Les fractures proximales de l'humérus sont rares, et celles de la diaphyse sont moins fréquentes que sur les autres os longs, ce qui est conforme aux observations anatomiques et fonctionnelles de cet os. En revanche, ces fractures peuvent être souvent compliquées de lésions neurologiques ou thoraciques susceptibles de modifier la décision thérapeutique.

Le traitement est presque toujours chirurgical et fait appel aux techniques classiques : broches de Kirschner, enclouages, fixations externes ou plaques vissées, qui doivent bien sûr être adaptées aux contraintes de cet os.

Si sa forme rend certaines ostéosynthèses délicates, l'humérus est toutefois chirurgicalement abordable sur presque toute sa longueur, aussi bien par la face latérale que par la face médiale. Cela offre de très nombreuses possibilités techniques, en particulier pour la pose de plaques vissées, qui est certainement la méthode de choix de traitement des fractures diaphysaires quelle que soit la taille de l'animal.

À condition de respecter les règles propres à chaque technique et leur adaptation particulière à cet os, les fractures proximales et diaphysaires de l'humérus sont généralement d'un bon pronostic.