Reproduction and metabolism are intricately linked. Gut hormones play key roles in the regulation of body weight and glucose homeostasis, factors that influence the functioning of the hypothalamic-pituitary-gonadal axis and reproductive outcomes. Data from rodent models suggest gut hormones may have direct stimulatory effects on reproductive hormone release. However, the effects of gut hormones on reproductive function in humans are more complex, with possible involvement of direct (e.g. via gut hormone receptor agonism) as well as indirect (e.g. via weight reduction in people with obesity) mechanisms. The use of gut hormone receptor agonists has become an integral part of the management of metabolic diseases (including obesity and type 2 diabetes), with additional indications for their use on the horizon. Future work may identify specific roles for gut hormone receptor agonists in the treatment of reproductive co-morbidities that are increasingly being recognised in people with metabolic diseases.

La reproduction et le métabolisme sont intimement liés. Les hormones intestinales jouent un rôle important dans la régulation du poids et de l’homéostasie du glucose, facteurs qui influencent le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique et les résultats de la reproduction. Preuves à partir de modèles de rongeurs suggèrent que les hormones intestinales peuvent avoir des effets stimulants directs sur la libération d’hormones reproductives. Cependant, les effets des hormones intestinales sur la reproduction humaine sont plus complexes, avec une implication possible de mécanismes directs (par exemple par l’agonisme des récepteurs hormonaux intestinaux) et aussi indirects (par exemple par la réduction de poids chez les personnes obèses). L’utilisation d’agonistes des récepteurs hormonaux intestinaux est devenue une partie intégrante de la gestion des maladies métaboliques (y compris l’obésité et le diabète de type 2), avec des indications supplémentaires pour leur utilisation à l’horizon. La recherche future pourrait identifier des rôles spécifiques pour les agonistes des récepteurs des hormones intestinales dans le traitement des comorbidités reproductives qui sont de plus en plus reconnues chez les personnes atteintes de maladies métaboliques.