Étude préclinique du traitement par thérapie cellulaire de la cystite radique chronique - 24/09/21
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Resumen |
Introduction et but de l’étude |
La cystite radique chronique est une pathologie consécutive d’une irradiation pelvienne caractérisée, par une inflammation chronique évoluant parfois vers une fibrose, avec des symptômes tels que des douleurs et des saignements. Des études précédentes sur la rectite radique ont montré que les cellules souches mésenchymateuses peuvent moduler l’inflammation chronique et la fibrose après l’irradiation.
Matériel et méthodes |
Notre étude était divisée en deux parties, la modélisation de la cystite radique chronique chez le rat puis l’effet du traitement par les cellules souches mésenchymateuses. La cystite radique chronique a été induit par une irradiation localisée de l’intégralité de la vessie à l’aide du Small Animal Radiation Research Platform (SARRP). Une gamme de doses de 20 à 80Gy a été délivrée et un suivi de 3 à 12 mois après l’irradiation a été réalisé. Pour le traitement nous avons retenu la dose de 40Gy, suivie 4 mois après l’irradiation d’une injection intraveineuse de 5 millions de cellules souches mésenchymateuses, administrée toutes les deux semaines (trois injections en tout). Un suivi physiologique, histologique et moléculaire a été réalisé pendant 12 mois après l’irradiation.
Résultats et analyse statistique |
Les résultats ont montré l’apparition de la cystite radique chronique dès 6 mois après l’irradiation, avec une inflammation chronique, une hématurie, une désorganisation de l’urothélium et une fibrose, augmentant avec le temps. L’analyse transcriptomique a indiqué un profil en faveur d’une inflammation chronique par rapport au témoin non irradié, avec la surexpression des gènes CCL5 (5 fois ; valeur p<0,05), IL1β (7 fois ; p<0,001) et IL6 (7,5 fois ; p<0,01), dès 6 mois après l’irradiation. La fibrose était observable à partir de 6 mois après l’irradiation et augmentait proportionnellement au temps et à la dose d’irradiation. Des lésions de l’urothélium (basées sur les zones sans urothélium avec une diminution de l’uroplakine III) apparaissent à 6 mois après l’irradiation. À dix mois, une régénération de l’urothélium semblait mise en évidence par la surexpression de la cytokératine 5 (marqueur des cellules souches basales). Cependant, cette régénération paraissait défectueuse, puisque à 12 mois, une hyperplasie a été confirmée chez les rats irradiés (p<0,01). Nous avons observé que l’intensité et la fréquence de l’hématurie étaient proportionnelles à la dose d’irradiation avec un seuil à 40Gy et l’apparition de saignements à partir de 60jours après l’irradiation. Le traitement par les cellules souches mésenchymateuses retarde l’apparition des saignements jusqu’à 300jours après l’irradiation. Ces résultats sont en corrélation avec la réduction des lésions vasculaires observables jusqu’à 12 mois après l’irradiation.
Conclusion |
Le traitement par les cellules souches mésenchymateuses semble diminuer l’hyperplasie par rapport au témoin irradié. Il permet également de retarder l’hématurie, de diminuer les lésions vasculaires et l’hyperplasie. L’analyse de l’effet des cellules souches mésenchymateuses sur l’inflammation et la régénération de l’urothélium est en cours.
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Vol 25 - N° 6-7
P. 732-733 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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