The purpose of this study was to report a case of skin infection caused by Rhodotorula rubra in the groin of a 32-years-old HIV infected homosexual male, which lasted approximately five months.

The yeast was isolated in Sabouraud dextrose agar plus chloramphenicol in three different occasions and the identification of yeast was based on its morphological and physiological characteristics. The fungus was tested for proteinase and phospholipase secretion as well as for susceptibility to antifungals.

The yeast was identified as Rhodotorula rubra and no other microorganism could be isolated from the lesion. The fungus presented phospholipase but not proteinase activity. Antifungal susceptibility testing showed that it presented MIC valoues of >= 256 µg/ml for fluconazole, >= 32 µg/ml for 5-fluorocytosine, 8 µg/ml for ketoconazole and 4 µg/ml for amphotericin B and itraconazole with E-test. In addition, it was sensitive at a 100 I.U. (International Units) concentration of nystatin in diffusion disk test.

Topic treatment with nystatin led to the remission of lesions and the elimination of the fungus. In vitro susceptibility results showed that ketoconazole, itraconazole and amphotericin B could have some therapeutical usefulness for this yeast. Production of phospholipase by the fungus could indicate the possible virulence of this isolate. However, care should be done in the interpretation of the epidemiological and clinical meaning of Rhodotorula superficial infections in HIV positive individuals.

Le but de cette étude a été de rapporter un cas d'infection cutanée persistant 5 mois causée par Rhodotorula rubra dans l'aine d'un homme homosexuel, 32 ans, infecté par le VIH.

La levure a été isolée sur milieu de Sabouraud plus chloramphénicol en trois occasions différentes et l'identification de la levure a été basée sur des caractéristiques morphologiques et physiologiques. La secretion de protéinase et de phospholipase par la levure a été explorée ainsi que la sensibilité in vitro à différents antifongiques.

La levure a été identifiée comme Rhodotorula rubra et aucun autre microorganisme n'a été isolé de la lésion. Le champignon a présenté une activité phospholipasique mais pas d'activité protéasique. L'étude de la sensibilité à divers antifongiques a montré les concentrations minimales inhibitrices (CMI) suivantes: >= 256 µg/ml pour fluconazole, >= 32 µg/ml pour 5-fluorocytosine, 8 µg/ml pour kétoconazole et 4 µg/ml pour amphotéricine B et itraconazole par la méthode du E-test et 100 U.I. (Unités Internationales) pour la nystatine par la méthode de diffusion en disque.

Seul un traitement topique du patient avec la nystatine a mené à la disparition de lésions et à l'élimination du champignon. Les résultats de la sensibilité in vitro ont montré que le kétoconazole, l'itraconazole et l'amphotéricine B pourraient avoir quelque utilité thérapeutique pour cette levure. La production de phospholipase par le champignon peut indiquer la possible virulence de cette souche. Cependant, on doit être prudent sur la signification épidémiologique et clinique de la détection cutanée de Rhodotorula chez les patients VIH séropositifs.