Comparaison des résultats subjectifs des interventions de Darrach et de Sauvé–Kapandji : au minimum de 2 ans de recul - 22/08/21
Comparison of subjective outcomes of Darrach and Sauvé–Kapandji procedures at a minimum 2 years’ follow-up
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Résumé |
Introduction |
Pour le traitement des pathologies de l’articulation radio-ulnaire distale, dans la littérature, il est régulièrement recommandé de réserver l’intervention de Sauvé–Kapandji (SK) aux patients jeunes, travailleurs de force et l’intervention de Darrach (D) aux patients âgés et aux poignets rhumatoïdes. Mais l’intervention de SK est techniquement plus exigeante et impose une résection plus proximale de l’ulna avec un risque plus important d’instabilité du moignon ulnaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la réalité de la supériorité de cette technique.
Hypothèse |
Les résultats subjectifs de l’intervention de SK ne sont pas supérieurs à ceux de la technique de D.
Matériel et méthodes |
Parmi les 101 cas opérés, 70 cas chez 70 patients, 40 femmes et 30 hommes, dont l’âge moyen au moment de l’intervention était de 50,2 ans (de 16,4 à 87,2 ans), ont pu être évalués avec un recul minimum de 24 mois. Il y avait 44 poignets dans le groupe D et 26 dans le groupe SK. L’évaluation a été réalisée par un interrogatoire téléphonique (douleurs, mobilités en flexion-extension et prono-supination, force, stabilité du moignon et satisfaction) ; et par courrier : questionnaire Quick DASH. Le recul moyen était de 8,2 ans (de 25 mois à 17 ans).
Résultats |
Le taux de reprises chirurgicales était significativement plus élevé dans le groupe SK (p=0,003). Les résultats des 2 groupes concernant les douleurs, la force, les mobilités et la satisfaction, étaient comparables. Le quick-DASH moyen était de 45,5 pour le groupe D et de 26,5 pour le groupe SK. La comparaison des 2 groupes appariés sur l’âge n’a retrouvé aucune différence significative sur les critères d’évaluation.
Discussion |
Les résultats subjectifs de l’intervention de SK ne montrent aucune supériorité par rapport à l’intervention de D alors que, dans la série, les patients du groupe D pratiquaient 2 fois plus d’activités physiques lourdes, professionnelles et sportives. Cette équivalence de résultats subjectifs entre les 2 techniques remet en cause la nécessité de réserver l’intervention de D aux sujets âgés et l’intervention de SK aux sujets jeunes et travailleurs de force, ce d’autant que l’intervention de SK est plus exigeante et expose à un risque plus élevé de reprise chirurgicale.
Niveau de preuve |
IV ; étude rétrospective.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Articulation radio-ulnaire distale, Intervention de Darrach, Intervention de Sauvé–Kapandji
Esquema
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 107 - N° 5
P. 624-628 - septembre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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