En France, on compte actuellement plus de 8 millions d’anesthésies réalisées par an. On appelle anesthésie la privation générale ou partielle de la faculté de ressentir (du grec anaisthêsia : insensibilité). Elle peut être limitée à une région du corps et liée, dans ce cas, à l’action d’un agent anesthésiant sur les terminaisons des nerfs (anesthésie locale et régionale), sur les troncs nerveux (anesthésie tronculaire) ou sur leurs racines sensitives (rachianesthésie).\nElle peut également être générale, s’accompagnant alors de narcose (sommeil).\nEn un siècle, l’anesthésie a beaucoup évolué. Tout d’abord réservée à des techniciens expérimentés, elle est devenue une science pratiquée par des médecins spécialisés : les anesthésistes réanimateurs. En première ligne à leurs côtés, les infirmiers anesthésistes contribuent à l’accueil des patients et à la réalisation des soins lors d’une anesthésie.

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Vol 2007 - N° 0127

P. 11-24 - mai 2003 Regresar al número

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