Les résections hépatiques sont suivies de réactions aussi bien locales que générales. Dans le postopératoire immédiat, ces conséquences sont dues soit à des lésions d'ischémie-reperfusion, soit au fait qu'une quantité insuffisante de parenchyme fonctionnel a été laissée en place. Cela se manifeste par l'apparition d'une hypertension portale et par une modification du taux des enzymes hépatiques et de la sécrétion biliaire. Il existe une diminution de la production de protéines, d'acides gras, de glucose, des facteurs de coagulation et de l'extraction d'ammoniac du sang. Les complications locales les plus fréquentes sont : l'hémorragie aussi bien locale que diffuse, la fistule et péritonite biliaires, la nécrose hépatique localisée ou diffuse et l'abcès intrapéritonéal. Comme complications générales, on note l'ascite et l'épanchement pleural, les infections pulmonaires et l'encéphalopathie hépatique.

La période postopératoire, plus tardive, reflète la capacité du foie à se régénérer. Ce processus dépend de plusieurs facteurs tels que des hormones de croissance ou du flux portal. La capacité régénérative varie selon l'état du foie, le foie normal se régénérant rapidement et de façon importante, le foie cirrhotique lentement et peu. La maladie, les médicaments et la nutrition influencent également cette régénération de différentes façons. La chronologie de la régénération varie selon la nature de l'agression, une résection hépatique entraîne une hypertrophie de lobules résiduels, une agression chronique une formation de nodules de régénération qui deviennent hyperplasiques par la suite. La régénération est une action combinée de multiples facteurs stimulants et inhibiteurs adhérant à la membrane cellulaire de l'hépatocyte, activant ainsi des cascades intrahépatiques qui amènent les cellules hépatiques à se multiplier.

Esquema

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.