In mammals, implantation represents a key step of pregnancy and its progression conditions not only the success of pregnancy but health of the offspring. Implantation requires a complex and specific uterine tissue, the endometrium, whose biological functions are tightly regulated by numerous signals, including steroids and polypeptide hormones. Endometrial tissue is endowed with dynamic properties that associate its ability to control the developmental trajectory of the embryo (driver property) and its ability to react to embryos displaying distinct capacities to develop to term (sensor property). Since dynamical properties of the endometrium can be affected by pre- and post-conceptional environment, determining how maternal hormonal signals and their biological actions are affected by environmental factors (e.g. nutrition, stress, infections) is mandatory to reduce or even to prevent their detrimental effects on endometrial physiology in order to preserve the optimal functionality of this tissue.

Chez les mammifères, l’implantation est une étape clef de la gestation, dont le déroulement conditionne non seulement la réussite de ce processus vital de la reproduction sexuée mais également la santé des nouveau-nés. L’implantation se déroule au contact d’un tissu utérin spécifique et complexe, l’endomètre, dont les fonctions biologiques sont régulées par de nombreux signaux, en particulier les hormones, qu’elles soient stéroïdiennes ou polypeptidiques. Le tissu endométrial est également doté de propriétés dynamiques, qui couvrent à la fois sa capacité à contrôler la trajectoire développementale de l’embryon indépendamment de la qualité de celui-ci (driver) et sa capacité à réagir comme un biosenseur précoce de la capacité de développement à terme de l’embryon. Dans la mesure où ces propriétés dynamiques peuvent être altérées par l’environnement pré- et post-conceptionnel, il apparaît crucial de déterminer comment les signaux hormonaux maternels et leurs actions biologiques sont impactés par les facteurs environnementaux (alimentation, stress, infections) afin de réduire voire de prévenir la portée de leurs effets néfastes sur la physiologie de l’endomètre et ainsi garantir la fonctionnalité optimale de ce tissu.