Impact de la greffe de moelle osseuse hématopoïétique sur l’évolution d’une lésion de sclérose solitaire de la jonction bulbo-médullaire - 28/03/23
Resumen |
Introduction |
La sclérose solitaire est une entité rare, affectant la moelle cervicale ou la jonction bulbo-médullaire ; entraînant un syndrome évolutif. Nous rapportons le cas et l’évolution d’un patient ayant une sclérose solitaire et ayant subi une greffe de moelle osseuse autologue.
Observation |
Patient de 54 ans, suivi pour sclérose en plaques (SEP) solitaire de la jonction bulbo-médullaire d’aggravation progressive suivi depuis 2014. À l’examen clinique, patient confiné au fauteuil roulant, syndrome tétrapyramidal à prédominance gauche, spasticité marquée. ROT vifs, diffus, polycinétiques avec trépidation épileptoïde. Babinski et Hoffman bilatéral. Sensibilité tactile thermo-algique normale, hypopallesthésie. Pas de troubles de l’oculomotricité, ni de la déglutition, ni vésicosphinctériens. EDSS à 6,5. Le reste de l’examen clinique normal. IRM encéphalique sans particularité en dehors d’un large kyste arachnoïdien frontal inter-hémisphérique gauche (Fig. 1). IRM médullaire lésion de la jonction bulbo-médullaire médiane antéropostérieur et une très discrète prise de contraste antérieur. Les PEV étaient normaux. PES anomalies compatibles avec une atteinte latéralisée à gauche des cordinales postérieures au niveau cervical C8. PEM altérés à partir des recueils abdominaux bas témoignant d’une atteinte des voies pyramidales d’un niveau dorsal D11-D12. PL : protéinorachie : 0,34g/L ; glycorachie : 3,4g/L. Isoélectrofocalisation : profil normal. Index IgG à 0,49. Présence de pic étroit au niveau des gammaglobulines à l’IEP sériques. Auto-anticorps anti-aquaporin-4 (NMO) négatifs ; anticorps anti-MOG négatifs. Patient initialement traité par bolus mensuels de SOLUMEDROL 1g, puis Rituximab sans amélioration. Devant l’aggravation clinique, une autogreffe réalisée en Russie en 02/2019.
Discussion |
Suite à l’autogreffe le patient à présenté une thrombopénie à 19 G/L ; neutropénie probablement de margination ou ethnique, car initialement le caryotype était normal ; gammapathie monoclonale Lambda. EDSS post-greffe à 7,0. À 3 ans de la greffe, le score EDSS est évalué à 7,5.
Conclusion |
L’autogreffe de moelle a été bien tolérée, mais n’a pas permis d’enrayer l’évolution chez ce patient présentant une sclérose solitaire de la jonction bulbo-médullaire. Aucun traitement n’est reconnu dans cette forme et l’évolution se fait vers un handicap sévère.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Sclérose solitaire, Greffe de la moelle osseuse, Sclérose en plaque
Esquema
Vol 179 - N° S
P. S153-S154 - avril 2023 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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