Les affections cutanées dues aux dermatophytes sont des affections fréquentes, superficielles et bénignes chez la majorité des sujets. Leur épidémiologie se modifie régulièrement et cela se vérifie particulièrement pour les teignes, dont les agents pathogènes ont beaucoup changé pendant le xx^e siècle.

Si les présentations cliniques classiques sont toujours de mise, de nombreuses autres formes, atypiques, sont rapportées, et plus particulièrement des atteintes profondes chez des patients fragilisés ou immunodéprimés.

Le rôle du laboratoire est fondamental ; l'isolement et l'identification du dermatophyte impliqué nécessitent des techniques de prélèvement rigoureuses, puis un examen direct suivi d'une mise en culture sur milieux appropriés.

Sur le plan thérapeutique, ces quinze dernières années ont vu s'enrichir l'arsenal thérapeutique de nouvelles formes galéniques mieux adaptées aux différents sites atteints en ce qui concerne les traitements locaux, et de nouvelles molécules fungicides comme la terbinafine en ce qui concerne les traitements généraux.

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