Les microcalcifications constituent un signe indirect de processus pathologique. Lorsqu'elles sont groupées en foyer, elles nécessitent avant tout classement la réalisation d'agrandissements de face et de profil. Leur analyse comprend la description de leur morphologie, leur nombre, leur distribution, la présence ou non de signes associés et leur évolutivité dans le temps. Elles font ensuite l'objet d'une classification puis une conduite à tenir est proposée qui tient compte du contexte et des antécédents de la patiente. À l'exception des impossibilités techniques, les microcalcifications suspectes font toujours l'objet d'une vérification biopsique sous imagerie avant décision thérapeutique. En cas de résultat bénin, une corrélation radiohistologique est nécessaire. La survenue de calcifications postopératoires posera un problème de diagnostic différentiel entre cytostéatonécrose et récidive.