Epidémiologie des fractures du bassin. Intérêt du traitement orthopédique - 21/10/16
Epidemiology of pelvic fractures. Interest of the orthopaedic treatment
Resumen |
Introduction |
Les fractures du bassin concernent le plus souvent des traumatismes à haute énergie et sont pourvoyeur de séquelles fonctionnelles majeures chez des patients jeunes. Les publications dans le domaine relèvent des courbes de survie, c’est-à-dire d’absence d’arthroplastie élevées après un traitement chirurgical. Il existe inévitablement un effet centre. La taille critique de ce type de pelvic center « capables » de gérer ces patients reste à déterminer mais la majorité des centres hospitaliers prennent en charge ces patients ponctuellement sans hyperspécialisation particulière. Nous souhaitions avoir des données épidémiologiques sur l’activité d’un service hospitalier et connaître l’évolution à moyen terme des patients traités orthopédiquement. Notre hypothèse principale était que le traitement orthopédique reste un traitement de choix pour beaucoup de fractures du cotyle étant donné le potentiel arthrosique à court de ce type de fracture.
Matériel |
Nous avons inclus rétrospectivement les patients pris en charge pour fracture de cotyle avec plus de 2ans de recul et sur 5ans de 2009 à 2013.
Méthode |
Les patients ont été revus pour une revue clinique. Le critère de jugement principal était la réalisation d’une PTH. La douleur ainsi que les scores de WOMAC et le PMA étaient évalués en critère secondaire.
Résultats |
Cent vingt quatre patients ont été inclus. En majorité des hommes (62 %), ils avaient un âge moyen de 47,5ans (18–88). Un accident de voie publique dans 56 et 12 % un traumatisme sportif, avait entraîné, selon la classification de Letournel, des fractures simples dans 74 %. La distribution était 17 % colonnes antérieures, 18 % parois antérieures, 17 % parois postérieures, 15 % colonnes postérieures, 5 % transverses, fractures en T, 11 % colonnes antérieures et hemitransverse-postérieures, 5 % colonne postérieures et paroi postérieure, 6 % transverse et paroi postérieure et 6 % bicolonnes. Cinq patients avaient la hanche luxé initialement. Un quart des patients ont été traités chirurgicalement et une PTH a été réalisé lors du traitement initial dans 6 % des cas pour des colonnes et parois postérieures le plus souvent. Le délai moyen de revue était de 51mois. Treize pour cent des patients avaient bénéficié d’une PTH. Les patients ayant bénéficié d’une PTH secondaire étaient plus âgés et avec des fractures plus complexes. Les patients pris en charge chirurgicalement initialement avait les mêmes résultats cliniques que les patients traités orthopédiquement, EVA médian était de 1 vs 1,5, le PMA moyen de 15,3 (8–18) vs 15,5 (7–18) et le WOMAC de 84,3 (40–96) vs 86,7 (34–96).
Conclusion |
Les fractures du cotyle restent un challenge chirurgical dont la difficulté technique doit être mis en perspective de la bonne tolérance clinique des fractures simples à moyen terme après un traitement orthopédique.
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Vol 102 - N° 7S
P. S97 - novembre 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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