La chirurgie d'exérèse pulmonaire est une chirurgie à risque qui doit rester parfaitement réglée, que ce soit sur le plan de l'opérabilité ou de la résécabilité afin de limiter au minimum les complications postopératoires survenant dans 20 à 40 % des cas selon le type d'exérèse réalisée. Les complications les plus fréquemment rapportées sont d'origine respiratoire et cardiovasculaire. Le développement de techniques moins invasives, l'attention portée à l'épargne parenchymateuse, la prise en compte de l'âge de plus en plus avancé des patients proposés pour une chirurgie d'exérèse pulmonaire majeure et de leurs comorbidités, la mise en place de mesures préventives concernant certaines complications postopératoires ont permis de modifier significativement la morbimortalité affectant cette chirurgie. La phase périopératoire requiert de plus en plus la participation effective du patient et de son entourage, avec notamment le développement de la réhabilitation pré- et postopératoire.