Dans les ad&#x00E9;nocarcinomes gastriques diffus h&#x00E9;r&#x00E9;ditaires : mutation germinale du g&#x00E8;ne CDH1 (prot&#x00E9;ine E-Cadherine)1Apparent&#x00E9;s au premier degr&#x00E9; d&#x2019;un cancer de l&#x2019;estomac1Syndrome HNPCC1Polypose ad&#x00E9;nomateuse familiale1Tabagisme1Consommation &#x00E9;lev&#x00E9;e de sel1Faible consommation de fruits et l&#x00E9;gumes2Niveau socio-&#x00E9;conomique bas1Maladie de Biermer1Survenue ad&#x00E9;nocarcinome &#x00E0; distance sur moignon gastrique1Survenue sur ulc&#x00E8;re gastrique1CEndoscopie &#x0153;sogastroduod&#x00E9;nale5Avec biopsies multiples (5 &#x00E0; 8) de la l&#x00E9;sion gastrique pour examen anatomo-pathologique5Pr&#x00E9;cise le si&#x00E8;ge de la l&#x00E9;sion par rapport au cardia et au pylore2L&#x2019;aspect macroscopique (v&#x00E9;g&#x00E9;tant, ulc&#x00E9;r&#x00E9;, infiltrant)2Caract&#x00E8;re st&#x00E9;nosant2H&#x00E9;morragique de la l&#x00E9;sion2Type histologique apr&#x00E8;s analyse des biopsies5DAd&#x00E9;nocarcinome gastrique5Cas le plus fr&#x00E9;quent : type intestinal glandulaire (qui pr&#x00E9;domine chez les sujets &#x00E2;g&#x00E9;s)1Type diffus &#x00E0; pr&#x00E9;dominance de cellules ind&#x00E9;pendantes mucos&#x00E9;cr&#x00E9;tante (&#x00AB;en bague &#x00E0; chaton&#x00BB;) dont les linites2Possible ici car sujet plus jeune1Et avec sati&#x00E9;t&#x00E9; pr&#x00E9;coce qui peut &#x00E9;voquer une infiltration diffuse1Avec &#x00E0; l&#x2019;endoscopie gros plis rigides et une insufflation difficile &#x00E0; obtenir2ETomodensitom&#x00E9;trie thoraco-abdomino-pelvienne4Pour &#x00E9;valuer la r&#x00E9;secabilit&#x00E9;2Et rechercher des m&#x00E9;tastases2&#x00C9;cho-endoscopie (optionnel)1Pour &#x00E9;valuer l&#x2019;extension pari&#x00E9;tale et ganglionnaire1FSi maladie localis&#x00E9;e chirurgie5Encadr&#x00E9;e par chimioth&#x00E9;rapie &#x00E0; base de 5FU, cisplatine et &#x00E9;pirubicine2Si la chirurgie a eu lieu d&#x2019;embl&#x00E9;e, discuter une radiochimioth&#x00E9;rapie adjuvante &#x00E0; base de 5FU en cas de curage ganglionnaire insuffisant et ou d&#x2019;atteinte ganglionnaire sur l&#x2019;analyse de la pi&#x00E8;ce op&#x00E9;ratoire1Si maladie m&#x00E9;tastatique chimioth&#x00E9;rapie palliative1GR&#x00E9;alisation d&#x2019;une endoscopie &#x0153;sogastroduod&#x00E9;nale5Avec recherche d&#x2019;Helicobacter pylori5Et traitement antibiotique si pr&#x00E9;sence de la bact&#x00E9;rie avec contr&#x00F4;le de l&#x2019;&#x00E9;radication5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Cancer de l’estomac 
Douleurs épigastriques chroniques 
Dyspepsie avec sensation de satiété précoce 
Altération de l’asthénie 
Amaigrissement 
ATCD de familiaux de cancer de l’estomac 
Helicobacter pylori 
Facteurs génétiques : 
Dans les adénocarcinomes gastriques diffus héréditaires : mutation germinale du gène CDH1 (protéine E-Cadherine) 
Apparentés au premier degré d’un cancer de l’estomac 
Syndrome HNPCC 
Polypose adénomateuse familiale 
Tabagisme 
Consommation élevée de sel 
Faible consommation de fruits et légumes 
Niveau socio-économique bas 
Maladie de Biermer 
Survenue adénocarcinome à distance sur moignon gastrique 
Survenue sur ulcère gastrique 
Endoscopie œsogastroduodénale 
Avec biopsies multiples (5 à 8) de la lésion gastrique pour examen anatomo-pathologique 
Précise le siège de la lésion par rapport au cardia et au pylore 
L’aspect macroscopique (végétant, ulcéré, infiltrant) 
Caractère sténosant 
 Hémorragique de la lésion 
 Type histologique après analyse des biopsies 
Adénocarcinome gastrique 
Cas le plus fréquent : type intestinal glandulaire (qui prédomine chez les sujets âgés) 
Type diffus à prédominance de cellules indépendantes mucosécrétante («en bague à chaton») dont les linites 
Possible ici car sujet plus jeune 
Et avec satiété précoce qui peut évoquer une infiltration diffuse 
Avec à l’endoscopie gros plis rigides et une insufflation difficile à obtenir 
Tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne 
Pour évaluer la résecabilité 
Et rechercher des métastases 
Écho-endoscopie (optionnel) 
Pour évaluer l’extension pariétale et ganglionnaire 
Si maladie localisée chirurgie 
Encadrée par chimiothérapie à base de 5FU, cisplatine et épirubicine 
Si la chirurgie a eu lieu d’emblée, discuter une radiochimiothérapie adjuvante à base de 5FU en cas de curage ganglionnaire insuffisant et ou d’atteinte ganglionnaire sur l’analyse de la pièce opératoire 
Si maladie métastatique chimiothérapie palliative 
Réalisation d’une endoscopie œsogastroduodénale 
Avec recherche d’Helicobacter pylori 
Et traitement antibiotique si présence de la bactérie avec contrôle de l’éradication 
 TOTAL 100 


Item 152

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsACancer de l&#x2019;&#x0153;sophage5Dysphagie d&#x2019;installation progressive3Pr&#x00E9;dominant sur les solides2Alt&#x00E9;ration de l&#x2019;&#x00E9;tat g&#x00E9;n&#x00E9;ral avec asth&#x00E9;nie et amaigrissement2Sexe masculin1Consommation chronique de tabac et d&#x2019;alcool2BEndoscopie &#x0153;sogastroduod&#x00E9;nale5Elle met en &#x00E9;vidence la tumeur2Permet des biopsies3Mesure les distances par rapport aux arcades dentaires des p&#x00F4;les inf&#x00E9;rieur et sup&#x00E9;rieur de la tumeur et la position de la tumeur par rapport au cardia2Ainsi que l&#x2019;existence d&#x2019;un endobrachy&#x0153;sophage2Appr&#x00E9;cie le caract&#x00E8;re st&#x00E9;nosant de la l&#x00E9;sion2Une coloration vitale (lugol, bleu de Toluidine) est recommand&#x00E9;e pour mieux appr&#x00E9;cier les limites tumorales ou pour rechercher une deuxi&#x00E8;me localisation &#x0153;sophagienne2CCarcinome &#x00E9;pidermo&#x00EF;de de l&#x2019;&#x0153;sophage :5Histologie plus fr&#x00E9;quente qu&#x2019;ad&#x00E9;nocarcinome2Favoris&#x00E9; par tabac et alcool5Pas de notion de reflux gastro-&#x0153;sophagien2DTomodensitom&#x00E9;trie thoraco-abdominale5Fibroscopie bronchique3Examen ORL3Pour rechercher une paralysie r&#x00E9;currentielle2Et/ou un cancer ORL associ&#x00E9;1TDM c&#x00E9;r&#x00E9;bral uniquement en cas de signe d&#x2019;appel1Scintigraphie osseuse uniquement en cas de signe d&#x2019;appel1En l&#x2019;absence de m&#x00E9;tastase ou d&#x2019;envahissement trach&#x00E9;al peuvent &#x00EA;tre &#x00E9;galement r&#x00E9;alis&#x00E9;es :&#x00E9;cho-endoscopie &#x0153;sophagienne en l&#x2019;absence de st&#x00E9;nose infranchissable2tomographie par &#x00E9;mission de position au fluorodeoxyglucose2E&#x00C9;valuation des comorbidit&#x00E9;s et de l&#x2019;op&#x00E9;rabilit&#x00E9;5Signes d&#x2019;insuffisance h&#x00E9;pato-cellulaire et ou d&#x2019;hypertension portale en faveur d&#x2019;une cirrhose2Recherche d&#x2019;une dyspn&#x00E9;e2Palpation des pouls et recherche de souffle1Bilan nutritionnel : IMC &#x003C; 18,5 m/kg2 ou recherche d&#x2019;une perte pond&#x00E9;rale de plus de 10 %2Protid&#x00E9;mie, albumine s&#x00E9;rique2NFS, plaquettes1Bilan h&#x00E9;patique (TP, ASAT, ALAT, phosphatases alcalines, GGT, bilirubine totale)1Cr&#x00E9;atin&#x00E9;mie1ECG2EFR avec mesure du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS), gazom&#x00E9;trie art&#x00E9;rielle4FMise en place d&#x2019;une proth&#x00E8;se &#x0153;sophagienne5GRadiochimioth&#x00E9;rapie concomitante avec 5-fluorouracile et cisplatine sans d&#x00E9;passer 50,4 grays2Soit radiochimioth&#x00E9;rapie exclusive2Soit suivie (radio-chimioth&#x00E9;rapie n&#x00E9;o-adjuvante) d&#x2019;une chirurgie programm&#x00E9;e1Une chirurgie de rattrapage peut &#x00E9;galement &#x00EA;tre r&#x00E9;alis&#x00E9;e en cas de persistance tumorale prouv&#x00E9;e apr&#x00E8;s radio-chimioth&#x00E9;rapie ou de r&#x00E9;cidive tumorale pr&#x00E9;coce apr&#x00E8;s une r&#x00E9;ponse apparemment compl&#x00E8;teTOTAL100

Questions Réponses Points 
Cancer de l’œsophage 
Dysphagie d’installation progressive 
Prédominant sur les solides 
Altération de l’état général avec asthénie et amaigrissement 
Sexe masculin 
Consommation chronique de tabac et d’alcool 
Endoscopie œsogastroduodénale 
Elle met en évidence la tumeur 
Permet des biopsies 
Mesure les distances par rapport aux arcades dentaires des pôles inférieur et supérieur de la tumeur et la position de la tumeur par rapport au cardia 
 Ainsi que l’existence d’un endobrachyœsophage 
Apprécie le caractère sténosant de la lésion 
Une coloration vitale (lugol, bleu de Toluidine) est recommandée pour mieux apprécier les limites tumorales ou pour rechercher une deuxième localisation œsophagienne 
Carcinome épidermoïde de l’œsophage : 
Histologie plus fréquente qu’adénocarcinome 
Favorisé par tabac et alcool 
Pas de notion de reflux gastro-œsophagien 
Tomodensitométrie thoraco-abdominale 
Fibroscopie bronchique 
Examen ORL 
Pour rechercher une paralysie récurrentielle 
Et/ou un cancer ORL associé 
TDM cérébral uniquement en cas de signe d’appel 
Scintigraphie osseuse uniquement en cas de signe d’appel 
En l’absence de métastase ou d’envahissement trachéal peuvent être également réalisées :  
écho-endoscopie œsophagienne en l’absence de sténose infranchissable 
tomographie par émission de position au fluorodeoxyglucose 
Évaluation des comorbidités et de l’opérabilité 
Signes d’insuffisance hépato-cellulaire et ou d’hypertension portale en faveur d’une cirrhose 
Recherche d’une dyspnée 
Palpation des pouls et recherche de souffle 
Bilan nutritionnel : IMC < 18,5 m/kg2 ou recherche d’une perte pondérale de plus de 10 % 
Protidémie, albumine sérique 
NFS, plaquettes 
Bilan hépatique (TP, ASAT, ALAT, phosphatases alcalines, GGT, bilirubine totale) 
Créatinémie 
ECG 
EFR avec mesure du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS), gazométrie artérielle 
Mise en place d’une prothèse œsophagienne 
Radiochimiothérapie concomitante avec 5-fluorouracile et cisplatine sans dépasser 50,4 grays 
Soit radiochimiothérapie exclusive 
Soit suivie (radio-chimiothérapie néo-adjuvante) d’une chirurgie programmée 
Une chirurgie de rattrapage peut également être réalisée en cas de persistance tumorale prouvée après radio-chimiothérapie ou de récidive tumorale précoce après une réponse apparemment complète  
 TOTAL 100 


Item 229

Grille d&#x2019;&#x00E9;valuationQuestionsR&#x00E9;ponsesPointsATroubles fonctionnels intestinaux ou syndrome de l&#x2019;intestin irritable (au choix)10BColoscopie10CAntispasmodique10DLaxatif au choix : fibre ou laxatif osmotique sal&#x00E9; (poly&#x00E9;thyl&#x00E8;ne glycol) ou laxatif osmotique sucr&#x00E9; (lactulose, sorbitol)10E5 ans10FDiverticulite sigmo&#x00EF;dienne ou sigmo&#x00EF;dite diverticulaire10GScanner abdominal10Avec injection10Et opacification colique5HAntibioth&#x00E9;rapie double5Amoxycilline &#x002B; acide clavulanique5Associ&#x00E9; &#x00E0; une quinolone ou m&#x00E9;tronidazole5TOTAL100

Questions Réponses Points 
Troubles fonctionnels intestinaux ou syndrome de l’intestin irritable (au choix) 10 
Coloscopie 10 
Antispasmodique 10 
Laxatif au choix : fibre ou laxatif osmotique salé (polyéthylène glycol) ou laxatif osmotique sucré (lactulose, sorbitol) 10 
5 ans 10 
Diverticulite sigmoïdienne ou sigmoïdite diverticulaire 10 
Scanner abdominal 10 
Avec injection 10 
Et opacification colique 
Antibiothérapie double 
Amoxycilline + acide clavulanique 
Associé à une quinolone ou métronidazole 
 TOTAL 100 



© 2012  Elsevier Masson SAS. Tutti i diritti riservati.
Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento o un acquisto all'unità.

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

Già abbonato a questo prodotto ?

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2024 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.