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ATS7-1 - 09/04/08

Doi : DOU-10-2007-8-HS1-1624-5687-101019-200600355 

F. Lakdja,

F. Dixmerias,

L. Labreze,

D. Monnin,

PO. Lakdja

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L’actualité en matièredouleur dans le contexte du cancer tient compte de celle inhérente à laprise en charge de la maladie cancéreuse elle-même.

Traiter la douleur du cancer passe d’abord par le traitementde sa cause : l’affection néoplasique.

Dans ce domaine, des progrès indéniables ont été faitsces dernières années comme le montre l’étudeFRANCIM [1].La survie relative à 5 ans, tous cancers confondus,est de 52 %. Dans ce calcul de survie relativeintervient une correction pour éliminer la part de la mortalité due à descauses autres que le cancer en question. En outre, il existe d’importantesdisparités selon le type de cancer. Ce taux représentedonc une situation « moyenne ».

De plus, une analyse récente de Lancet Oncology (publication électroniqueavancée du 21 août 2007) annonce queles taux de survie des malades du cancer en Europe s’améliorentet que les écarts entre les pays se réduisent.

Le président de la fondation Lance Armstrong – celuiqui a gagné 7 fois le tour de France – constateque « Si le traitement du cancer a fait des progrèsrapides ces dernières années, la prise en chargede la douleur cancéreuse, quant à elle, a du retard à rattraper.La communauté médicale doit jouer un rôleplus important pour prodiguer les soins et le soutien dont les personnesatteintes de cancer ont besoin. »

Effectivement et a contrario des études sur le cancer,l’étude EPIC (European Pain In Cancer)( haga clic aquí) montre d’une moindre efficacité dansla prise en charge symptomatique de la douleur du cancer en Europe.

Cette étude a été menée,en 2006, chez 4 824 patients dans 12 pays d’Europe.Elle est la plus vaste enquête de ce type à évaluerl’impact et le traitement de la douleur dans le cancer.En France, 642 patients cancéreux y ont participé.

L’étude souligne qu’en France, 26 % despatients cancéreux (en Europe : 33 %)ressentent parfois une douleur tellement intense qu’ilspréféreraient mourir. Les médicamentsqui peuvent soulager sont encore sous-utilisés ou mal utilisés.

Des antalgiques efficaces existent mais près de deuxtiers des patients rapportent que leur traitement n’estparfois pas suffisant pour contrôler leur douleur. Un patientsur trois affirme que sa douleur est « intolérable ».Plus de 82 % de ceux qui prennent les médicamentsprescrits pour traiter leur douleur rapportent néanmoins l’existenced’accès douloureux – chez plus de lamoitié des patients ils surviennent au moins une fois parsemaine, et 26 % des patients endurent ce typede douleur tous les jours. Enfin, 22 % des patientsatteints de cancer reçoivent un antalgique du 3e pallier.

La plupart des patients interrogés déclarentdevoir parler eux-mêmes de leur douleur pour pouvoir endiscuter avec le médecin. 34 % des patientspensent que leur médecin n’a pas assez de temps pourdiscuter de leur douleur.

Pourtant pour aider à répondre au mieux à cesinterrogations, des progrès ont été effectuésces dix dernières années.

Pour contrôler les douleurs des cancers il est nécessaired’en maîtriser les causes, de modifier la perceptioncentrale de la douleur, d’en moduler sa transmission etde bloquer cette dernière tout au long du systèmenerveux.

Les connaissances actualisées en matière d’antalgiquessont disponibles pour les praticiens [2]

La pharmacologie antalgique s’est enrichie avec en particulierdes formes galéniques non invasives d’action rapideet courte qui sont déjà disponibles [3], alorsque de nombreuses autres sont en évaluation dans différentesphases.

Mais la prise en charge optimale antalgique requièreaussi une prescription et une dispensation adéquates quisont facilitées par les nouvelles mesures telles que lenouveau décret (décret n° 2007-157du 5 février 2007 relatif aux substances vénéneuseset modifiant le code de la santé publique (dispositionsréglementaires).

La notion de « titration »,cette prescription « à la carte » dela posologie antalgique, doit dépasser la salle de surveillancepostinterventionnelle et ses modalités pourraient se fondersur de récentes recommandations [4] afind’obtenir le maximum d’effet bénéfique etla compliance des patients pour traiter également les douleurs pluschroniques.

Les effets secondaires des opioïdes sont mieux connuset mieux contrôlés même si d’autresapparaissent avec l’utilisation chroniques des morphiniques [5].

Les informations adaptées aux patients sont à ladisposition de tous. Les Standards Options Recommandations SAVOIRPATIENT sont des guides d’information et de dialogue à destinationdes personnes atteintes de cancer et de leurs proches. Ils sontaussi pour les médecins et les équipes soignantesdes outils d’information synthétique permettantd’améliorer la communication et le dialogue avec lapersonne malade.

Ces guides sont disponibles et téléchargeablesgratuitement sur divers sites : haga clic aquí, haga clic aquí

Ils ont été élaborés parla Fédération des Centres de Lutte Contre le Cancer,la Ligue Contre le Cancer, l’Institut national du Cancer,la fédération hospitalière de France,la Fédération Nationale des CHRU, la FédérationFrançaise de Cancérologie, et l’UnionInternationale Contre le Cancer.

Le succès d’une telle action est ainsi passé parla mise en commun des connaissances, des énergies, destalents de plusieurs organisations.

Même en matière de prise en charge de la douleur,l’union fait la force.


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Vol 8 - N° HS1

P. 51-52 - octobre 2007 Regresar al número
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