From evidence-based medicine to personalized medicine, with particular emphasis on drug-safety monitoring - 15/11/17
, Shona Cosgrove b, 1, Hélène Bouvaist a, Sylvestre Maréchaux c, g, Raphaëlle-Ashley Guerbaai a, Thierry Le Jemtel d, Michel Andréjak e, Denis Vital-Durand fSummary |
Nowadays, guidelines are derived from the findings of randomized controlled therapeutic trials. However, an overall significant P value does not exclude that some patients may be harmed by or will not respond to the therapeutic agent being studied. Trials in patients with a low risk of events and/or a limited chance of providing significant differences in therapeutic effects require a large patient population to demonstrate a beneficial effect. Composite efficacy endpoints are often employed to obviate the need for a large patient population when low rates of events or limited therapeutic efficacy are anticipated. Results of randomized controlled therapeutic trials are commonly expressed in terms of relative risk reduction, whereas absolute risk reduction allows the calculation of the “number needed to treat” to prevent an adverse outcome. The number needed to treat is a far more clinically relevant variable than relative risk reduction. The clinician's mission is to match treatment to patient with the goal of achieving optimal therapeutic response. Drug-safety monitoring is also of major importance to avoid exposing patients to irreversible adverse effects. Unfortunately, drug-safety monitoring is often overlooked in routine clinical practice. Finally, the lack of long-term therapeutic data (>5–10 years) is an unsolved dilemma, as most trials are limited to a duration of a few months or years.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Résumé |
Les essais contrôlés randomisés ont permis au cours du temps d’améliorer les prises en charge thérapeutiques. Cependant la significativité des valeurs de p ne doit pas faire oublier que l’effet est lissé sur toute la population composée en réalité de patients répondeurs et non répondeurs à la thérapeutique testée. Les essais enrôlant des patients à faible risque d’évènements et/ou testant des thérapeutiques avec une efficacité limitée nécessite des populations de plus en plus importantes pour démontrer un bénéfice. Le développement de critères de jugement combinant de multiples critères traduit en réalité l’anticipation d’un faible risque d’évènements ou d’une faible efficacité thérapeutique. Le résultat des essais thérapeutiques est souvent exprimé sous la forme de réduction du risque relatif alors qu’il est plus pertinent d’être informé sur la réduction en risque absolu qui en outre permet d’estimer le nombre de patients nécessaires à traiter pour éviter un évènement. Le rôle des cliniciens-chercheurs est d’affiner la réponse thérapeutique et la sélection des patients afin d’améliorer le taux de patients répondeurs. L’autre mission importante du thérapeute est la pharmacovigilance qui permet de détecter des effets secondaires majeurs parfois irréversibles devant conduire au retrait du médicament ; dans les faits cette dernière est souvent négligée. D’autre part, une grande problématique non résolue est le manque de données à long terme (>5–10 ans) car la plupart des essais se limite souvent à quelques mois ou années d’observation.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Keywords : Number needed to treat, Evidence-based medicine, Personalized medicine, Drug-safety monitoring
Mots clés : Nombre de patients à traiter pour éviter un événement, Médecine dite fondée sur les preuves, Médecine personnalisée ou dite de précision, Pharmacovigilance
Abbreviations : ACE, AR, ARR, CI, HF, ICD, LV, NNT, NNTH, NOAC, RCT, RRR, SOLVD-P, SOLVD-T
Esquema
Vol 110 - N° 6-7
P. 413-419 - juin 2017 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
